Une musulmane, qui s’était levée pour protester silencieusement durant un meeting de Donald Trump, a été expulsée de l’événement par la police.
Donald Trump n’aime pas la contestation, même silencieuse… Vendredi, alors qu’il tenait un meeting à Rock Hill, en Caroline du Sud, le candidat à l’investiture républicaine pour la présidentielle américaine a vu son discours être perturbé par deux personnes qui se sont levées afin de protester silencieusement. Rose Hamid et Marty Rosenbluth ont choisi de manifester leur désaccord lorsque l’homme d’affaires a une nouvelle fois suggéré que les "réfugiés syriens" étaient tous des sympathisants du groupe terroriste Etat islamique. Avec son T-shirt bleu turquoise et son hijab blanc, Rose Hamid était bien visible, d’autant qu’elle était placée à quelques mètres derrière le milliardaire .
Conformément aux consignes données au début des réunions publiques, les supporters de Donald Trump ont scandé son nom face aux deux opposants, et tous deux ont été également copieusement hués à leur sortie. Selon Rose Hamid, une personne lui a hurlé: «Vous avez une bombe, vous avez une bombe!» «Les méchancetés sont venues très vite, et c’est vraiment effrayant», a-t-elle déclaré à CNN.
«Il y a cette haine contre nous qui est incroyable. C’est leur haine, pas la nôtre», s’est indigné Donald Trump, provoquant la colère du Conseil des relations américano-islamique. «L’image d’une femme musulmane malmenée et expulsée d’un meeting politique envoie un message glaçant aux Américains musulmans et à tous deux qui chérissent la tradition de diversité religieuse et de participation civique de notre pays», a déclaré le directeur de l’association Nihad Awad dans un communiqué.
"J’ai pensé que la plupart des supporters de Trump n’avaient jamais rencontré de musulmans"
De son côté, Rose Hamid n’avait pas prévu d’être au centre d’une polémique, comme elle l’expliquait avant la réunion publique: «J’ai pensé que la plupart des supporters de Trump n’avaient jamais rencontré de musulmans, donc j’ai pensé que je leur donnerais l’opportunité d’en rencontrer un.» Voilée, la quinquagénaire portait un tshirt sur lequel il était écrit «Salam, je viens en paix». Certaines des personnes qui ont assisté au meeting lui ont présenté des excuses après qu’elle a été expulsée: «Les gens autour de moi, avec qui j’ai eu l’opportunité de parler, étaient très gentils. Ceux avec qui je n’ai pas été en contact, ceux qui sont vraiment influencés par Trump, étaient vraiment mauvais.»
Depuis des mois, les déclarations de Donald Trump à l’égard des musulmans sont de plus en plus radicales. En décembre dernier, suite à la tuerie de San Bernardino (Californie), l’homme d’affaires avait appelé dans un communiqué à «l’arrêt total et complet de l’entrée des musulmans aux Etats-Unis jusqu’à ce que les élus de [ce] pays comprennent ce qui se passe». Une déclaration qui avait choqué ses adversaires républicains, Jeb Bush l’avait même traité de «fou». Cependant, ses idées continuent à plaire: Donald Trump fait la course à l’investiture en tête. Selon un sondage de CNN, il caracolait en tête des intentions de vote avec 39%.
PARIS-MATCH
Commentaires
Ils osent se plaindre de la " haine " qu' ils suscitent, alors que cette haine est loin d'être à la hauteur de ce qu ' ils méritent.
Les malheureuses quatorze victimes récentes ont elles eu le malheur d' avoir rencontré et fréquenté des musulmans qui les ont massacrées, alors même qu ' elles avaient organisé peu auparavant une fête à l ' occasion de la naissance de la naissance de l ' enfant de ce couple de monstres.
Les prénoms et patronymes des deux muzzs ne sont pas musulmans. L' histoire se répète.
Ces femmes sont des monstres qui n'ont pas leur place en Amérique.
Bravo Donald!
les 14 victimes connaissent par contre la Paix du cimetiére !!
salutations.