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Disneyland Paris : « la piste terroriste écartée »…

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Vous avez comme un doute ? Moi aussi.

Contrairement à ce que laissent penser certaines idées reçues, l’actualité regorge de petits détails savoureux et humoristiques. Ainsi, ce jeudi, aux alentours de 14 heures, un homme a été appréhendé à l’entrée de l’hôtel New York du parc d’attractions Disneyland Paris. Il était en possession de deux pistolets de petit calibre, d’une boîte de cartouches et d’un Coran. L’homme est converti à l’islam. Âgé de 28 ans, cogérant d’une brasserie parisienne, il avait réservé une chambre pour deux personnes et comptait séjourner avec sa compagne.

À l’examen des faits, et compte tenu de la situation internationale et nationale, nombreux sont ceux qui penseront qu’un nouvel attentat terroriste islamiste a été déjoué. Ils se trompent. L’homme a déclaré « craindre pour sa sécurité » et « vouloir être en capacité de se protéger ». Logique, le parc Disneyland Paris est bien connu pour être un des coins chauds de la banlieue parisienne. On y risque sa vie à chaque instant. Les files d’attente durent des heures, les manèges donnent le tournis et l’excès de sucre américanisé peut entraîner le diabète...

Cette histoire abracadabrantesque a pourtant été avalée par les enquêteurs, qui estiment la piste terroriste « écartée ». Un converti à l’islam, armé, muni d’un Coran et séjournant dans un lieu hautement touristique symbolisant une facette de l’Occident (à vous de juger si c’est pour le pire) ne peut pas être un terroriste islamiste. Voyez-vous, ce monsieur était « inconnu » des services de renseignement. On constate, depuis quelque temps, qu’une large majorité des auteurs d’attentats sont fichés S. Pas besoin de pousser l’enquête plus loin, et croyons ce gérant de brasserie sur parole !

Vous avez comme un doute ? Moi aussi. Je ne suis pas l’inspecteur Columbo, mais mon petit doigt me dit que l’homme peut mentir et que le faisceau d’indices est édifiant. L’évidence est difficile à admettre pour les aveugles. Pensez donc qu’Éric Woerth a récemment affirmé que l’affaire Merah n’était pas un acte terroriste. Du délire.

L’État islamique a lancé un appel aux autoradicalisés. Ils doivent passer à l’action n’importe où, n’importe quand. Frapper au hasard pour entretenir le climat de psychose. Les candidats au suicide, dépressifs et autres asociaux peuvent trouver là une aubaine pour partir en fanfare. À mon avis, c’est même très précisément ce qu’il s’est passé au commissariat de la Goutte-d’Or au début du mois. Et ce qu’il se passe depuis l’an dernier avec les nombreux cas de terroristes « pieds nickelés » (les marchés de Noël attaqués en décembre 2014 en témoignent).

Je ne peux pas affirmer que l’homme arrêté à Disneyland Paris cherchait à perpétrer un attentat. Mais il me paraît néanmoins très difficile de l’exclure aussi rapidement que ne l’ont fait les enquêteurs. Ce énième cas révèle que de nombreuses personnes instables émotionnellement, et animées d’une idéologie étrangère profondément mortelle, sont aujourd’hui armées. Plus qu’inquiétant. Il est à craindre que l’année 2016 ne finisse comme sa devancière s’est achevée : dans les larmes.

 
BOULEVARD  VOLTAIRE

Commentaires

  • Bien vu ! J'ai immédiatement eu le même doute ! On ne nous la fait plus !!!

  • Pas d'accord, un nouveau converti à l'Islam avec un Coran, ça paraît normal, non ? Vous auriez voulu qu'il ait dans ses affaires une Holly Bible ? Quand aux pistolets de petits calibres, ce sont bien des armes de défense, on ne peut pas tirer dans la foule avec ça. Si il n'y a pas d'autres indices, il n'y a rien à dire.
    Il est en contravention avec la législation qui réglemente très sévèrement le transport, et qui interdit formellement le port d'armes.

  • " Éric Woerth a récemment affirmé que l’affaire Merah n’était pas un acte terroriste. "

    Il n'a pas tort, rien ne prouve que Merah soit le coupable, en donnant son nom à la presse pour l'alerter, ils ont fait en sorte de le tuer pour empêcher qu'il puisse y avoir une enquête.
    Donc pour le moment, l'affaire Merah n'est ni un crime terroriste, ni un crime antisémite, c'est une opération de communication politique.

  • mais ce qui compte étant que la masse des naïfs soit convaincue que ce brave homme craignait vraiment pour sa vie lors de sa visite dans ce lieu de perdition satanique où déambulent nombre de mécérants . .!!
    salutations.

  • Dans ce cas précis, on a sciemment minimisé l'affaire (tout ne peut pas être caché mais tout peut être déformé et un évennement chasse l'autre) car il s'agissait de rassurer les touristes qui fréquentent les lieux et font tourner les affaires de Mickey !

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