Suite à la vague sans précédent de migrants, les Suédois viennent de frapper fort dans l’Europe entière : jusqu’à 80.000 migrants vont être expulsés du sol suédois, c’est-à-dire la moitié des demandes d’asile du pays.
La social-démocratie suédoise, dont on nous vend, en France, tous les mérites tant au niveau de l’intégration que de l’emploi et du système syndical, durcit le ton. Ironie des ironies, des avions « charters » renverront les migrants : le caractère « inhumain » du procédé qui choquait, en 2003, les associations de défense des étrangers en France sera celui qu’utilisera le modèle d’intégration et d’emploi de ces mêmes associations.
Les « terres promises » des migrants disent « stop » ! Certains blâment l’absence de coordination européenne, d’autres le manque d’engagement des autres pays dans la crise migratoire : la Suède et le Danemark n’en peuvent plus et les heurts s’amplifient. Récemment, c’est une des gérantes d’un centre d’hébergement qui est morte sous les coups de couteau d’un migrant de 15 ans. Dans le même temps, certains irresponsables comme Jean-Claude Juncker n’hésitent pas à renvoyer la balle aux pays de l’Union en affirmant qu’il s’est « enclenché une spirale négative dans laquelle les gouvernements nationaux restreignent leur régime d’asile pour le rendre moins attrayant que celui du pays voisin, tandis que les responsables politiques alimentent un populisme qui n’apporte que de la colère, et non des solutions ». Sacrée patate chaude…
On pourrait peut-être trouver une raison plus crédible que l’absence de coordination européenne pour justifier cette décision : les Suédois commencent tout simplement à comprendre que leur mode de vie risque d’être complètement bouleversé par l’arrivée des migrants. Ils agissent en conséquence pour le préserver !
Le Danemark n’est pas en reste, d’ailleurs, puisqu’il a remis ses contrôles aux frontières (mais où est passé Schengen, sacrebleu ?) et vient de voter une loi pour confisquer les biens des migrants au-delà de 1.340 euros… La loi a fait un tollé et une bonne vieille reductio ad hitlerum n’a pas tardé à être envoyée par le Washington Post. François Gemenne, professeur en science politique à l’université de Liège et spécialiste des flux migratoires, s’offusque : « Avec la loi danoise, on a franchi un palier supplémentaire dans l’ignominie, quasiment dans l’indifférence générale. »
Elle est belle, cette social-démocratie dont vous nous vendiez les charmes ! Malheureusement, tout comme vous, elle se confronte à la dure et violente arrivée des migrants sur notre sol. François Hollande nous a affirmé que la France était une social-démocratie : suivons le modèle de nos « grands frères », alors !
Commentaires
le sieur Gemenne s,offusque , mais il devrait pousser plus loin son indignation , par exemple en prenant chez lui quelques uns de ces pauvres clandos , et si ce monsieur a des filles , de leur dire ne pas déambuler en petite tenue dans sa belle demeure , afin de ne pas traumatiser ces beaux hommes en manque d,affection.
salutations.