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Verdun: Courage, on les aura!

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L'Ossuaire de Douaumont

Il y a un siècle commençait l’une des plus grandes batailles de la France : pour arrêter l’envahissement de ceux que l’on appelait barbares.

Ingénieur BTP
Petit-fils du Colonel Adrien Henry (Combattant, résistant, Grand-officier de la légion d’Honneur, 13 fois blessé, prisonnier, évadé, condamné à mort par la milice)
Il y a un siècle, la bataille de Champagne14-18 : les prémisses de la destruction de la famille vécue aujourd’hui ?

Il y a un siècle commençait l’une des plus grandes batailles de la France : pour arrêter l’envahissement de ceux que l’on appelait barbares. Le courage et l’abnégation des soldats français vont éviter la rupture du front.

Ce 21 février 1916 à 7 h 15 du matin, un bombardement d’une violence inouïe s’abattait sur le bois des Caures au nord de Verdun. Pour résister, quelques bataillons de chasseurs. Quatre jours plus tard, le fort de Douaumont sera pris ; la bataille s’étendra ensuite rive gauche de la Meuse au Mort-Homme et à la cote 304. Face aux divisions allemandes commandées par le Kronprinz et Falkenhayn, l’armée française va s’organiser avec les généraux de Castelnau et Pétain, puis Nivelle et Mangin ; et les soldats français vont répondre à cette agression par leur courage et leur sens du devoir.

Pour illustrer ces faits, voici quelques exemples qui honorent la mémoire des morts et des blessés. D’abord le lieutenant-colonel Driant, qui va résister au premier choc à la tête des 56e et 59e bataillons de chasseurs à pied. Voici un député cohérent, droit dans ses guêtres, qui a mis ses convictions au service de son pays. Il avait quitté les bancs de l’Assemblée nationale pour rejoindre les soldats au fond des tranchées boueuses. Il va y laisser sa vie, mais grâce à la détermination de ses hommes et malgré leur sous-effectif, ce sacrifice permettra de gagner de précieuses heures pour faire monter en ligne les renforts français.

Ensuite, des aumôniers brancardiers dont on ne parle pas souvent. Leur rôle est d’aller chercher les blessés entre les premières lignes, l’endroit le plus dangereux. C’est le cas du jésuite Paul Doncoeur, qui sauvera de nombreuses vies par son abnégation ; après la guerre, il exigera de la IIIe République que l’on reconnaisse le sang versé des catholiques. Regardons aussi le père Daniel Brottier, aumônier catholique, protégé par sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et qui donnera une nouvelle vie aux apprentis orphelins d’Auteuil.

Enfin, pensons aux soldats. Le sous-lieutenant Adrien Henry, convalescent de trois blessures en Champagne, avancera son retour au 361e régiment d’infanterie pour participer aux contre-attaques sur les flancs de Douaumont, du côté de la carrière d’Haudromont. Il sera enterré vivant suite à la percussion d’un obus de 77 tombé sur la sape. Il s’en sortira puis sera blessé gravement à une jambe et fait prisonnier un soir du mois de mai. Il s’évadera et repassera de nuit au travers des lignes avec une jambe sous attelle, au prix de fatigue, de soif et de peur, pour continuer le combat dans sa Lorraine natale. Quant à son ami d’enfance, l’adjudant Tronville, il sera mitraillé sur les barbelés en sortant des tranchées, alors qu’il encourageait ses hommes en s’écriant « En avant ! En avant ! » Son nom est sur le monument aux morts de son village, Lacroix-sur-Meuse.

Aujourd’hui, que nous disent ces hommes ? Courage, abnégation, sens du devoir pour leur patrie. L’Histoire de France a ses grands moments, ses victoires gagnées dans la douleur, ses héros méconnus. On peut en être fiers aujourd’hui.

 
B.V.

Commentaires

  • L'Europe s'est suicidée en 14-18, pour satisfaire des intérêts qui n'étaient certainement pas les siens, nous le savons (1). Le meilleur du sang européen a disparu sans être remplacé.
    J'enrage de voir que tous ces braves Français et Allemands sont morts pour rien. S'ils voyaient le spectacle de la livraison de leurs patries à l'étranger, sans combattre, ils sortiraient de leurs tombes pour retourner leurs armes contre les traîtres à la tête de leurs pays !
    N'oublions JAMAIS nos poilus !
    (1) "Si mes fils le veulent, il n’y aura pas de guerre"
    Mme ROTHSCHILD mère ( en 1914)

  • Verdun : deux de mes grands-oncles sont restés à Verdun. Un de mes grands-pères est resté aux Dardanelles, gazé le 1er juillet 1915 par les allemands venus prêter main forte aux Turcs. C’était bien la peine de donner ainsi sa vie pour garder une France libre. Aujourd’hui, ce sont nos propres dirigeants politiques qui nous privent peu à peu de nos libertés, pour organiser l’invasion de notre pays ! Qui aurait dit, il y a cent ans, à la fin de la Grande Guerre, que la France serait envahie sur ordre de notre gouvernement ?

  • Cher abad, les braves de votre famille ont donné leur vie pour la vraie France: rendons leur hommage sur ce blog.

    Notre malheureux pays est devenu en cent ans un égout maçonnique, , un cloaque infect qui me donne la nausée.

  • ces hommes aussi bien Français et Allemands furent envoyés à la grande boucherie comme du pur bétail , au début certains généraux étaient de véritables incompétents , quelle énorme perte pour l,europe et son avenir .
    je me demande si nombre de jeunes de notre époque supporteraient un tel sacrifice . . .!!
    que penseraient tous ces soldats tombés pour leur pays respectif en voyant le paysage actuel??
    salutations.

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