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L’historien Joshua Rubenstein : Staline voulait sa "solution finale"

 

Et il aurait fini dans un bunker à Berlin ?

Si le dictateur soviétique n’était pas mort le 5 mars 1953, des millions de Russes auraient été déportés en Sibérie, simplement parce qu’ils étaient juifs.

 

Svetlana Alliluyeva, la fille de Staline, raconte qu’au moment de mourir celui qu’une propagande enamourée avait baptisé le petit père des peuples a ouvert une dernière fois les yeux. Son regard « à la fois fou et méchant  », dit-elle, a balayé l’un après l’autre tous les dirigeants qui se trouvaient au pied de son lit et il a levé le doigt en un geste de menace qui a glacé d’effroi tous ceux qui étaient venus assister à ses derniers instants. Puis – au grand soulagement de tous – il a rendu l’âme.

C’est l’un des passages surprenants du livre que l’historien américain Joshua Rubenstein vient de publier aux États-Unis, Les Derniers Jours de Joseph Staline. Jusqu’au bout de son dernier souffle, celui qui restera comme l’un des dictateurs les plus sanglants de l’histoire aura fait régner la terreur, non seulement dans son peuple, mais surtout dans son entourage immédiat.

 

Des trains prévus pour les convois de déportés

Ce que rappelle ce livre, c’est aussi comment la mort a empêché le numéro un soviétique de rivaliser une fois de plus dans l’horreur avec Hitler. Tout était prêt, en effet, pour déporter en Sibérie et au Kazakhstan deux millions et demi de juifs russes. Des camps, proches du cercle polaire, avaient été construits et d’autres, agrandis. Des gardes-chiourmes avaient été engagés. Des trains prévus pour les convois de déportés. Dans les dernières semaines de sa vie, Staline, qui avait déjà envoyé au goulag deux millions et demi de personnes, dont 35 000 enfants, s’apprêtait à doubler, avec les rafles de juifs, le chiffre de ces hommes et de ces femmes promis à une mort plus ou moins lente.

En fait, comme souvent dans sa conduite impitoyable du peuple immense de l’empire soviétique, Staline avait besoin, pour ranimer l’esprit combatif de ses fidèles, d’un nouvel ennemi de l’intérieur.

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Commentaires

  • Gros bémol : Staline et son régime n'ont pu naître et prospérer que "grâce" aux Juifs qui composaient de 60% à 90% de toutes les premières instances communistes dès 1917 (relire Soljenitsyne - Deux cents ans ensemble). Les responsables des Goulags étaient tous juifs, notamment ceux du Goulag de la Mer Blanche, de même que les responsables de l'Holodomor, ou encore de la police politique…Sans les Juifs, il n'y aurait jamais eu de régime bolchevique en Russie !
    L'auteur de ce probable bobard est davantage préoccupé de victimes juives virtuelles et inexistantes que des 20 millions de Russes de souche envoyés (réellement eux ) à la mort par ses congénères bolcheviques ! Quelle hypocrisie !

  • C'est tout de meme surprenant, quand on sait que Lazare Kaganovitch, son bras droit et responsable de la mort de millions d'Ukrainiens (Holodomor) etait Juif.

  • Staline se servait des juifs, mais s'en méfiait.

    Sous les tsars, il y a toujours eu des pogroms dans les campagnes. Ainsi que des accusations de crimes rituels.

  • On voit parfaitement les objectifs de ce conte !
    La " solution finale " a bien été appliquée, mais aux Russes !

  • Personne ne se risque à faire pareil constat et pourtant il s'impose : ce n'est pas l'homme et le personnage inlassablement désigné à la vindicte des foules dans l'Occident tout entier qui fut le champion hors concours du bien mal nommé antisémitisme .
    Le dictateur géorgien connaissait trop bien les " élus " pour les apprécier . Il leur réservait souvent de fort laides besognes avant de les éliminer impitoyablement .
    Point ne faut feindre l'indignation ; un système socialiste voit nécessairement dans les fils d'Israël des ennemis .
    On m'objectera que ce sont eux qui propagent l"utopie .

  • @Albert
    Oh pas seulement l ' utopie, mais la pratique.
    Le bolchevisme ou socialisme est leur meilleur allié, sinon ils ne le propageraient pas.
    Je comprends que cela vous dérange Albert, vous l' admirateur des dirigeants communistes qui exterminent d ' abord leur peuple, ou leur supposé peuple.

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