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Heidegger : le philosophe qui brûlait les livres

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Rémy Valat, auteur, essayiste ♦

« La vie, dans sa force primitive, est plus profonde et plus pleine que le processus de connaissance, et toute notre philosophie souffre bien sûr encore de se laisser dicter les problèmes qui continuent de la préoccuper par des connaissances reconnues – de telle sorte qu’ils sont d’emblée biaisés et souffrent de paradoxes…. C’est dans le radicalisme seulement que tout ce qui est grand prend racine ». Martin Heidegger, lettre à son épouse, Elfride Heidegger, 13 septembre 1919.

Une biographie fait le point sur un sujet controversé : Martin Heidegger, l’homme et son œuvre . Guillaume Payen, docteur en histoire, chercheur associé au centre Roland Mousnier (CNRS-Paris Sorbonne) et chef du pôle histoire du centre de recherche de l’École des officiers de la Gendarmerie nationale, a travaillé pendant douze années sur un sujet difficile et polémique.

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J’ai pu lire ici ou là sur internet des critiques négatives à l’encontre de ce travail qui « ose » s’attaquer au grand Heidegger en somme. Même si les recherches post-doctorales de Guillaume Payen ont été financées par la Fondation pour la mémoire de la Shoah (nous nageons, il est vrai en lisant ce livre entre les lignes, dans l’océan de la bien-pensance), la biographie Martin Heidegger. Catholicisme, révolution nazisme ne mérite pas le dénigrement : il s’agit au contraire d’une étude très documentée et argumentée. Les connaissances linguistiques de l’auteur en allemand lui ont permis de consulter des archives inédites et des publications produites en cette langue et de rectifier sans les surinterpréter les termes allemands difficilement traduisibles en français avec toute leur portée et leur sens.

L’auteur est parvenu à dépeindre honnêtement, grâce à l’abondance des sources brutes produites par Heidegger lui même, l’univers mental du philosophe. Quel que puisse être l’avis du lecteur sur Martin Heidegger le travail de Guillaume Payen est une base solide et de qualité pour asseoir sa propre réflexion.

La pensée d’Heidegger est le fruit d’une évolution personnelle et d’une époque radicales : une philosophie qu’il faut malheureusement- pour en apprécier la saveur- dissocier du penseur. Martin Heidegger était un être porté par l’ambition et l’orgueil, un opportuniste sélectionnant ces relations (même intimes) pour les mettre à son service, pour les rejeter ensuite si nécessaire et sans vergogne : après avoir été le protégé d’Edmund Husserl, Heidegger se séparera de son mentor sitôt assis à sa place (1928), sans oublier Karl Jaspers. N’assumant pas son passé politique, il minimisera son rôle en qualité de recteur de l’université de Fribourg (1933-1934) : de l’application des mesures raciales (sanctionnant Elisabeth Blochmann, un enseignante nationaliste et patriote née de parents juifs) à l’autodafé des livres interdits par le régime nazi, Heidegger, l’homme cultivé, le philosophe prend une part active et même anticipe les décisions ministérielles. Si le philosophe radical et révolutionnaire a produit des monuments de la philosophie, l’homme ivre de démesure n’est jamais devenu le guide spirituel de l’Allemagne.
Faut-il pour autant brûler Heidegger ? Certes, non. Guillaume Payen tort le cou aux allégations d’Emmanuel Faye qui affirme que le philosophe a introduit le nazisme dans la philosophie, c’est plutôt le contraire. Heidegger, comme Ernst Jünger, sont aussi le fruit de l’expérience de la guerre, de la « primitivité de l’existence » : « Aujourd’hui et ces dernières semaines, à un moment où l’on se voit réduit à sa plus simple et sa plus originelle existence (Existenz) tous les critères de choix mesquins et les ménagements inspirés par la crainte sont balayés – dans la primitivité de l’existence (Dasein), le sens ultime donné aux choses se rapproche (de nous) avec une immédiateté, une force et une univocité en conséquence » (lettre à Elfride, 4 septembre 1918). Ils sont aussi le produit d’un amour de la patrie, du Heimat (le terroir, le chez soi…).
Heidegger restera pour la postérité un des plus grands philosophes contemporains, dont l’influence n’est pas démentie et la lecture du livre de Guillaume Payen me porte à croire que Martin Heidegger, pour avoir pataugé dans la boue de la médiocrité de la condition humaine, a cependant mis dans son travail philosophique le meilleur de son « être », de son intuition sur l’essence des choses. De l’autre côté du Rhin, Martin Heidegger, comme Karlfried Graf Dürckheim ou maître Eckhart (dont Heidegger était épris de l’œuvre) sont autant d’étoiles lointaines indiquant une voie dans la nuit noire de la mort spirituelle qui guette l’Occident.

METAMAG

Commentaires

  • Rude tâche que de réagir en quelques lignes sur ce philosophe aussi immense que difficile à lire ! Exemple : "Ce pour quoi l'angoisse s'angoisse est l'être-au-monde lui-même" (Sein und Zeit) :-)) Je conseille la lecture de ses exégèses (nombreuses
    dans les publications de la ND, notamment un N° de Nouvelle Ecole de 1982)
    J'ai cependant sélectionné quelques lignes d'actualité :
    "La décadence spirituelle de la terre est déjà si avancée que les peuples sont menacés de perdre la dernière force spirituelle, celle qui leur permettrait du moins de voir et d'estimer comme telle cette décadence/.../
    "…l'obscurcissement du monde, la fuite des dieux, la destruction de la terre, la grégarisation de l'homme, la suspicion haineuse envers tout ce qui est créateur et libre, tout cela a déjà été atteint, sur toute la terre, de telles proportions, que des catégories aussi enfantines que pessimisme et optimisme sont depuis longtemps devenues ridicules." (Introduction à la métaphysique)

  • Machiavel avait hélas raison. Les hommes qui savent voir sont rares. Vous louez Payen qui n'a rien compris à Heidegger. C'est votre droit. Mais on a aussi le droit de se crever les yeux pour ne plus voir et ce n'est pas une obligation. Si je vous écris c'est parce que votre réflexion est symptomatique de la pensée aveuglée des philosophes d'aujourd'hui. Le jugement de Payen sur Faye est une aberration, celui qu'il porte sur Heidegger est un contresens. Heidegger n'a pas mené une existence parallèle au cours historique du nazisme. Heidegger à trente ans, immédiatement après l'écrasement de la révolution socialiste par les forces de la droite allemande, a créé le courant de l' "Eglise invisible" qui conduira à toutes les horreurs du national socialisme. Le nazisme a été cette église invisible dont je ne peux en quelques lignes vous détailler la réalité secrète. Heidegger n'a pas eu des velléités révolutionnaires comme le dit Payen. Avec les membres de son Eglise invisible il a fait la révolution qui grâce à l'extermination des Juifs et des chrétiens ne devait pas avoir de "retour" cf. l'hymne au feu de 1933). Il s'est voulu libérateur de l'oppression de l'espèce juive ("Art" en allemand). il a pris pour modèle d'accomplissement dans l'histoire la lettre de Saint Paul aux Thessaloniciens et son action d'évangélisation (la venue de l'Antichrist avant que ne vienne le "dernier dieu"). Il s'est identifié au philosophe libérateur de son peuple dépeint par Platon dans la République. Il a comme l'Eglise pratiqué la guerre et le bûcher mais au nom d'une autre croix, la croix gammée. Il s'est pensé comme l'accomplisseur de l'apocalypse interprétée à travers la phénoménologie de l'esprit de Hegel et dont le but était maintenant sa "parousie" en tant que nouveau et dernier Dionysos. La raison de l'œuvre est à chercher dans les humiliations de son ambition et de sa vie affective depuis 1905. Remontez dans son adolescence dont aucun biographe n'a su rendre compte et vous comprendrez mieux. Mais pour cela il faut avoir la patience de chercher et tout cela ne se fait pas en quelques années. Il y faut presque une vie. Pour avoir révélé Heidegger aucun éditeur n'a voulu me publier depuis dix ans. Aussi quand je parle d'aveuglement, croyez-moi je sais de quoi je parle. Heidegger croyait en éliminant les Juifs et le Christ pouvoir revenir à ce qu'il croyait être l'innocence grecque, le bonheur initial de l'humanité analogue dans son esprit à celui qu'il avait connu dans son enfance avant d'aller au séminaire à Constance. La transcendance du Dieu chrétien niée dès 1911, il a cru être appelé par l'être à être le libérateur de son peuple et progressivement le libérateur de la planète de la prétendue oppression chrétienne. Le Christ étant pour lui le fer de lance de la haine juive dressée contre l'espèce aryenne. Et il a mis en pratique ce qu'il pensait. Plus exactement il l'a fait réaliser par son premier disciple, son associé intime dans sa guerre titanesque: Hitler. Avec lui il a conduit la "gigantomachie" qui pour qu'il puisse réaliser son Royaume terrestre devait commencer par "l'assaut du ciel" (cf. Commentaire de Trakl, 1953). L'action de l'Antichrist devait précéder l'instauration du Royaume du dernier Dieu. Cette vision du monde en devenir se nomme une forme de paraphrénie. Elle est le résultat d'un traumatisme violent survenu dans l'enfance ou dans l'adolescence. Pour Heidegger nous connaissons le moment précis: l'année 1905 lorsque son "paternel ami", le recteur des études Conrad Groeber a été muté sans raison apparente dans une autre paroisse de la ville et n'a plus eu la possibilité de s'occuper des adolescents du foyer Saint Conrad, internat du petit séminaire de Constance. A partir de ce moment la "raison de l'œuvre" a chassé "la raison dans l'œuvre"(cf. Le mot de Nietzsche:"Dieu est mort"), et Heidegger a été mû par un comportement paranoïaque paroxysmique très dangereux. Mais comme il faisait agir son disciple endoctriné par ses paroles sur l'être, substitut de Dieu" mises à la portée d'un public très simple comme Heidegger à l'instar de maître Eckhart savait le faire, personne ne l'a vu. A la suite d'un accord secret (révélé dans son cours de 1934 sur la logique en quête de l'essence de la langue) il a adressé ses directives à Hitler par des éléments choisis des poèmes de Hölderlin, noyés pour les profanes non initiés et non informés dans les commentaires de Nietzsche et de Hölderlin. Pourquoi a-t-il agi ainsi ? Parce qu'il n'avait pas envie de se faire tuer s'il révélait le but de son action. peu lui importait que son disciple meure. Ce qui comptait pour lui c'était son règne terrestre et lui seul, sa victoire sur le Christ et sur l'ennemi: la Judée. Tout cela est ouvertement dit dans l'œuvre dite et écrite de Heidegger mais en termes souvent cryptés, pas toujours. Oh! si peu cryptés, qu'il est très facile de percer le secret comme on a percé celui des "sanglots longs des violons de l'automne" précédant le débarquement en Normandie. Mais nos philosophes n'ont pas le sens de la guerre. Ils ne savent pas ce que signifie conduire une politique d'extermination et une guerre d'anéantissement. Alors ils passent à côté de ce qu'ils lisent. J'ose espérer que vous aurez la curiosité de comprendre ce que je vous ai dit et la patience d'attendre d'avoir beaucoup travaillé chronologiquement sur l'œuvre de Heidegger avant de juger. Avec toute mon amitié,
    Michel

  • Vous vous trompez, je ne suis pas l'auteur de ce livre sur Heidegger! Je ne fais que reproduire cet article sur mon blog. Je ne prends pas parti.
    Amicalement

  • J'ai adressé ma critique à l'auteur de la lecture du livre de Payen pour lui permettre de redresser son jugement. Je sais très bien que vous n'êtes pas l'auteur du livre mais vous êtes la vulgarisatrice du jugement de Rémy Valat sur ce livre. J'ai déjà dit à Payen ce que j'avais à lui dire. Sur votre blog je m'adresse donc à Rémy Valat que vous citez. Je suppose que vous n'avez pas cité la critique de Rémy Valat par hasard. Si vous l'avez relevée c'est parce qu'elle correspondait à une attente de votre part. Donc la critique que j'ai faite à la fois de Valat et de Payen ne peut vous être que bénéfique. Reporter le jugement de quelqu'un sans prendre parti ça n'existe pas. Veillez-y!
    Michel

  • Je ne connais pas suffisamment Heidegger pour prendre parti.

  • Michel Bel ,
    Je vous ai lu avec intérêt et j'admire votre interprétation de l'oeuvre de Heidegger .
    Quitte à vous chagriner quelque peu j'avoue la connaître bien mal , ayant préféré la fréquentation des écrits de Nietzsche à celle du maître de Fribourg-en-Brisgau .
    Avec ou sans Heidegger - et Nietzsche - le paganisme demeure la vraie spiritualité de l'Europe et il s'impose jusque chez les penseurs les plus prestigieux de l'Eglise .
    " Le fatras de la juiverie "( Schopenhauer dixit ) est sans prise sur l'Européen de bonne race .
    Cordialement .

  • Admettons que les " nazis " aient jeté au feu certains livres .
    Seraient-ils les seuls à avoir commis ce crime ?
    Jadis chrétiens et musulmans rivalisèrent d'ardeur pour supprimer les bibliothèques où le savoir antique était conservé . La parole de Dieu était plus importante que les sciences profanes . Ils en étaient les détenteurs , n'en doutez pas .
    Plus près de nous les émules de Cohn-Bendit et de Krivine saccagèrent et brûlèrent des ouvrages souvent rares détenus par des bibliothèques universitaires .
    - visiter la maison de la famille Marx à Trêves . Tout y a été conservé en parfait état , les meubles comme les livres . Les barbares nazis étaient apparemment des personnes fort convenables .

  • Pourquoi avoir rejeté ma réponse à Monsieur Albert montrant clairement que ce qu'il affirme n'est que mensonges? C'est de la lâcheté de votre part. Michel, 22.04.2016

  • Tous ces commentaires sont très intéressants. Ils oublient simplement une chose: l'hécatombe de 55 millions de morts due pour une très grande part, - en association avec les autres forces de l'axe -, à la création par Heidegger du mouvement nazi en 1920 et à la direction de ce parti de manière secrète et cryptée pour les non initiés aux arcanes du mouvement. Heidegger pour satisfaire à la fois son désir de vengeance envers le Christ, son ambition de domination planétaire et sa haine "recuite" comme il la nomme, a pratiqué la réalisation de l'apocalypse afin d'éradiquer les Juifs de la planète, considérés par lui comme des obstacles à sa volonté de puissance afin de réaliser son royaume en tant que "dernier dieu". Tout est dit dans son œuvre, il s'agit de la lire. Et il invite ses lecteurs à suivre ses "chemins". Peut-on être plus clair? Ne pouvant faire le travail seul il a contraint par la ruse et par la force le peuple allemand à réaliser ce qu'il a appelé la "mission" qui lui incombait en se cachant derrière les voiles pourtant bien transparents des prétendus commentaires poétiques. Pour ne pas être inquiété il a caché sa fonction de président du Reich derrière le personnage fantoche d'Hitler qui, subjugué par son savoir, lui obéissait au doigt et à l'œil. Méphisto et son nouveau Faust ont mené le bal de l'holocauste avec une joie qui n'a même pas été dissimulée. Prétextant fêter le centenaire de la mort de Hölderlin Heidegger s'est réjoui en juin 1943 de l'extermination des Juifs après l'évacuation du ghetto de Varsovie. Hölderlin qu'il considérait comme un prophète voyait sa vision de l'avenir réalisée. Heidegger exultait. Hélas pour lui, c'était le commencement de la fin de son mouvement et de son régime d'oppression qu'il avait présenté cyniquement comme l'avènement d'un monde où la beauté serait reine. Voulant concilier Schiller et Bernhardi il a réalisé l' "anus mundi". Tout cela a été dissimulé derrière un langage feutré inaccessible au premier abord pour les gens non initiés au mouvement. Fort heureusement son langage codé qu'il serait stupide de lire au premier degré - il nous invite tout au long de son œuvre à ne pas le faire - est facilement décryptable. Pourquoi refuser de suivre des conseils alors que depuis le paragraphe 77 d'Être et temps il nous invite à décoder son langage symbolique? "Ce qui pénètre dans le fond de la vitalité échappe à une exposition exotérique, d'où il s'ensuit que toute terminologie n'est pas vulgarisable, qu'elle est symbolique et inévitable" (NRF, p. 468). Jusqu'à quand allons-nous donc rester les yeux fermés? A moins que certains déjà ne cachent leur compréhension réelle de la pensée diabolique de Heidegger derrière une ignorance apparente afin de suivre les intentions exprimées dans ses chemins criminels avec plus de facilité.

    Michel, 20.04.2016

  • Vous me jugez un peu vite et avec malveillance.
    Sachez donc que je n'ai rejeté AUCUN de vos commentaires. Votre accusation est malhonnête et sans fondement.

  • https://www.tripadvisor.fr/Attraction_Review-g187394-d191073-Reviews-Karl_Marx_House-Trier_Rhineland_Palatinate.html#review_362617665



    “Marx l'Apatride en version high-tech”
    Avis publié: Il y a 1 semaine
    Patrick D:
    Musée de conception moderne avec beaucoup d'audiovisuel.
    Aucun meuble, peu de souvenirs car tout a été dévasté du temps des nazis.
    Les commentaires et les explications sur la vie et l'œuvre de Mars sont assez rudimentaires, insipides, finalement peu intéressants.
    Le 2 éme étage consacré au " rayonnement" ou plus exactement à la diffusion des idées et de la doctrine de Mars sont plus étoffées , bien mieux structur'ées et mérite la visite.
    A signaler un tarif senior a 2€50 au lieu de 4€ non affiché
    Audio guide inclus, nécessaire car tout est dans la langue de Goethe
    Visité en avril 2016

    Merci Patrick D. Voisins-le-Bretonneux, France

    _____________________
    Quand on fait preuve d'autant d'ignorance et de mauvaise foi que Monsieur Albert, comme le démontre ce dernier témoignage sur la maison de Karl Marx à Trèves, il vaut mieux , je crois, apprendre à se taire et chercher à s'informer avant de parler.

    Michel

  • Monsieur Albert est presque un croulant .
    Il a lu dans le texte les écrits canoniques de Marx alors qu'il était secrétaire de l'aumônier pendant son service militaire à Tübingen .
    Il avait auparavant visité la maison du grand homme à Trêves et il n'a rien vu de ce que vous décrivez .
    Les installations dont vous faites état sont peut-être dues au Prof. Ernst Bloch , le maître marxiste expulsé de RDA .
    Je profite de l'occasion pour vous signaler que
    - le " nazisme " était un mouvement fort composite où les " odinistes " ( néo-païens ) avaient une influence négligeable .
    - la guerre mondiale a été voulue par des cercles fort divers ( essentiellement les usuriers apatrides dont le système était menacé )
    Least but not last , ma sympathie irait plutôt aux partisans du Front Noir , aux adeptes d'une union germano-russe contre l'Occident .
    Albert se fout de vos appréciations .

  • à Michel ,
    Vous connaissez peut-être , Heidegger passablement
    Un esprit soperficiel comme le mien se conteente de propos clairs et directs :
    " le peuple juif est celui qui possède la force vitale la plus tenace ...ul prend parti , librement , par une profonde intelligence , pour tous les instincts de décadence ..ils ont su se mettre à la tête de tous les mouvements de décadence ... la décadence n'est qu'un moyen : ces hommes ont un intérêt vital à) rendre l'humanité malade "
    ( L'Antéchrist . 24 )
    Consultez les écrits de Moses Hess et certains écrits de Karl Marx . Un racisme anti-européen abominable s'y exprime ouvertement . Vous pourrez alors exprimer un jugement équitable sur Heidegger ( et quelques autres )
    Je vous signale - très charitablement - que Louis-Ferdinand avait bien mieux compris ce qu'il vivait que tous ces Allemands ( ou prétendus tels ) que nous avons évoqués .
    "Lernen, lernen , noch lernen " comme disait l'autre .

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