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Pour l'abandon définitif des dissections au collège et au lycée

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Jean SERVANT
France
41 740
signataires

En novembre 2014, le ministère de l'éducation nationale communiquait enfin la loi découlant d'une directive européenne et interdisant les dissections sur Vertébrés entiers élevés dans le seul but d'être disséqués.

Une organisation syndicale enseignante est parvenue à trouver une faille dans l'application de la directive afin de défendre le droit à vagabonder dans les entrailles d'une souris et défendre ainsi l'idée que l'intérêt de la dissection prévaut sur l'intérêt à vivre des souris.

Au delà de l'anatomie que les élèves oublieront quelques semaines après la dissection, ce qui s'imprimera en eux est l'idée selon laquelle la force fait le droit et que la vie même des êtres sensibles est méprisable devant l'intérêt à observer des ovaires ou une vessie.
Ils apprendront aussi à obéir lorsqu'une autorité leur demandera de mettre en oeuvre des actions allant à l'encontre de leur sens éthique.
Ils apprendront à réifier un animal au nom de "la confrontation avec le réel"
Au final ils retiendront que la vie d'un être sensible ne vaut pas grand chose (précisément 1,97 € par souris*)

La ré introduction de cette pratique archaïque renforce la pensée discriminante visant à mépriser les intérêts capitaux des individus qui n'appartiennent pas au bon groupe biologique, ici les non humains, pour le profit hautement dispensable des élèves. Cette idéologie "spéciste" est pourtant condamnée par l'association des psychologues de l'éducation nationale**. 

Par la défense du droit à tuer des êtres sensibles pour des prétendus intérêts pédagogiques, est balayé d'un revers de main toute tentative d'éducation à l'empathie, au souci de l'autre, et aux valeurs qui fondent notre commune humanité. N'est-ce pourtant pas l'urgence d'aujourd'hui ?

Il existe de nombreuses alternatives (modèles physiques ou virtuels) à la dissection.

Pour ces raisons nous demandons l'abolition des dissections dans les établissements d'enseignement primaire et secondaire. En accord avec la directive européenne 2010/63/UE nous vous demandons de mettre un terme à cette pratique.

Si d'aventure les dissections devaient persister dans les écoles, collèges et lycées, alors nous demandons à ce que les élèves désirant disséquer soient contraints à formuler par écrit une demande signée mentionnant qu'ils sont pleinement conscients des alternatives mais qu'ils estiment que leur volonté à disséquer prévaut sur la volonté de vivre d'un être sensible.

 

Commentaires

  • Abandon des dissections dans les avortoirs surtout.

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