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Tintin en colère à la une du dernier numéro d’Eléments

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14/05/2016 – FRANCE (NOVOpress) : C’est un Tintin déterminé, brandissant une arme de poing, qui fait la une du dernier numéro d’Eléments titré : « Je suis la guerre. Oser désigner l’ennemi », référence qui n’échappera pas aux lecteurs de Carl Schmitt ou de Julien Freund et dont voici l’éditorial :

« Voici des années, des décennies peut-être, qu’on répète que « ça ne peut plus durer », que « ça va craquer », que « nous sommes en 1788 », qu’« on danse sur un volcan ». Et pourtant, tout continue. (…) On se traîne, on grogne, on déprime, mais on vit plus que jamais sous l’horizon de la fatalité. Le désespoir n’engendre que la résignation. (…)

Dans cette époque molle, souple, flexible, précaire, où l’on préfère les formes rondes aux formes droites, on déteste la verticalité. On aime le vocabulaire maternel : le dialogue, la compréhension, la tolérance, l’accueil, l’ouverture, quitte à se montrer féroce avec ceux qui ne communient pas dans l’idéal du magma. Terrorisme du Bien, compassionnel et lacrymal à tous les étages. Le sentimentalisme a tué le sentiment, tout comme la sensiblerie a tué la sensibilité. (…)

« Les attentats, qui viennent çà et là troubler la torpeur ambiante, sont un révélateur remarquable. Ils ne suscitent pas le désir de prendre les armes, ils n’aiguisent pas les volontés, mais ouvrent les vannes d’un Niagara de pleurs. On allume des bougies, on récite des hymnes à l’amour, on fait des minutes de silence, on organise des « marches blanches » et autres pitreries. On ne chante pas le Dies Irae, mais Give Peace a Chance.

Eléments 160 Couv « Homo festivus, quand il est pris pour cible, n’a qu’un souci : montrer comme on est injuste avec lui, alors qu’il est si gentil. Dans le monde des bobos, il y a quelques cerveaux et beaucoup de ventres. On demande des colonnes vertébrales.
On est en guerre, paraît-il. Mais pour l’immense majorité de nos concitoyens, la guerre est un gros mot, une réalité du passé. Personne ne veut la guerre. C’est pourquoi on proclame que les méchants ne nous empêcheront pas de rigoler, d’aller en discothèque et de boire un verre sur les terrasses. Ah, mais !
 On est en guerre, mais contre qui ? Il y a apparemment un ennemi, mais on s’applique à ne jamais donner son nom. Pour brouiller les pistes, on préfère montrer du doigt des abstractions. On fait la guerre au « terrorisme », au « fanatisme », à la « radicalisation », à la « haine ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Le terrorisme n’est pas un ennemi, c’est seulement un moyen auquel l’ennemi a recours. (…)

« À « Nuit debout », on multiple les assemblées populaires sans peuple (le peuple doit se lever tôt le matin). On refait le monde dans la stratosphère, ce qui est sympathique, mais en réclamant simultanément la fin de la logique du profit et l’abolition des frontières – comme si le capitalisme, qui lui ne dort jamais, pouvait s’en laisser remontrer en matière de sans-frontiérisme ! Des mots contre les maux. (…) Mais de révolution, il n’est bien sûr plus question. (…) La grève générale de Mai 68 est plus loin que jamais, et ceux qu’on appelle encore des gauchistes ne sont plus aujourd’hui que des libéraux qui veulent seulement que le marché s’ouvre encore plus aux exigences du « désir ». Le peuple, le vrai peuple, voudrait conserver sa sociabilité propre, préserver ses manières de vivre, ses valeurs partagées. »

Le sommaire de ce n° 160, daté de mai-juin 2016, est à consulter ici. Eléments (pour la civilisation européenne), une revue des idées à lire sans modération.

Commentaires

  • La lamentable Azoulay, qui doit avoir le qi d ' une huître, inconvénient compensé pa sa méchanceté et la puissance des réseaux auxquels elle appartient, a fustigé aujourd'hui " l ' extrême-droite " et la " radicalisation " des jeunes. Sa déclaration a été faite de telle sorte que les sujets de la " radicalisation " étaient logiquement les éléments " d ' extrême-droite ".

  • Il est urgent de constituer dès maintenant un tribunal du peuple français chargé de la préparation des dossiers d'accusation de tous ces traîtres.

  • Tintin en colère , de quoi jeter l,effroi dans la sphère boboïde , et celle des pleurnicheurs , et autres porteurs de bougie toujours prêts au dialogue . .!!
    salutations.

  • Un numéro à lire à tout prix ! ELEMENTS dérange souvent, mais invite à réfléchir, bien que je ne sois pas d'accord avec AdB sur son approche de l'islam ! Je suis plutôt proche du racialiste Guillaume FAYE sur cette question.
    …"C'est mal récompenser un maître que de rester son élève" (Nietzsche), cité par AdB lui-même !

  • Adb est un personnage très louche.
    Ses analyses sont teintées de marxisme et de réflexions simplistes.

  • Je ne reproche rien à Alain de Benoist si ce n'est d'avoir pris ses distances avec les analyses racialistes qui attirèrent l'attention sur la ND
    Il pouvait difficilement l'éviter sans se condamner à la réprobation unanimes des grandes consciences , tarifées , de l'Occident .
    Le personnage a découvert Marx tardivement tout en faisant mine d'ignorer le racisme virulent de certains de ses écrits .
    Peu importe !
    Je donne la masse indigeste des oeuvres d' Alain de Benoist l'ouvrage majeur de J-Ph Rushton .

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