Par lefigaro.fr avec Reuters
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Paul Ryan, président républicain de la Chambre des représentants, a décidé de voter pour Donald Trump lors de l'élection présidentielle du 8 novembre, malgré leurs désaccords.
«Nos divergences ne sont pas un secret. Je ne prétendrai qu'il n'y en a pas. Et, quand j'en ressentirai le besoin, je continuerai à dire ce que je pense. Mais le fait est que, sur les thèmes qui constituent notre programme, nous avons plus de points communs que de désaccords», écrit-il dans les colonnes d'un journal du Wisconsin.
Paul Ryan était le seul dirigeant républicain au Congrès à ne pas s'être encore rallié à la candidature de Donald Trump.
Evoquant de multiples conversations au cours des dernières semaines, Ryan explique qu'en «se concentrant sur les questions qui rassemblent les républicains, nous pouvons travailler ensemble pour guérir les fissures qui se sont développées pendant la primaire (...)». «C'est pourquoi je voterai pour lui cet automne», conclut-il.
Donald Trump s'est réjoui de l'annonce sur son compte Twitter: «Formidable d'avoir l'appui et le soutien de Paul Ryan. Nous allons tous les deux travailler très dur pour rendre l'Amérique grande à nouveau!»
La décision de Ryan devrait convaincre d'autres républicains jusque-là réticents à se ranger derrière le milliardaire d'admettre qu'il est désormais bel et bien le seul candidat susceptible de remporter l'élection présidentielle pour le Grand Old Party (GOP).
Un coup dur pour les «Never Trump»
Elle fournit aussi à Trump l'occasion de se montrer sous un nouveau jour, comme un homme capable de rassembler à l'approche de la Convention nationale républicaine qui se tiendra à Cleveland en juillet, et à laquelle beaucoup de leaders conservateurs prévoient de ne pas se rendre.
Le ralliement de Ryan marque de ce point de vue un coup dur pour les partisans du «Never Trump» (Jamais Trump), qui essayaient sous l'égide de Mitt Romney, candidat malheureux en 2012, d'ouvrir une troisième voie pour les républicains qui refusent de voter pour lui.
Côté démocrate, le chef du parti au Sénat, Harry Reid, a dénoncé le geste de Ryan comme «une capitulation abjecte», ajoutant: «Le GOP est le parti de Trump maintenant».
Des réserves demeurent dans le parti conservateur à l'égard de l'homme d'affaires new-yorkais, particulièrement sur le ton provocateur de sa campagne et ses prises de position sur l'immigration. «J'espère que la campagne va améliorer son style à mesure que nous avançons, et être une campagne dont nous pouvons tous être fiers», a confié Ryan à l'Associated Press.
«Nos divergences ne sont pas un secret. Je ne prétendrai qu'il n'y en a pas. Et, quand j'en ressentirai le besoin, je continuerai à dire ce que je pense. Mais le fait est que, sur les thèmes qui constituent notre programme, nous avons plus de points communs que de désaccords», écrit-il dans les colonnes d'un journal du Wisconsin.
Paul Ryan était le seul dirigeant républicain au Congrès à ne pas s'être encore rallié à la candidature de Donald Trump.
Evoquant de multiples conversations au cours des dernières semaines, Ryan explique qu'en «se concentrant sur les questions qui rassemblent les républicains, nous pouvons travailler ensemble pour guérir les fissures qui se sont développées pendant la primaire (...)». «C'est pourquoi je voterai pour lui cet automne», conclut-il.
Donald Trump s'est réjoui de l'annonce sur son compte Twitter: «Formidable d'avoir l'appui et le soutien de Paul Ryan. Nous allons tous les deux travailler très dur pour rendre l'Amérique grande à nouveau!»
La décision de Ryan devrait convaincre d'autres républicains jusque-là réticents à se ranger derrière le milliardaire d'admettre qu'il est désormais bel et bien le seul candidat susceptible de remporter l'élection présidentielle pour le Grand Old Party (GOP).
Un coup dur pour les «Never Trump»
Elle fournit aussi à Trump l'occasion de se montrer sous un nouveau jour, comme un homme capable de rassembler à l'approche de la Convention nationale républicaine qui se tiendra à Cleveland en juillet, et à laquelle beaucoup de leaders conservateurs prévoient de ne pas se rendre.
Le ralliement de Ryan marque de ce point de vue un coup dur pour les partisans du «Never Trump» (Jamais Trump), qui essayaient sous l'égide de Mitt Romney, candidat malheureux en 2012, d'ouvrir une troisième voie pour les républicains qui refusent de voter pour lui.
Côté démocrate, le chef du parti au Sénat, Harry Reid, a dénoncé le geste de Ryan comme «une capitulation abjecte», ajoutant: «Le GOP est le parti de Trump maintenant».
Des réserves demeurent dans le parti conservateur à l'égard de l'homme d'affaires new-yorkais, particulièrement sur le ton provocateur de sa campagne et ses prises de position sur l'immigration. «J'espère que la campagne va améliorer son style à mesure que nous avançons, et être une campagne dont nous pouvons tous être fiers», a confié Ryan à l'Associated Press.
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Commentaires
" le Gop est le parti de Trump maintenant " hurle le démocrate Harry Reid.
De quoi se mêle - t-il ? Ou est - ce l ' aveu que le Gop était un faux parti, annexe du parti démocrate ?
Hillary a du souci à se faire ! Trump l'écrasera dans le sprint final. Du moins je l'espère !
"capitulation abjecte" relate le sieur Reid , il me fait penser à nos chers élus de gauche , qui emploient les mêmes mots pour critiquer ce qui leur déplait . .!!
salutations.
Encore une bonne nouvelle qui nous vient des USA ! Croisons les doigts pour Trump !
Et, ce qui est encore plus intéressant, c’est que les masques tombent : Reid est obligé d’avouer qu’il y avait bien, comme en France entre l’UMP et le PS-PC-Verts, une collusion entre les prétendus Démocrates et les prétendus Républicains : ils font semblant d’être adversaires mais en sous-main ils s’entendent pour faire élire les candidats qu’ils ont choisi ensemble ! Trump les a obligés à se démasquer !