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LE SCAN POLITIQUE - Le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, voit un rapport entre les violences survenues à Marseille et la résurgence du sentiment nationaliste en Europe. Un diagnostic que réfute la patronne du FN.
Faut-il voir dans les affrontements qui ont opposé samedi à Marseille hooligans anglais et russes l'expression d'un nationalisme qui se développe en Europe? C'est l'analyse que fait Jean-Christophe Cambadélis. Invité du Grand rendez-vous Le Monde-iTélé-Europe 1, le premier secrétaire du PS a fait un lien entre les violences et le contexte européen, marqué notamment par le référendum sur le Brexit outre-Manche. «La désintégration de l'Europe, on en parle d'une certaine manière quand on évoque les matches de football, c'est le nationalisme. Et je le dis à tous les Français: ‘Regardez bien, le nationalisme, c'est ce que vous voyez à Marseille. Le nationalisme, c'est des hommes et des femmes qui, parce que vous êtes d'un autre pays, vous agressent», a assuré Jean-Christophe Cambadélis.
Une analyse erronée, selon Marine Le Pen. «Ils sont incroyables, ces responsables politiques. Ils ne peuvent pas s'empêcher, en toutes circonstances, de faire de la politique politicienne», s'est agacée la patronne du FN sur France 3. «À Marseille, il y avait des affrontements en 2009. Il y en avait eu aussi en 2011. C'était l'Egypte contre l'Algérie. Est-ce que monsieur Cambadélis s'était précipité à la télévision pour expliquer que c'était le fait du nationalisme?» «Ces propos n'ont aucun sens. On sait pertinemment que le football souffre de l'existence de ces ultras», a assuré la présidente du FN, qui pointe également la présence de «racailles» dans les affrontements.
Autre point de divergence entre les deux responsables politiques: alors que Jean-Christophe Cambadélis assure, comme les autorités, que «les forces de sécurité étaient en nombre suffisant» à Marseille, Marine Le Pen pointe le «laxisme» du dispositif: «À Marseille, comme ailleurs, les forces de l'ordre n'ont pas d'ordres. Leurs ordres, c'est “surtout pas de vagues, restez statiques, inertes, laissez faire, on verra plus tard”».
LE FIGARO
NdB: Comme elle a raison de ne pas faire d'amalgame! Et les graves affrontements en 1998 à Marseille, c'était aussi du "nationalisme européen"?
Commentaires
Mais ces voyous ne sont pas des hooligans ! Même un journaliste officiel de la radio l’a bien expliqué ce soir : il n’y a pas de hooligans, a-t-il dit, car la plupart sont interdits de stade, et les fauteurs de troubles sont des gens qui veulent créer des désordres, des dégâts et agresser gratuitement (comme on dit !) ceux qui leur déplaisent !
Cambadelis tremble devant la belle vigueur d ' une jeunesse européenne qui ne baisse pas les yeux devant les hommes de main de Cambadelis et co.
Ces scènes de bagarres ont toujours eu lieu et ont davantage à voir avec l'excès de testostérone de jeunes mâles en groupe que d'une quelconque idéologie nationaliste !
Cela ne risque pas d'impliquer les fiotes de Nuit Debout !
Cambadélis a l'esprit tordu et dans son esprit, c'est le FN qui a massacré ces "supporters" anglais ! C'est le non-dit de sa déclaration !
Autre chose, l'UEFA s'est empressée de condamner unilatéralement la Russie ! Encore une manifestation grossière de la russophobie habituelle des instances internationales !
Dirk :les fiottes de nuit debout peuvent juste agresser les veilleurs , vu que ces derniers ne se défendent pas , car face aux racailleux , ils s,enfuiraient comme des peureux . .!!
quant à Cambadélis le Mondialiste , seuls les européens nationalistes sont les ennemis à détruire par tous les moyens ,donc encore une sortie à l,enfumade , histoire de convaincre les gogos . .!!
salutations.
Cambadelis doit poursuivre sa pensée : quand un français se fait agresser par un arable ou un noir, c'est du nationalisme
Ils ne sont donc pas français mais des expatriés qui doivent repartir chez eux
De toute façon Gambade et Glisse nous vint aussi de Salonique comme le nain Mallah et bien d'autres parasites ;o)