Alors que des violences avaient émaillé la dernière mobilisation contre la loi Travail, le préfet de police de Paris a adressé mercredi un message très clair de fermeté à la veille de la manifestation – finalement autorisée – prévue ce jeudi dans la capitale: « Toute exaction donnera lieu à des interpellations immédiates », a-t-il prévenu, précisant que « les syndicats se sont engagés à renforcer leur service d’ordre ».
Les participants « invités à ne pas prendre de sac à dos »
Lors de ce point presse, le préfet de police Michel Cadot a détaillé le dispositif mis en place pour encadrer le cortège: plus de 2.000 fonctionnaires de police » – des forces mobiles (CRS) mais aussi autres services comme la brigade fluviale – seront mobilisés.
Il sera interdit de se masquer et un « dispositif de filtrage » sera mis en place « en amont de la Place de la Bastille, pour éviter que ne soient introduits des projectiles ou masques », a-t-il précisé. D’autre part, « les participants sont invités à ne pas prendre de sac à dos ».
Comme lors d’occasions précédentes, des arrêtés d’interdiction de paraître aux abords de la manifestation ont été pris à l’égard d’une centaine de personnes, a-t-il ajouté, expliquant que la mesure concernait des personnes interpellées précédemment dans des manifestations, dont certaines seront convoquées ultérieurement par la justice.
Station Bastille fermée, retrait des véhicules et des bateaux
Des mesures seront également prises pour les riverains. « On sera amené à enlever les véhicules » en stationnement sur la zone de manifestation « et notamment boulevard Bourdon et boulevard Bastille ». De même, la préfecture de police assurera sur Twitter et sur son site internet une information continue « sur les conditions de circulation et les conséquences ».
Le préfet de police a également évoqué un retrait du port de l’arsenal des bateaux qui souhaiteraient s’éloigner, qui seront regroupés dans une zone proposée par Ports de Paris.
Enfin, la station de métro Bastille sera entièrement fermée. Les manifestants devront emprunter d’autres stations.
BV
Commentaires
C'est la CGT qui fait la loi à Paris. Ne nous faisons pas d'illusions, la police ne recevra aucun ordre de casser les casseurs comme il convient, c'est à dire très brutalement.
Le bordel est dans l'ADN de la gauche !
Heureusement les manifestations et défilés du FN n’ont jamais donné lieu à des violences et des dégradations sur les voies publiques ; et si des violences avaient représenté ne serai-ce que le 1/1000ème des violences des manifestations de la CGT et autres syndicats, non seulement le FN aurait été interdit mais ses dirigeants immédiatement mis en prison sans autre forme de procès ! Oui, mais la gauche peut tout se permettre dans ce pays complètement sous influence des deux lobbies qui n’existent pas !