Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • L'élégance de l'escargot

     

    1025878360.jpg escargot 2.jpg

    1025879381.jpg escargot 3.jpg

    1025880061.jpg escargot.jpg

    1025923329.jpg Escargot 6 à Dresde.jpg

    1025878259.jpg Escargot 5.jpg

    1025878002.jpgEscargot 4.jpg

    Images SPUTNIK

     

     

  • Les autorités d'une ville autrichienne interdisent le burquini

     

    © REUTERS/ Ammar Awad
    Insolite
    URL courte
    81091223

    L'entrée dans la piscine publique de la ville de Hainfeld en Basse-Autriche est désormais interdite aux femmes en burquini, un vêtement de bain destiné aux femmes musulmanes.

    L'interdiction a été adoptée par le conseil municipal.

    L'initiative d'interdire ce type de vêtement de bain dans la piscine publique a été soumise par le membre du Parti de la liberté d'Autriche (FPÖ) Peter Terzer. Après cela les règles de la piscine de Hainfeld ont été établies, rapporte The Local.

    Seules les femmes en bikini pourront y entrer, car ce type de vêtement est conforme à la consigne sanitaire. Le bourgmestre de la ville Albert Pitterle a déclaré dans une interview au journal autrichien Krone qu'"il n'y avait pas de cause concrète, mais les règles de la piscine existent depuis des années".

     
     Peter Terzer s'est félicité de la décision d'interdire le burquini. Selon lui, il est désormais certain qu'aucune femme en burquini ne pourra entrer dans la piscine.

    "Notre piscine est surveillée", a-t-il déclaré.

  • Alain de Benoist : Brexit : vers un effet domino en Europe ?

      

    Intellectuel, philosophe et politologue
     
    Revue Eléments
     

    Le Brexit a retenti comme un coup de tonnerre, qui semble avoir surpris jusqu’à ses partisans. Comment en est-on arrivé là ? Et quel est le sens profond de cet événement ?

    Les Anglais se sont tirés les premiers : c’est en effet un événement historique. Mais d’abord une remarque : ils n’auraient, pour commencer, jamais dû y entrer. Comme le général de Gaulle l’avait bien compris en son temps, l’Angleterre s’est toujours sentie plus proche des États-Unis (le « grand large ») que de l’Europe, où elle n’a cessé de jouer le rôle d’un cheval de Troie atlantiste et dont elle n’a jamais pleinement accepté les règles. En ce sens, le divorce met fin à un mariage qui n’avait jamais été vraiment consommé.

    Les principales motivations de ce vote sont, comme on l’a déjà beaucoup dit, la question de l’immigration et surtout un sentiment d’abandon social, politique et culturel qui alimente un formidable ressentiment envers la classe politique traditionnelle et les élites mondialisées. Le vote britannique n’a, d’ailleurs, pas opposé les conservateurs et les travaillistes, mais des partisans et des adversaires du Brexit des deux camps, ce qui signifie qu’il a transcendé le clivage droite-gauche.

    Notons, enfin, que les milieux libéraux étaient eux-mêmes partagés. S’ils étaient en majorité favorables au maintien de la Grande-Bretagne dans l’Union européenne, certains d’entre eux militaient quand même pour le Brexit au seul motif que l’Union européenne n’est pas encore assez acquise à l’idéal d’une dérégulation généralisée (Nigel Farage, ne l’oublions pas, est un ultra-libéral en économie). C’est là une grande différence entre la France et l’Angleterre. Si, chez nous, la majorité des libéraux reste convaincue que le but essentiel des traités européens est d’imposer les principes libéraux, à commencer par la libre circulation des biens et des services, des personnes et des capitaux, beaucoup pensent en Angleterre que le marché ne nécessite ni institutions ni traités. D’où un souverainisme dont le moteur n’est pas tant le souci d’identité nationale, l’insécurité culturelle ou la souveraineté populaire que l’insularité, liée à l’idée que les valeurs commerciales de la mer doivent primer sur les valeurs politiques, telluriques et continentales de la terre – les mêmes rêvant d’une alliance fructueuse avec le Commonwealth et les États-Unis.

    Mais on ne peut comprendre le sens de ce vote qu’en le replaçant dans une perspective plus large, à savoir la révolte mondiale contre les élites autoproclamées, dont la montée des populismes ne constitue que la traduction politique la plus visible et dont le « non » au référendum de 2005 sur le projet de Constitution européenne représente le point de départ symbolique. Le Brexit est indissociable de la montée du Front national comme de celle du FPÖ en Autriche, de SYRIZA en Grèce ou Podemos en Espagne, de l’élection d’une représentante du Mouvement cinq étoiles à la mairie de Rome, des phénomènes Trump et Sanders aux États-Unis, etc. Partout, les peuples se révoltent contre une oligarchie transnationale qu’ils ne supportent plus. C’est en cela que le Brexit est essentiel : il confirme un mouvement de fond. Après des décennies d’« élargissement », nous entrons dans l’ère des sécessions.

    Que va-t-il se passer maintenant ?

    Contrairement à ce que l’on dit, les principales conséquences ne seront pas économiques ou financières, mais politiques. En Grande-Bretagne, où le vote a déjà ouvert une crise politique, le Brexit va provoquer une relance de l’indépendantisme écossais et ranimer le débat sur le statut de l’Ulster, voire sur celui de Gibraltar. La City de Londres va plus que jamais se recentrer sur son rôle de paradis fiscal. En Europe, où l’Union européenne reposait sur l’équilibre des trois Grands (France, Allemagne, Royaume-Uni), l’Allemagne devient la seule grande puissance dominante – elle pèse désormais presque un tiers du PIB et 40 % de l’industrie du nouvel ensemble –, mais elle perd les bénéfices qu’elle tirait de son alliance de fait avec l’Angleterre, souvent au détriment des intérêts français.

    Mais c’est surtout l’effet domino, c’est-à-dire de contagion, qui va se faire sentir. Le choix des Anglais montre qu’il peut y avoir une vie après l’Union européenne – et qu’on peut concevoir l’Europe autrement. Les Slovaques, qui vont prendre ces jours-ci la présidence de l’Union européenne, sont eux-mêmes des eurosceptiques. Les opinions défavorables à l’Union européenne l’emportent déjà sur les opinions favorables en France, en Espagne et en Grèce. Dans d’autres pays, comme les Pays-Bas, le Danemark, la Finlande, le Portugal, la Hongrie, voire la Pologne, d’autres référendums ne sont pas à exclure.

    Est-ce le début de la déconstruction européenne ou l’amorce d’un nouveau départ ?

    En théorie, le départ des Anglais pourrait permettre de relancer la construction européenne sur de meilleures bases. Mais en pratique, cela ne se produira pas. Pour « refonder l’Europe », comme certains n’hésitent pas à le dire, il faudrait déjà prendre la pleine mesure de ce qui s’est passé, c’est-à-dire comprendre ce que les citoyens ne veulent plus. Mais c’est l’inverse qui se passe, puisqu’on s’entête jour après jour à expliquer que ceux qui renâclent sont des ignorants, des ringards, des xénophobes, des vieux, etc., et que pour leur faire accepter la potion il va suffire de doubler la ration. Sidérés comme des lapins pris dans la lumière des phares, les dirigeants de l’Union européenne lèchent leurs plaies mais refusent de se remettre en question : la seule leçon qu’ils tireront de ce scrutin est qu’il faut décidément tout faire pour empêcher les peuples de s’exprimer. Qui disait que la folie consiste à refaire toujours la même chose en espérant à chaque fois obtenir des résultats différents ? Les mêmes causes provoquant les mêmes effets, on va continuer à jeter de l’essence sur un feu qui finira par tout embraser.

    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

    BV

    (merci à Dirk)

  • Tweets de Marine Le Pen

    Capture.PNG Marine 1.PNG

    Capture.PNG Marine 2.PNG

     

  • Rama Yade : cachons ces « Français de souche » que nous ne saurions voir

    13521933_10153483525401266_8736276831781066977_n-720x660.jpg Rama Yade.jpg

     

    N’en déplaise à Rama Yade, et peut-être à son époux, les Français dits de souche existent.

    Juriste

    SG du Collectif Culture, Libertés et Création du RBM

     

    Rama Yade, candidate surprise à la présidence de la République, est représentée par un superbe dessin en couverture du dernier numéro du magazine Charles, sous-titré Racisme et Politique. En exergue, une citation de l’ancien secrétaire d’État des Affaires étrangères et des Droits de l’homme du deuxième gouvernement de François Fillon : « Les Français de souche n’existent pas. »
     
    Certes, Rama Yade est coutumière des approximations, des déclarations à l’emporte-pièce et des anachronismes. Mais il fallait tout de même oser affirmer pareille sottise. Un peu comme s’il me prenait subitement l’envie de déclarer que la France n’était qu’un énième « hoax de l’extrême droite », que Charles de Gaulle avait été inventé par l’imagination fertile de ces esprits paranoïaques qui propagent des théories complotistes ou que Rama Yade provenait d’une souche enracinée en Aveyron depuis le XIe siècle après Jésus-Christ. J’aurais tort, et on me le ferait remarquer.
     
    Pour justifier son assertion, Rama Yade brode une argumentation assez perverse jouant sur deux tableaux : le registre victimaire habituel et un républicanisme abstrait aussi insipide que bourré de clichés. Elle affirme notamment qu’il « n’y a pas de droit du sang » en France, ce qui est parfaitement inexact.
     
    L’article 18 du Code civil prévoit que « Est français l’enfant dont l’un des parents au moins est français ». Cela s’appelle le droit du sang. Certes, le droit du sang souffre de trop nombreuses exceptions, mais il existe dans notre droit depuis le Code civil de 1804. Rama Yade pourra toujours ergoter, elle se trompe.
     
    Deuxième point problématique de son entretien, Rama Yade déclare qu’il n’y a pas de « Français de papiers ». Pourquoi, alors, débattre de l’extension de la déchéance de nationalité aux binationaux nés français, et aussi, dans certains cas spécifiques, aux mononationaux français ? Si les Français de papiers n’existaient pas, quel serait l’intérêt de prévoir la possibilité de déchoir des « Français » de leur nationalité française ? Ces deux exemples suffisent à démontrer les limites intellectuelles de l’épouse de Joseph Zimet, directeur de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale et, donc, responsable direct des cérémonies déshonorantes qui devaient commémorer le souvenir de la bataille de Verdun.

      
    N’en déplaise à Rama Yade, et peut-être à son époux, les Français dits de souche existent. Ils sont une réalité et leurs noms se trouvent sur les monuments aux morts de tous les villages. Rama Yade n’est pas une Française « de souche », elle est une Française assimilée qui a acquis la nationalité suite à une démarche positive. C’est très bien. Hypothétiquement, il me serait possible de m’assimiler à la société sénégalaise puis de demander ma naturalisation. Dans pareil cas, je deviendrais sénégalais moi-même, mais je ne serais pas un « Sénégalais de souche ». Très simple à comprendre, voire universellement admis.
     
    Il est, d’ailleurs, étonnant de constater à quel point ces « Français de souche » dérangent la classe politico-médiatique. Pour Rama Yade, ils n’existeraient pas. Pour le CSA et le gouvernement, ils existeraient trop à la télévision. On ne sait plus que penser.

    BV

  • Hollande et la famille royale britannique commémorent la bataille de la Somme

    http://www.france24.com/fr/20160701-francois-hollande-famille-royale-britannique-commemorent-bataille-somme-david-cameron

    + video

  • Il y a cent ans : la bataille de la Somme

    130702-bataille-somme-beaumont-hamel-642x428.jpg

     

     

    Un million de morts et de blessés pour à peine 10 km de gagnés.

    Consultant
     

    Le 1er juillet 1916, sur ordre du général Joseph Joffre (1852-1931), s’engage la bataille de la Somme, une des batailles les plus meurtrières de la Première Guerre mondiale. Aux côtés des 26 divisions britanniques en ligne s’alignent 14 divisions d’infanterie françaises, bientôt rejointes par d’autres divisions de cavalerie et d’infanterie de réserve. L’objectif de l’ouverture de ce nouveau front est d’affaiblir les armées allemandes en les transférant et en les fixant plus au nord. Il est aussi, et par voie de conséquence, de soulager les forces alliées qui combattent à Verdun depuis le mois de février 1916.

    Mais avant d’engager la bataille qui va durer cinq mois et demi, les artilleries anglaises et françaises pilonnent les lignes allemandes entre le 24 et le 30 juin. Jour et nuit, ce sont des centaines de milliers d’obus conventionnels et toxiques qui s’abattent sur les soldats ennemis : plus d’un million et demi en tout, soit environ 2,5 obus en moyenne par seconde ! C’est la tactique de l’époque : « L’artillerie conquiert, l’infanterie occupe. »

    Le 1er juillet 1916 à 7 h 30, 500.000 soldats français et britanniques sont lancés, sur un front de 40 km, dans l’offensive. Interdiction est faite aux hommes, qui ont parfois 35 kilos sur le dos, de courir et de plonger à terre. Soldat au 2e bataillon Tyneside Scottish (34e division), Thomas Easton raconte :

    Puis, ce fut l’assaut en plein jour […] Les obus éclataient autour de nous, mais la vue de notre officier, calme, gardant son sang-froid, nous rassurait. […] Les cornemuses jouaient au milieu de la bataille et nous avancions en rangs serrés […] comme on nous avait appris à le faire à l’exercice. Cela alla bien jusqu’au moment où […] l’ennemi intensifia son tir et les hommes tombaient fauchés à côté de nous […] Les pertes étaient énormes […] : il restait un officier et deux cents hommes sur mille. »

    De nombreuses unités d’infanterie françaises participent aux assauts sur ces 40 km de front : Le 1er corps d’armée colonial du général Pierre Berdoulat (1861-1930), appuyé par une division du 35e corps d’armée, monte à l’assaut en chantant « La Marseillaise » : en quelques heures, il s’empare de Fay, Dompierre, Becquincourt, et prend pied sur le plateau de Flaucourt. Il y a aussi le 110e régiment d’infanterie (RI), dont une autre partie de ses troupes continue de se battre sur le front de Verdun ; le 37e RI dont les hommes se battent à Curlu, dans les tranchées Gallieni, du Vilebrequin, du Marais, mais aussi dans le secteur de Maurepas, à Hem, etc. Le régiment de marche de la Légion étrangère (RMLE) participe à la bataille de Fontaine-lès-Cappy. En dix jours de combats, le RMLE, commandé par le lieutenant-colonel Cot, perd 25 officiers et 884 sous-officiers et légionnaires.

    Au soir du 1er juillet, les armées britanniques ont payé le plus lourd tribut : près de 60.000 soldats sont hors de combat, tués (20.000), disparus (2.000), blessés (36.000) ou prisonniers (500). C’est le jour le plus meurtrier de toute l’histoire militaire britannique.

    La bataille s’achève le 18 novembre. La victoire est très coûteuse : un million de morts et de blessés pour à peine 10 km de gagnés. On dénombre 400.000 pertes britanniques (dont 200.000 morts) et 200.000 pertes françaises (dont 66.000 morts). Les Allemands ont perdu environ 450.000 soldats, dont 170.000 tués.

    BV

  • Toujours plus de « diversité » à la télévision

    Chard-Diversité-Télévision.jpg

     

     

    Tout le monde avait oublié que, lors du dernier remaniement, le gouvernement Valls s’était doté d’un baroque Secrétariat d’Etat à l’égalité réelle, toute la nouveauté étant dans ce dernier adjectif. Jusqu’ici, nous n’avions donc qu’une égalité fictive, chimérique, illusoire, laquelle s’inscrit pourtant sur la façade de nos monuments publics, coincée entre la liberté et la fraternité, mais, hélas ! privée de réalité. Rares sont ceux qui se souviennent du titulaire de ce maroquin novateur, à part sa proche famille et son coiffeur, il s’agit de Mme Ericka Bareigts. Laquelle est une personne « perçue comme non blanche » selon la terminologie désormais officielle. Car, puisque les races sont un mythe – le chef de l’Etat veut purger la constitution de ce mot – mais que, néanmoins, il convient de lutter contre le racisme, il a bien fallu trouver un autre concept, quoiqu’il aboutisse à ce paradoxe : seul le « Blanc » existe, puisque c’est à partir de lui que l’on juge de la diversité dans nos médias.

    Bareigts

    C’est le problème de Mme Bareigts : il n’y a pas assez de personnes perçues comme non blanches sur nos chaînes de télévision. Elle entend y remédier à la faveur du vote de la loi « Egalité (réelle ?) et citoyenneté », en cours de discussion à l’Assemblée nationale. Certes, depuis 1986, le CSA doit veiller à la représentation de la « diversité » à l’écran, mais il n’a que la possibilité d’inciter. C’est à cela que notre secrétaire à l’Egalité réelle veut mettre fin en accordant au CSA le pouvoir d’imposer aux chaînes des personnes non blanches, sous peine de sanction. Ce n’est pas qu’elles soient absentes, mais elles ne sont pas assez valorisées : « Les médias ne montrent les non Blancs que dans des rôles négatifs ou secondaires. Il faut que cela change. Et pour cela, il faut rentrer dans le qualitatif des programmes et des émissions », dit-elle.

    Mais comment concilier cela avec l’autre affirmation de notre sous-ministre : « Cette diversité, c’est la réalité de la société française, il faut la montrer » ? Car la réalité française, c’est que les PDG du CAC 40 « issus de la diversité » sont rares. Comment, alors, confier à des comédiens « non Blancs » des rôles de capitaines d’industrie, puisque cela ne refléterait pas cette diversité ?

    On nous assure aussi que les « non Blancs » sont surreprésentés dans des rôles de trafiquants et de voyous, et pas seulement dans les reportages sur les prisons. Il faudrait donc, autoritairement, en diminuer le nombre et les remplacer par des individus perçus comme Blancs et même, pour qu’on ne s’y trompe pas, par des Français de souche, un tantinet fascisants serait un plus. Avis aux scénaristes sous haute surveillance…

    Mme Bareigts néglige une diversité réellement oubliée de la télévision : les handicapés (perçus comme…). Parmi les présentateurs des journaux télévisés, il n’y a que des beaux gosses, de jolies et jeunes femmes, pas un paraplégique, un(e) obèse, aucun n’est en fauteuil roulant alors que, tous les jours, dans la « société française », comme dit le Secrétaire d’Etat, on les rencontre dans nos rues. Qu’en pense le CSA ?

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 2 juillet 2016