Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L’effet Brexit : référendum anti-UE en Hongrie

Hongrie-Orban.jpg

 

 

Après des années de directives, sanctions et autres diktats, c’est à un terrible retour de bâton que doit se préparer aujourd’hui Bruxelles. Encouragés par le retentissant retrait britannique de l’Union, les pays membres qui ne supportent plus les oukazes de cette « nouvelle URSS » entendent bien secouer leur joug. Dernier exemple en date : celui de la Hongrie qui, refusant de se voir « colonisée », a annoncé mardi qu’elle organiserait le 2 octobre un référendum sur le plan européen de répartition des 160 000 demandeurs d’asile arrivés en Grèce et en Italie en 2015.

Rappelons que, dès l’adoption de ce texte par les 28 en septembre, la Hongrie, qui se voyait imposer un quota de 1 300 clandestins, avait immédiatement dit « non », jugeant fort justement que celui-ci violait non seulement sa souveraineté mais mettait également en danger sa sécurité, du fait notamment de la présence de terroristes parmi les « réfugiés ». Refusant formellement de le mettre en application, Budapest avait même déposé en décembre un recours devant la justice européenne, et brandi la menace du référendum. Emporté depuis par l’effet Brexit, Orban a fini par mettre sa menace à exécution. De sorte que, début octobre, les Hongrois seront appelés à répondre à la question suivante : « Voulez-vous que l’Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non hongrois en Hongrie sans l’approbation du Parlement hongrois ? »

Une décision qui a bien sûr fortement déplu au Moloch bruxellois, dont les suppôts se sont empressés de rappeler que la Hongrie, comme les autres pays de l’UE, était « tenue de respecter les traités internationaux qui intiment aux Etats signataires l’obligation d’accueillir les personnes en quête de protection internationale et de leur accorder si besoin l’asile »…

Avertissement qui n’est cependant pas du genre à intimider des Hongrois qui, il n’y a pas si longtemps, affrontaient quasiment à mains nues les blindés de l’Armée rouge !

Dans la capitale magyare d’ailleurs, on a même déjà collé ici et là des affiches proclamant : « Envoyons un message à Bruxelles, pour que ce soit clair pour eux aussi. » Et Antal Rogan, chef de cabinet de Viktor Orban, annonçant que les patrouilles seraient doublées le long de la frontière sud avec la Serbie, rappelait encore cette semaine : « Seuls les Hongrois peuvent décider avec qui ils veulent vivre en Hongrie. »

Franck Delétraz

Article paru dans Présent daté du 7 juillet 2016

Commentaires

  • "...Et Antal Rogan, chef de cabinet de Viktor Orban, annonçant que les patrouilles seraient doublées le long de la frontière sud avec la Serbie, rappelait encore cette semaine : « Seuls les Hongrois peuvent décider avec qui ils veulent vivre en Hongrie. »"
    Voilà des gouvernants qui ne sont ni des pourris ni des vendus ni des traîtres.
    Les hongrois ont de la chance à défaut de chances.

  • Soutien total aux Hongrois qui nous montrent le chemin à suivre ! Ils s'y connaissent en dictature et ne sont pas dupes sur la nature profondément totalitaire l' UErss de Bruxelles. Ils en ont vu d'autres !
    Décidément, l'avenir s'annonce sous de bons augures un peu partout en Europe !

  • Bravo les Hongrois ! Ils ne se laissent pas impressionner par les mondialistes ! Rappelons que peu après la chute de l’URSS, ils ont honoré leurs héros de la révolte anticommuniste de 1956, et en particulier Lajos Marton qui en 1962 participa à l’attentat du Petit Clamart : il fut rétabli dans tous ses droits et nommés général de l’Armée hongroise.Bravo les Hongrois !

Les commentaires sont fermés.