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Grande-Bretagne : Theresa May devrait devenir Premier ministre d'ici mercredi

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>International|11 juillet 2016, 17h22 | MAJ : 11 juillet 2016, 17h50|10

La ministre de l'Intérieur de Grande-Bretagne Theresa May est désormais seule en lice pour devenir Premier ministre. Elle devrait même remplacer l'actuel Premier ministre David Cameron d'ici mercredi soir.

 
  
 
InternationalRoyaume-UniBrexitTheresa MayAndrea LeadsomAngela Eagle
 

La ministre de l'Intérieur de Grande-Bretagne Theresa May est quasi certaine de  devenir Premier ministre puisqu'elle reste seule en lice. Et c'est donc elle qui sera amenée à​​​​​ gérer le délicat dossier du Brexit.  Selon l'actuel Premier ministre David Cameron, Theresa May devrait occuper  cette fonction d'ici à mercredi soir :  «Nous aurons un nouveau ministre dans ce bâtiment derrière moi mercredi soir», a déclaré M. Cameron devant le 10 Downing Street, ajoutant qu'il présenterait sa démission à la reine mercredi après les questions au Parlement. 

 

A LIRE EGALEMENT. Theresa May, la «nouvelle Thatcher»

 

La course à la succession de David Cameron a en effet connu lundi un rebondissement spectaculaire avec le retrait de l'autre candidate encore en lice, la secrétaire d'Etat à l'Energie Andrea Leadsom.  Andrea Leadsom, une pro-Brexit, a jeté l'éponge lors d'une brève allocution devant la presse à Londres, seulement quatre jours après avoir été sélectionnée par les députés pour concourir aux fonctions de leader du parti conservateur et de Premier ministre britannique. 

   

Reconnaissant que Theresa May avait recueilli davantage de soutien de la part des parlementaires tories, Andrea Leadsom s'est rangée derrière elle. «Elle est idéalement placée pour mettre en oeuvre le Brexit de la meilleure manière possible pour les Britanniques et elle a promis qu'elle le ferait», a déclaré la secrétaire d'Etat.

 

 Un processus de nomination accéléré

 

Alors que les deux femmes auraient dû être départagées cet été par un vote des 150 000 adhérents du parti, ce retrait laisse à Theresa May le champ libre pour succéder au Premier ministre David Cameron, qui avait annoncé sa démission le 24 juin, peu après l'annonce du résultat du référendum sur l'UE. La confirmation de sa nomination à la tête des Tories doit toutefois faire l'objet de consultations au sein du parti, avait tenu à préciser dans la matinée l'un de ses responsables, Graham Brady.

 

Pressé de questions pour savoir Theresa May pouvait être désignée Premier ministre dans la journée, ou d'ici la fin de la semaine, Graham Brady avait refusé de s'avancer. Les conservateurs britanniques avaient initialement annoncé vouloir désigner leur nouvelle dirigeante le 9 septembre mais le processus de nomination s'est significativement accéléré avec le retrait de son unique adversaire. Theresa May, une eurosceptique passée dans le camp du maintien dans l'UE pendant la campagne référendaire, a indiqué lundi qu'elle respecterait la victoire des pro-Brexit, laissant peu d'espoirs à ceux au Royaume-Uni qui réclament une deuxième consultation sur l'UE.

  

Dimanche, la chancelière allemande Angela Merkel s'est montrée convaincue que le Royaume-Uni allait activer l'article 50 du Traité de Lisbonne pour officialiser sa décision de sortir de l'UE. «La décision est de mon point de vue tombée» quand les Britanniques ont dit en majorité qu'ils souhaitaient sortir de l'UE, a-t-elle dit.

Chez les Travaillistes, une femme contre Corbyn

La guerre des chefs se poursuivait en revanche du côté de l'opposition travailliste, après que la députée Angela Eagle eut annoncé sa candidature pour détrôner Jeremy Corbyn. Cette candidature ouvre la voie à de nouvelles élections pour désigner le chef du parti, dont les divisions ont été exacerbées par la victoire du Brexit. Triomphalement élu en septembre à la tête du Labour grâce au vote des militants, Corbyn n'a jamais réussi à s'imposer auprès d'une grande partie des cadres du parti, qui le jugent trop à gauche, et incapable de remporter des élections législatives.

 

Sur le front économique, le ministre des Finances George Osborne devait se rendre lundi à New York pour convaincre de la volonté de son pays de maintenir un climat favorable aux affaires, malgré le Brexit, avant d'aller réitérer le message en Chine et à Singapour. Dans une tribune publié dans le Wall Street Journal, il a réitéré son souhait de diminuer l'impôt sur les sociétés au Royaume-Uni d'environ 20% actuellement à 15%, voire moins, malgré les critiques de plusieurs pays européens qui y voient une forme de dumping fiscal.

 

Commentaires

  • Elle se proclame très chrétienne mais a milité pour le mariage homosexuel, comme son très grand ami Cameron.
    Rien que ce fait signe sa réelle appartenance.
    Ce n'est certainement pas elle qui va faire cesser le processus du grand remplacement en GB.
    A la fois pour le Brexit et pour le maintien de la GB dans l ' UE.
    Ils sont chouettes les dirigeants occidentaux actuels.

  • Il y a tout à craindre de cette femme qui est une sioniste et une mondialiste mais elle a contre elle le grand peuple anglais même s'il a toujours été l'ennemi de notre pays qui ne se laissera pas faire.
    Si le Royaume Uni éclate,les Anglais et les Gallois seront plus forts seuls pour vivre pleinement leur identité nationale.
    Ils seront enfin eux-mêmes.

  • Pierre : vous avez vu juste , sur son attachement à Israël , voir l,article la concernant sur E.R , tout est dit . .!!
    salutations.

  • Que la GB soit sortie de l'UE, tant mieux pour elle ! Elle a bien fait. Que le Brexit soit un exemple pour un futur Frexit…c'est son principal intérêt.
    Pour le reste, restons vigilants ! Relisons l'article de Guillaume FAYE. La GB reste un sous-marin US patrouillant sur les côtes européennes. Ce pays obéit à la logique de toutes les thalassocraties, hostiles à la consolidation des puissances continentales. Il se jouera de l'UE en cours d'implosion quoi qu'en pensent nos eurolâtres dépités. Il fera comme toujours, jouer l'Allemagne contre la France, ou l'inverse, au gré de ses intérêts.
    C'est la géopolitique qui commande et qui explique l'Histoire des peuples. Les Anglo saxons le savent (les Russes également!) pas nous !

  • Elle présente plutôt bien , bien mieux que la plupart des politicards de chez nous .
    Elle sait , cette dame , qu'un politicien doit montrer patte blanche .
    Qu'est-ce à dire ?
    Cela signifie qu'il y a une règle du jeu à respecter . La Démocratie , c'est le service des maîtres de la City .
    Le peuple ? Allons donc ....

  • Prochaine étape : des boules de billard autour du cou ?

  • Son côté excentrique très anglais ne me déplaît pas, je l'avouer! - Ceci est sans rapport, mais j'ai lu sur Wikipédia qu'elle était diabétique et traitée à l'insuline. Elle a 60 ans.

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