Brunhilde Pomsel, 105 ans, ancienne secrétaire du ministre de la Propagande du 3e Reich Joseph Goebbels, évoque le climat d'insouciance qui régnait dans son bureau et dit ne rien savoir des horreurs du nazisme. Dans un entretien au Guardian, Mme Pomsel a expliqué que sa mission en tant que secrétaire consistait à diminuer les chiffres concernant les pertes allemandes sur le front et à exagérer le nombre de viols de femmes allemandes par les soldats soviétiques. Un détail tout à fait étonnant quand on se souvient que l'Armée soviétique n'est entrée en Allemagne qu'en 1945…
En 1942, à l'âge de 31 ans, Brunhilde Pomsel a été transféré au ministère de la Propagande pour son travail exemplaire à la radio. Elle touchait 275 marks, une fortune par rapport au salaire de la plupart de ses amis. Elle travaillait au cœur même de la machine de propagande nazie. Selon elle, c'était un travail comme les autres. "Au bureau de Goebbels, je ne faisais rien d'autre que taper à la machine", a dit Brunhilde Pomsel dans son interview.
Elle a raconté que la vie sous Hitler de son amie juive Eva Löwenthal était dure. En 1943, elle a été envoyée au camp de concentration d'Auschwitz où elle a péri en 1945. Elle a été bouleversée quand un speaker de la radio a été envoyé dans un camp de concentration pour la seule raison qu’il était homosexuel. Elle dit avoir appris l’existence de l'Holocauste uniquement après la guerre.
"Je sais que maintenant personne ne nous croit. Tout le monde pense que nous étions au courant de tout. Mais nous ne savions rien, tout était tenu secret", affirme-t-elle.
Mme Pomsel raconte que le tissu des complets de son patron était toujours de qualité supérieure et que ses mains étaient très soignées, comme s'il se faisait faire une manucure chaque jour. Elle éprouvait de la pitié à son égard parce qu'il boitait. Mais en février 1943, pendant que Goebbels prononçait son fameux discours sur la "guerre totale", elle a été frappée d'effroi. "Au bureau c'était un homme d'une noblesse élégante, sur la tribune c'était un nain en fureur: il est impossible d'imaginer un contraste plus frappant", a-t-elle avoué.
Pour sa complicité avec les nazis, la femme a été condamnée à cinq ans de camp près de Berlin. Après sa libération, elle est revenue travailler à la radio publique et a pris sa retraite à 60 ans.
https://fr.sputniknews.com/international/201608171027331447-secretaire-goebbels-entretien/
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Commentaires
Lire "les responsables de la seconde guerre mondiale" de Paul Rassinier et en tirer les conséquences.
On ne voit pas comment l'exploitation de "la propagande de guerre des démocraties" pourrait être pris au sérieux par d'autres que les fanatiques du mensonge et du vice républicain et démocratique. On attend toujours que la justice analyse les faits par la reconstitution et une analyse médico-légale du "crime nazi" et de l'arme du crime.
Par contre, pour l'extermination du peuple vendéen par la démocratie et la république, on attend toujours la journée de deuil national :
Le 26 juillet 1793, devant la Convention nationale, Barère réclame la destruction de la Vendée et l'extermination des rebelles. Le 1er août, la Convention nationale planifie la répression en décrétant la loi d'anéantissement de la Vendée ; la politique de la terre brûlée devra être appliquée en Vendée, la « race rebelle » des « brigands » sera exterminée, « Les forêts seront abattues, les repaires des rebelles seront détruits, les récoltes seront coupées "
un belle longévité pour cette honorable secrétaire .
"complice des nazis" , effectivement taper des notes et des rapports sur une machine faisait d,elle une "grande criminelle de guerre ", la preuve elle n,a même pas pu sauver son amie Juive .
salutations.
Hitler n’a jamais voulu vraiment réaliser la bombe atomique. Il préférait les armes conventionnelles : les chars, l’aviation ou même les fusées du génial Von Braun. S’il avait voulu, en mettant tous les moyens dont il disposait, avec tous les savants atomistes de l’Allemagne derrière Otto Han, il aurait pu réaliser la bombe A dès la fin de 1943 ou début 1944. Cela aurait tout changé : c’est l’Allemagne qui aurait gagné la guerre. Et on aurait peut-être vu au Tribunal international de Nuremberg Churchill, Staline, Roosevelt, De Gaulle et leurs acolytes ! Mais on me dit que Hitler n’aurait jamais constitué un tel tribunal : on n’accable pas les vaincus !