Le projet de loi abolissant la peine capitale, présenté par Robert Badinter, fut adopté par l’Assemblée nationale le 18 septembre 1981 (par la majorité de gauche mais aussi certaines voix de droite dont celles de Jacques Chirac et de Philippe Séguin), puis par le Sénat le 30 septembre 1981.
Badinter, avocat cosmopolite né en 1928, fut l’artisan majeur de cette petite révolution judiciaire (avec François Mitterrand, dont ce fut l’une des premières mesures), qu’il avait entamée en défendant et sauvant de la guillotine Patrick Henry.
Ce dernier avait assassiné un enfant de 8 ans, qu’il avait kidnappé en demandant une rançon. Son procès s’ouvrit en 1977 et le tueur fut condamné à la prison à vie au lieu de la peine capitale.
Bien sûr, sa « perpétuité » n’atteint pas son terme et pris fin en 2001 alors que le détenu n’avait que 48 ans.
La traditionnelle pyramide des peines lourdes fut décapitée avec l’abolition de la peine de mort, qui fut prise contre l’avis majoritaire des Français à l’époque !
En effet d’après des sondages d’octobre 1981, 62% des Français voulaient le maintien. Telle est la démocratie…
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Commentaires
le sieur Badinter veut aussi se mêler des affaires criminelles Suisses , car il demande aux autorités de ce pays de pas emprisonner pour une peine à vie, un récidiviste ayant déjà assassiné une jeune femme il y a quelques années , ce dernier ayant encore passé à l,acte .
s,il avait s,agit des membres de sa famille , aurait il la même compassion pour l,assassin ?? j,en doute . . .!!
les abolitionnistes sont les complices des tueurs .
salutations.