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Éditorial: «La sanction de l'égalitarisme»

 

Par Laurence de Charette

Najat Vallaud-Belkacem (et ses amis) n'avait finalement pas tort de se méfier des chiffres, des classements et des notes: ils sont décidément têtus. L'étude Pisa de l'OCDE qui évalue - sans gommettes - les connaissances et les compétences des élèves de 15 ans à travers le monde s'obstine en effet à classer la France en piètre position. La 5e puissance mondiale peine à tenir le 26e rang en maths et en sciences. Une place «dans la moyenne» des pays de l'OCDE, se consolent les partisans de la médiocrité, mais quand même bien loin derrière Macao, le Vietnam, l'Estonie ou les provinces de Jiangsu et Guangdong… se désoleront tous les autres - et parmi eux tous ces parents que de si bourgeois sentiments poussent irrépressiblement à souhaiter la réussite scolaire de leurs enfants…

D'aucuns prêtent à la répétition des vertus pédagogiques qu'a toujours niées le ministre de l'Éducation nationale. Non sans raison, là encore… car force est de reconnaître que le gouvernement n'a rien appris de la succession des piteux résultats du système éducatif français.

Alors que Najat Vallaud-Belkacem, obsédée d'égalitarisme, n'a eu de cesse de traquer le mérite et l'élitisme au sein de l'école au nom de «l'équité scolaire», la France se distingue précisément dans ce classement mondial par… sa capacité à reproduire les inégalités sociales! Belle performance.

Les chercheurs internationaux ont aujourd'hui établi noir sur blanc que les pays qui ont choisi d'encourager l'excellence sont également ceux qui sont le mieux parvenus à soutenir les élèves en difficulté. Ils ont également listé quelques traits communs aux systèmes éducatifs les plus performants, comme la valorisation du travail scolaire, le respect des professeurs.

Ainsi donc, supprimer les notes, le redoublement, les classes bilangues ou encore le latin ne permettrait pas d'abolir l'échec scolaire, ni de rétablir l'égalité des chances? Fallait-il vraiment une étude mondiale pour s'en convaincre?

Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 07/12/2016

NdB: L'échec de l'école, c'est l'échec de l'immigration à s'intégrer!

 

 

Commentaires

  • Parmi les (nombreuses raisons qui expliquent les très mauvais résultats obtenus par les élèves français il y a la réforme Haby, ressucée du plan langevin-Wallon déjà rejeté en son temps. Pompidou, qui ne s'intéressait pas à l'enseignement, laissa imposer cette réforme par les syndicats de l’enseignement lesquels n’ont qu’un objectif : ramener tous les élèves au niveau Zéro des connaissances, des compétences, des facultés de raisonnements et de l’ouverture d’esprit. Ensuite cette réforme a été aggravée par les abominables réformes pédagogiques qui étaient toutes anti-pédagogiques. Et le désastre s’installa quand arrivèrent les raz-de-marées d’immigrés bien décidés et à ne rien apprendre mais à mettre la France au bord du chaos !

  • du moment que nos chères têtes blondes et brunes , sortent de leurs études avec comme connaissances : la France est sortie de terre en 1789 , ensuite la colonisation , Vichy , et maintenant
    le GR qui pourra enfin laver le pays de tous ses péchés , le programme sera enfin terminé .
    salutations.

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