Quelques minutes à peine après l’arrivée de la délégation française à l’aéroport d’Alep, vers 15h ce samedi 7 janvier, un obus s’est écrasé sur tarmac de l’aéroport. À tout juste 200 mètres de l’impact, trois députés français, Thierry Mariani (LR), Nicolas Dhuicq (LR) et Jean Lassalle (MoDem) se trouvaient dans le hall de l’aéroport réservé aux personnalités au moment de l’explosion. Les officiels présents dans l’aéroport d’Alep ont immédiatement été confinés par les militaires syriens.
Deux nouveaux obus ont explosé par la suite à proximité de l’aéroport avant que la chasse et l’artillerie de l’armée syrienne ne répliquent. Pendant une longue attente ponctuée par des déflagrations, Thierry Mariani a fumé cigarette sur cigarette pour tromper l’angoisse, rapporte notre envoyé spécial auprès de la délégation française.
Une fois le calme revenu, le Tupolev du gouvernement syrien a finalement pu décoller dans l’après-midi, toute lumière éteinte, pour rallier Damas. L’aéroport d’Alep est officiellement fermé depuis plusieurs années et la venue de la délégation française devait rester confidentielle. Si rien ne permet encore de penser que la délégation française était directement visée les autorités françaises et syriennes s’interrogent sur l’étrange coïncidence entre cette attaque et la venue des trois députés français.
RTL
Commentaires
Qui sait ? C’est peut-être le fromage élyséen qui a donné l’ordre de tirer sur cet aéroport ? On sait désormais (c’est un secret de polichinelle) qu’il a pour habitude de faire assassiner les gens qu’il pense être des terroristes !
Il y a certainement eu des "fuites" calculées, de la part des services français auprès de leurs amis "islamistes modérés" afin d'intimider…ou d'éliminer ces députés qui n'obéissent pas à Paris !
tirs d, intimidation , pas un barrage roulant pour finir de toucher la cible . . .!!
salutations.