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Femme retrouvée défigurée dans le Jura : un portrait-robot diffusé

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>Faits divers|Zoé Lauwereys (@zlauwereys)|11 janvier 2017, 14h03|14

La jeune femme était défigurée lorsqu'elle a été découverte et les enquêteurs ne connaissent toujours pas son identité.  

(DR.)
 
 
Zoé Lauwereys (@zlauwereys)
 
Faits diversJuraMeurtreFranche-Comté
 

Elle a succombé à de violents coups au visage et a été poignardée 26 fois. Les enquêteurs ne parviennent pas à l'identifier.

La jeune victime n'a toujours pas été identifiée. Le portrait-robot d'une femme de 16 à 30 ans a été diffusé ce mercredi par la gendarmerie nationale. La jeune femme a été retrouvée poignardée le 15 décembre dernier dans la forêt du Frasnois, dans le Jura. Elle a été découverte par des bûcherons, sous un tas de feuilles mortes, et les enquêteurs ne parviennent pas à l'identifier.

Accolée au portrait-robot, une description est jointe par les gendarmes. La victime mesure 1,67 m pour 50 kilos. Châtain foncée au naturel, elle avait teint ses cheveux ondulés et mi-longs en roux. Son oreille gauche est percée de trois trous, la droite d'un seul. Une photo du bracelet qu'elle portait au poignet gauche lors de sa découverte a également été diffusée : tressé et de couleur foncée.  
 

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Une possible «volonté de faire souffrir»


Selon les enquêteurs, la jeune victime a succombé à «une agression extrêmement violente». Lorsqu'elle a été découverte, elle «était totalement méconnaissable» au point de ne plus avoir de dents, avait décrit le parquet de Lons-le-Saunier. Elle avait été entièrement dénudée et son corps était lardé de 26 coups de couteaux au niveau du flanc gauche et des cervicales. Aucun n'a été mortel.

   

«Le décès a été causé par l'ensemble des coups, notamment au niveau du visage», selon le magistrat qui évoque «une volonté de faire souffrir». «Il n'y a aucune trace de sang sur place, ce qui laisse penser que le corps a été transporté sur les lieux», avait avancé le procureur de Lons-le-Saunier.  

 Une jeune femme soignée à la dentition saine


Le décès remonte à quatre ou huit jours avant la découverte du cadavre, qui ne montrait pas de trace d'atteintes sexuelles. «On exclut l'idée que c'était une marginale qui vivrait dans la rue», explique le procureur. L'autopsie n'a pas relevé de traces d'alcool ou de stupéfiants, et montré «une jeune femme soignée de sa personne à la dentition saine», a-t-il ajouté. 

Malgré la diffusion de l'ADN et des empreintes digitales de la victime à une vingtaine de pays du continent européen, la victime n'a toujours pas été identifiée.

Le Parisien

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