Un petit garçon âgé de 8 ans est mort mercredi noyé dans une baignoire. Le parquet de Nantes a requis la mise en examen de sa tante et son compagnon, chez qui l'enfant était domicilié.
Un jeune garçon de 8 ans est mort mercredi, noyé dans la baignoire de l'appartement familial, à Saint-Herblain, dans la banlieue ouest de Nantes (Loire-Atlantique). Sa tante et son compagnon, qui l'hébergeaient depuis le mois d'août, ont été déférés vendredi soir en vue de leur mise en examen.
C'est le couple lui-même qui a contacté les secours après la noyade de l'enfant dans la baignoire familiale. Mais ce qui s'apparente à un accident pourrait s'avérer bien différent. Une fois sur place, les secours découvrent des marques de liens sur les poignets et les chevilles du jeune garçon, rapporte France Bleu Loire Océan. Ces derniers ont ainsi immédiatement prévenu la police, qui a procédé à l'arrestation du couple.
Puni pour avoir mangé des bonbons
C'est une fois en garde à vue que le couple révèle avoir plongé l'enfant pieds et poings liés dans la baignoire remplie d'eau froide en guise de punition. En effet, la femme qui est la tante du petit garçon explique que ce dernier aurait mangé des bonbons alors qu'il était diabétique. Toujours selon France Bleu, l'enfant aurait même été contraint à faire des flexions pendant une heure, avant d'être frappé.
L'autopsie a conclu à un décès par noyade du garçon, mais «semble-t-il dans un contexte de violences», son corps présentant plusieurs hématomes, a expliqué la source judiciaire. Depuis plusieurs mois, l'enfant aurait, «de manière régulière, fait l'objet de sévices très appuyés, de coups et à certaines occasions était entravé par des liens», indique cette même source. En août dernier, l'enfant avait été envoyé chez sa tante à Saint-Herblain par sa mère de Côte-d'Ivoire, où cette dernière est restée.
Le parquet de Nantes a requis la mise en examen du couple pour «homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans» et «actes de torture et de barbarie», ainsi que leur placement en détention provisoire.
Le Parisien
Commentaires
Il est à noter qu' en France les femmes battues, qui ont pourtant des moyens de défense, ce qui n'est pas le cas des enfants, font l ' objet de beaucoup de compassion au contraire des petits martyrisés.
De même que les mères tortionnaires font l ' objet de condamnations dérisoires. Une honte !
de plus en plus d,enfants sont martyrisés , décèdent sous les coups et autres violences de parents , conjoints , un phénomène qui se banalise , une société qui devient inhumaine et se rapproche de plus en plus vite dans la barbarie et le chaos . .!!
salutations.