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Notre mémoire - 21 janvier 1793: assassinat de Louis XVI, roi de France

21 janvier : anniversaire du régicide (récit + testament) 21 janvier 2017 par admin4

Vu chez Thibaut de Chassey : Le 21 janvier 1793, la racaille révolutionnaire, ivre de haine et de rage, assassinait le roi de France, Louis XVI, âgé de 38 ans. Cet acte sauvage recelait une grande force symbolique : en décapitant celui qui était le père de la nation organique et le sommet de l’Etat monarchique, c’était l’ordre ancien qui était abolit, en profondeur, au profit d’une contre-civilisation qui allait s’instaurer progressivement et inexorablement et dont nous connaissons aujourd’hui une certaine étape. Pour l’anecdote, et contrairement à ce que laissait espérer l’innovation technique que constituait la guillotine, l’exécution du roi martyr fut particulièrement horrible.

Revenons donc à ce triste épisode, au cœur des heures les plus sombres de notre histoire. Craignant un ultime rebondissement si le roi faisait un discours devant la foule, le commandant de la garde nationale donna l’ordre de faire jouer tous les tambours au pied de l’échafaud, qui était d’ailleurs fortement protégé. Sur la dernière marche cependant, le roi fit un signe impérieux aux tambours qui, surpris, cessèrent de battre, et cria d’une voix tonnante : « je meurs innocent de tous les crimes qu’on m’impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France. Et vous, peuple infortuné… » Déjà, des ordres étaient donnés et les tambours reprenaient. Un journaliste de l’époque écrivit : « est-ce bien le même homme que je vois bousculé par quatre valets de bourreau, déshabillé de force, dont le tambour étouffe la voix, garrotté à une planche, se débattant encore, et recevant si mal le coup de la guillotine qu’il n’eut pas le col mais l’occiput et la mâchoire horriblement coupés ? » D’après certains témoignages, il fallut s’y reprendre à deux fois pour trancher la tête, tandis que d’autres affirment que le bourreau dut appuyer de tout son poids sur la lame qui avait à peine entamé le crâne – au lieu du cou – afin de détacher la tête…

Le prêtre présent raconta qu’ensuite « le plus jeune des gardes, qui semblait avoir dix-huit ans, saisit immédiatement la tête, et la montra à la populace en faisant le tour de l’échafaud ; il accompagna cette monstrueuse cérémonie des gestes les plus atroces et les plus indécents ». Certains spectateurs se barbouillèrent le visage du sang du malheureux. On notera avec inquiétude que l’idéologie républicaine, contre-nature et forgée dans le sang de très nombreux Français, connaît aujourd’hui un regain de popularité dans la « mouvance nationale », même si certaines structures comme le Renouveau français y ferraillent inlassablement contre la doctrine mortifère issue des Loges.

Ci-dessous, le beau testament de Louis XVI, rédigé le 25 décembre 1792, envoyé à la Commune de Paris le 21 janvier 1793 : Lire la suite
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Commentaires

  • le sang répandu n,a pas fini de retomber sur la France , la punition Divine s,approche . . .!!
    salutations.

  • La haine des misérables qui ont assassiné Louis XVI est la même que celle qui animent nos dirigeants actuels : ils haïssent le peuple comme Staline, Mao, Pol Pot et Castro ont haï leur peuple : ce sont les mêmes ! Vivement que Trump nous en débarrasse !

  • Les héritiers des terroristes de 1793 sont plus que jamais au pouvoir, avec le vocabulaire d'époque mis à toutes les sauces : "citoyen", "république/ républicain"…sans compter leurs valeurs maçonniques "liberté, égalité, fraternité". Jusqu'à la nausée ! Leurs racines trempent dans le sang de la France.
    J’ai noté 3 autres dates significatives méritant réflexion à la lueur du meurtre de Louis XVI :
    - 21 janvier 1794 : Début de la "promenade patriotique" des "colonnes infernales" du Gal Turreau en Vendée /.../Les Vendéens sont massacrés au rythme de 1000 par jour. L'ordre d'extermination totale de tout ce qui est vivant est lancé.
    - 21 janvier 1924 : Mort à Gorki de Lénine. Son oraison funèbre est prononcée par Staline. La révolution française sera la grande inspiratrice des bouchers bolcheviques : « Mais où est notre Vendée ? » s’exclamera Lénine lors de son 1er discours en octobre 1917. On connaît la suite.
    - 21 janvier 1950 : Mort à Londres de George Orwell (Eric Arthur Blair), quelques mois à peine après la publication de 1984.

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