Le décret Trump contre l'immigration est un «exercice légal de l'autorité du président », a estimé le 6 février le gouvernement américain dans ses arguments déposés devant la Cour d'appel fédérale de San Francisco.
Grande victoire politique pour Donald Trump. Un document soumis aux juges par le Département de la Justice estime que «le décret est un exercice légal de l'autorité du président sur l'entrée des étrangers aux Etats-Unis et l'admission des réfugiés».
Selon l'administration du 45ème président des Etats-Unis, la décision d'un juge fédéral de Seattle, vendredi, de bloquer l'application du décret sur l'ensemble du territoire américain est «d'une portée très excessive».
Pas de discriminations
Le Département de la Justice estime également que l'accusation selon laquelle ce décret est dirigé contre les musulmans est «incorrecte» et que les restrictions migratoires sont «neutres du point de vue de la religion».
Les deux parties exposeront leurs positions par téléphone lors d'une audience fixée le 7 février à 15h00 à San Francisco (23h00 GMT).
Le décret signé le 27 janvier par le président américain pour «protéger la nation du terrorisme» interdit l'entrée des ressortissants de sept pays (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie, Yémen) pour trois mois et gèle l'accueil de réfugiés pour quatre mois. Les Syriens font quant à eux l'objet d'une interdiction sans limitation de durée.
RT
Commentaires
Bravo ! Trump tient bon et ne se laisse pas impressionner par un petit juge de province qui n’a aucune légitimité, à part celle de se taire ! J’espère que Trump trouvera rapidement le moyen de le faire taire !
sûr que ce petit juge n,aurait pas ouvert sa G . . . s,il avait s,agit de pays chrétiens.
salutations.