14/03/2017 – ROYAUME-UNI (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Suite au message clair envoyé à Bruxelles par le gouvernement britannique en fin de semaine dernière, voici que ce dernier a enfin le soutien total de son Parlement pour le Brexit. Ce lundi, les députés britanniques ont voté la loi historique qui permet au gouvernement de Theresa May de déclencher l’article 50 du traité de Lisbonne et engager le processus de sortie de l’Union européenne.
Ce vote final fait suite au rejet par une majorité de députés de deux amendements de la Chambre des Lords, l’un visant à protéger d’emblée les quelque trois millions de citoyens membres de l’Union européenne résidant au Royaume‑Uni, et l’autre visant à donner au Parlement britannique le dernier mot dans les négociations avec Bruxelles. Le Parlement apporte donc un soutien clair et inconditionnel à l’action du gouvernement britannique et valide ainsi le choix du peuple. Les négociations entourant le Brexit devraient débuter le 6 avril prochain et durer environ deux ans.
Mais ce n’est pas la seule annonce choc de ce lundi en Grande‑Bretagne : le Premier ministre écossais, Nicola Sturgeon, a en effet choisi cette date symbolique pour annoncer qu’elle réclamerait au Parlement écossais la possibilité de demander un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Ecosse. Madame Sturgeon souhaite que le peuple écossais soit à nouveau consulté sur son statut, en 2018 ou en 2019, et ce malgré l’échec du scrutin de 2014. La date de cette annonce choc n’a pas été choisie par hasard puisqu’elle fait écho au caractère europhile et hostile au Brexit des Ecossais.
Theresa May a immédiatement réagi en déclarant qu’un nouveau référendum serait « un facteur de division » et créerait « une énorme incertitude économique au pire moment possible ». La question de l’Ecosse est une question historique et stratégique pour la Grande‑Bretagne, et aujourd’hui c’est l’intégrité même du Royaume‑Uni qui est menacée par les bouleversements politiques qu’il traverse.
Commentaires
Je reste très sceptique quant à la volonté du gouvernement britannique de sortir de l’UE. Je me demande si May ne nous mène pas en bateau !
le salon où sont assises ces dames à un charme d,antan. .!!
salutations.
"Je me demande si May ne nous mène pas en bateau !"
Ce pourrait bien être le radeau de la Mayduse...