C’est donc le 25 avril que Robert Ménard connaîtra le sort que lui réserve la 17e chambre correctionnelle et, à la suite de Maître Gilles-William Goldnadel, nous l’assurons tous de notre sympathie.
Mais n’ayons aucune crainte, cette noble juridiction a basé sa réputation planétaire sur l’objectivité présidant aux verdicts de ceux qui prétendent encore user de leur liberté d’expression, surtout quand le Mrap, la Licra, SOS Racisme et le Collectif des lesbiennes sado-masochistes du Haut-Poitou sont parties civiles. Meuhh non, je rigole ! Je sais bien qu’aujourd’hui, pour être condamné, il suffit de constater que ce qui est est (non, il n’y a pas de faute de frappe). C’est que, bientôt, il faudra y réfléchir à deux fois avant d’affirmer qu’il fait jour à midi !
Alors faisons un peu de juridisme de comptoir : il ne vous a pas échappé que, le 25 avril, ce sera deux jours après le premier tour de l’élection présidentielle. Lequel, selon les milieux autorisés, aurait de fortes chances de sélectionner la casaque marine pour la dernière ligne droite.
Dans ces circonstances, la moindre condamnation du maire de Béziers pourrait avoir, surtout pour avoir fait un constat si banal qu’il n’offusque que les délateurs professionnels, des conséquences imprévisibles. Par exemple, pousser des abstentionnistes, des centristes, voire des juppéistes ou fillonistes mollement motivés à apporter – sur un mouvement d’humeur au second tour – leurs suffrages à celle qui refuse explicitement de se soumettre au « gouvernement des juges ». (Déclenchant, au passage, la fureur du Syndicat du « mur des cons », ce qui constitue toujours un pur mais, hélas, trop bref moment de bonheur…)
On peut penser qu’une magistrature politiquement correcte y réfléchira à deux fois avant de prendre un tel risque, et qu’une relaxe n’est donc pas à exclure… en première instance ! Parce qu’un appel est toujours possible. Certes, on voit mal pourquoi Robert Ménard ferait appel (dans les dix jours) d’une décision qui lui serait favorable ; mais il est amusant de remarquer que le dernier jour serait précisément la veille du second tour.
Sauf pour le procureur, hélas, qui, lui, dispose légalement (peut-être en raison de la gabegie qui règne dans les palais de justice) d’un délai double, soit vingt jours, pour faire appel. Ce qui nous emmènerait au-delà du deuxième tour, permettant à la magistrature en gilet rayé de reprendre ses mauvaises habitudes… Mais ce n’est grave : aujourd’hui, une condamnation par la 17e vaut médaille de la Résistance. Il suffit d’attendre la Libération !
Richard Hanlet
Source : Boulevard Voltaire
« Robert Ménard poursuivi : affirmer qu’il fait jour à midi devient dangereux ! »
Commentaires
par contre dire la même chose en Corée du Nord n,est pas dangereux .
salutations.
Bon sang mais c'est bien sûr, pendant la période électorale, tous les mauvais coups sont permis !
Ménard devrait présider ses prochains conseils municipaux la bouche cousue.
Pendant ce temps, et alors qu'un policier a reçu de la grenaille avant hier en plein visage, on défile impunément en état d'urgence contre les "violences policières" et Mélenchon met en garde contre "la Le Pen" qui serait une menace de "dictature ethnique" !
Voyous, tout est permis, pillez, cassez, taguez, c'est la période électorale et pleurnichez pour votre morveux Clément et Théo, ce pauvre petit.Entrainez vous pour la "quinzaine de la haîne" !
Ménard est la bête noire des lobbies collabos qui verrouillent la liberté d'expression et la "justice" en France. Mais même le Goulag a fini par disparaître ! En attendant, en effet, une condamnation vaudrait médaille d'or de la Résistance !
Et nous devons oeuvrer sans faillir à la Libération du pays !
Hé oui, il y a longtemps que nos indignes ministres ont voté des lois nous obligeant à croire que 1 et 1 sont 3, comme disait Molière. Et malheur à celui qui ose protester : on lui réplique qu’en osant dire cela il enfreint la loi et qu’en conséquence il mérite d’être lourdement puni : c’est cela la Raie-publique laîcarde et démocratique !