Est-ce avec des fleurs, des lampions, des larmes et des manifestations d’amour qu’on aurait vaincu le fanatisme national-socialiste ou bolchevique ? Assurément non. Alors pourquoi donc tant d’Européens s’imaginent-ils pouvoir combattre ainsi le fanatisme islamique ? Ou islamiste, chacun choisira, l’islamisme n’étant qu’un néologisme pour désigner, en faisant croire qu’il s’agit d’une nouveauté, la voie violente de l’islam telle qu’elle a toujours existé depuis les origines de cette religion-idéologie.
Après les larmes de Mogherini, « Haute Représentante de l’Union pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité », suscitées par les attentats de Bruxelles en mars 2016, nous avons eu droit vendredi aux larmes de Löfven, Premier ministre suédois, après l’attaque au camion contre les passants dans une rue piétonne de Stockholm. Commentaire d’une députée polonaise, qui s’est ainsi étonnée d’une telle réaction :
« Suédois ! Descendant des valeureux Vikings ! Qu’êtes-vous devenus ? »
Des fleurs partout, des lampions et une grande manifestation pour l’amour lancée sur Facebook qui a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes dimanche à Stockholm : les Charlies suédois étaient de sortie ce week-end.
Quelques fausses notes, toutefois, dans ce concert de bonnes intentions dégoulinantes. Ainsi du chef de la police de l’agglomération de Göteborg, qui a appelé sur Twitter à l’expulsion des immigrés soutenant l’Etat islamique. Mais le ministre de la Justice a vivement réagi, demandant au grossier personnage de s’expliquer après cette déclaration, car la Suède est un pays ouvert : « Nous avons la liberté de parole en Suède, ce qui veut dire que les gens ont le droit d’avoir des opinions répugnantes ici », lui a rappelé le gentil ministre Morgan Johansson.
Car le principal suspect de l’attentat est un Ouzbek de 39 ans, Rachat Akilov (ci-contre), qui ne cachait pas sur internet sa sympathie pour le terrorisme islamique. Par contre, dans la vie de tous les jours, c’était « un type normal » et pas religieux pour un sou. Il aurait, d’après les médias suédois, avoué et serait même content d’avoir réalisé son projet de tuer des « infidèles », soutenant avoir agi pour le compte de l’Etat islamique.
Venu en Suède en laissant au pays sa femme et ses quatre enfants, sa demande d’asile avait été rejetée et il avait reçu l’ordre de quitter le pays en décembre mais avait disparu dans la nature, comme beaucoup d’autres.
Sans doute inspiré par les attentats de Nice, de Berlin et de Londres, pour ne citer que ceux-là, l’Ouzbek a, au volant d’un camion volé, fait quatre morts et 15 blessés.
Selon les déclarations de la police suédoise, il y a environ 12 500 autres immigrants ayant reçu l’ordre de quitter le territoire et dont les autorités ont perdu la trace.
Difficile de contrôler tout ce beau monde quand on a laissé venir, pour ne pas dire encourager à venir, 163 000 « réfugiés » rien qu’en 2015 dans un pays de dix millions d’habitants. Finalement, les larmes que l’on a vues couler sur les joues du Premier ministre Stefan Löfven étaient peut-être celles d’un homme rongé par le remords…
Olivier Bault
Article paru dans Présent daté du 12 avril 2017
Commentaires
Larmes de crocodiles de dirigeants corrompus obéissant aux injonctions de l 'agenda mondialiste.
A propos d ' idées répugnantes, dont l 'expression doit être tolérée, évoquées par le ministre de la Justice, est - il possible de militer pour le nazisme en Suède ? Il serait intéressant de le savoir.
ces charlie Suédois sont des lobotomisés qui attendent avec impatience de vivre dans la soumission de la charia .
les idées répugnantes évoqué par le ministre collabo ne sont qu,à l,encontre des Patriotes Suédois .
salutations.
Ceci semble nouveau dans l'histoire de l'humanité : la lâcheté, l'avilissement, la féminisation de populations lobotomisées et la trahison de leurs dirigeants. Ou si ce n'est pas nouveau, c'est à une échelle jamais encore atteinte et cette faiblesse va se payer au prix fort.