Le ministre de la Cohésion des territoires, qui a été réélu dans la 6e circonscription du Finistère, a été reçu par le secrétaire général de l'Élysée, Alexis Kohler, puis par le chef de l'État, Emmanuel Macron, ce lundi après-midi.
Est-il évincé à cause des affaires? Visé par une enquête préliminaire du parquet de Brest pour des soupçons de favoritisme et de conflit d'intérêts, le ministre de la Cohésion des territoires, Richard Ferrand, ne survivra pas au «remaniement de courtoisie» qui est imminent. Arrivé «en milieu d'après-midi» à l'Élysée, où il est resté jusqu'à 18h30 environ, il a été successivement reçu par le secrétaire général du palais, Alexis Kohler, puis le chef de l'État, Emmanuel Macron, qui lui a signifié cette décision. Toutefois, selon un proche des deux hommes, Emmanuel Macron a proposé à Richard Ferrand - qui a été réélu dimanche dans la 6e circonscription du Finistère - de prendre la présidence du groupe LREM à l'Assemblée nationale.
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«Le chef de l'État a constaté que la majorité sera principalement composée de jeunes députés - “jeunes” dans le sens où ils n'ont jamais été élus auparavant, voire qu'ils n'ont jamais eu d'engagement militant -, qui devront apprendre le travail parlementaire. Son analyse est donc la suivante: pour manœuvrer ce groupe, il faut quelqu'un en qui le président a une confiance absolue, quelqu'un qui connaît les rouages de la politique, et quelqu'un qui est également connu des militants. Une fois que l'on a dressé ce portrait-robot, ça ressemble énormément à Richard Ferrand, oui...», s'amuse-t-on dans l'entourage des deux hommes, assurant que le député du Finistère deviendrait ainsi «une pièce maîtresse de la majorité».
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À l'issue de son entretien avec Richard Ferrand, Emmanuel Macron a ensuite reçu le premier ministre Édouard Philippe. Au menu des discussions figurent les détails techniques du «remaniement de courtoisie» qui doit intervenir, comme le veut la tradition, au lendemain des législatives. Interrogé par La Provence , le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, avait indiqué que la démission du gouvernement «Philippe I» aurait lieu lundi «après-midi». Le premier minsitre a ainsi «remis la démission de son gouvernement» à Emmanuel Macron «qui l'a acceptée» en début de soirée, avant de le reconduire et le charger de former une nouvelle équipe d'ici à mercredi 18 heures.
Le Figaro
Commentaires
de toute manière les députés (es) de EM ne seront que les godillots du grand Gourou Macron le bien aimé des imbéciles heureux et heureuses.
salutations.
Quelle hypocrisie ! On balade les Français avec ces opérations de "moralisation". Ferrand n'a rien à craindre pour son poste et surtout, ses avantages ! Quant à son honneur, s'il en a, il n'en a rien à f..! Il suffit de le regarder !
Macrotte en marche ... à reculons !
Corrompus jusqu'à la moelle, les francs-maquereaux commencent à avoir du mal à traîner leurs casseroles - que dis-je leurs fait-touts ;o)