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  • Algérie : il suspend son bébé dans le vide et publie les clichés sur les réseaux sociaux

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    Par  le 20/06/2017 -FDS

    19h34

    En Algérie, un homme a tenu un nourrisson d’une main par le tee-shirt, depuis un balcon ou le haut d’un immeuble de plusieurs étages. Et a publié les clichés sur les réseaux sociaux.

      

    Il menaçait de lâcher l’enfant s’il n’obtenait pas 1 000 «like» sur sa page. Un Algérien a été condamné lundi à deux ans de prison pour avoir suspendu un bébé dans le vide et avoir publié les images sur le réseau social Facebook dans sa quête de notoriété, suscitant l’indignation des internautes.

    Au cours du week-end, l’homme avait publié sur sa page Facebook une photo montrant un enfant – âgé de moins de 18 mois selon la police – tenu d’une main par le dos de son tee-shirt, dans le vide depuis un balcon ou le haut d’un immeuble de plusieurs étages. Les deux photos de l’enfant suspendu au-dessus du vide ont fait scandale parmi les internautes algériens.

    Le Parisien

    Merci à patriote

  • Pas-de-Calais: un chauffeur meurt brûlé vif dans son véhicule à cause d’un barrage de migrants

     
    POSTED BY LA RÉDACTION ON 20TH JUIN 2017 
    28 VIEWS

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    EIZATAO – NEVEZNTIOU (20/06/2017) Le chauffeur d’une camionnette est décédé dans la nuit de lundi à mardi dans un accident provoqué par un barrage de migrants sur l’autoroute A16 au niveau de la commune de Guemps, a annoncé cette nuit la préfecture du Pas-de-Calais.

    La camionnette, immatriculée en Pologne, s’est encastrée dans l’un des trois poids-lourds bloqué par un barrage de troncs d’arbres. Elle s’est embrasée dans l’accident. L’identité du conducteur n’est pas connue à ce stade, « compte tenu de l’état du corps », précise la préfecture.

    Neuf migrants de nationalité érythréenne ont été interpellés dans l’un des trois poids-lourds bloqués par le barrage, installé au niveau des échangeurs 49 et 50 de l’autoroute A16, à 15 kilomètres de Calais. Ils ont été placés en garde à vue.

    Les barrages refont leur apparition dans le Nord-Pas-de-Calais, signe d’un retour croissant des migrants qui veulent passer en Angleterre, malgré le démantèlement de la Jungle en octobre dernier.

    (Source : Le Figaro)

  • Macron veut "un islam compatible avec la République"

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    Ce qu'il veut en fait, c'est "une république compatible avec l'islam"

     

     

    Le président de la République a appelé l'islam de France à prendre sa part dans le combat contre le terrorisme, lors du dîner de rupture du jeûne organisé mardi soir par le Conseil français du culte musulman.

    C'est une première. Jamais aucun président de la République n'était venu au dîner de rupture du jeûne - l'iftar, le soir après une journée de ramadan - organisé annuellement par le Conseil français du culte musulman, le CFCM. Mardi 20 juin, dans les salons Hoche, à Paris, le président de la République, Emmanuel Macron, s'est ainsi présenté, accompagné de son ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, chargé des cultes, pour fêter ce rituel avec la communauté musulmane mais aussi pour lui faire passer un message, le premier en la matière, de son quinquennat.

    Emmanuel Macron a d'abord saisi l'occasion pour dire sa «reconnaissance» au président sortant du CFCM, Anouar Kbibech - qui avait appelé à voter pour lui au second tour des présidentielles - pour rappeler que son mandat a été marqué par les «terribles attaques terroristes» qui avaient pour «objectif évident de créer entre les Français de toutes croyances et de confession musulmane une déchirure profonde» et «de donner de l'islam, l'image d'une religion cautionnant le meurtre et la terreur, de fanatiques». Ce que le président a appelé une «perversion de l'image de l'islam». Mais, a-t-il continué, «il nous fallait le concours d'autorités musulmanes fermes dans leurs convictions, solides dans la dénonciation de ces crimes. Pas une fois le CFCM n'a fait défaut». Concluant: «Grâce à vous, ce combat pour maintenir l'unité nationale a été remporté et nous avons su tenir collectivement la voix de la raison». Ce que le président Macron a défini comme une «attitude exemplaire» qui «doit être celle de tous les acteurs de l'islam sur l'ensemble du territoire».

    Le défi à relever lui paraît immense

    Après le passé, le président de la République a surtout insisté sur l'avenir car le défi à relever lui paraît immense: «Nous vivons une époque où tout est là pour nous diviser, où tout peut s'effondrer, les risques géopolitiques, les fractures qui s'ouvrent, les béances régionales intra-religieuses qui se jouent dans d'autres continents et le doute qui a gagné notre société. Notre défi est, bien sûr, sécuritaire, face au terrorisme qui sévit, mais il est aussi moral et civilisationnel. Et dans ce défi, votre rôle est immense, tout comme votre responsabilité. Face à cette responsabilité, il y aura celle de l'État et des pouvoirs publics. Et ma présence ici, ce soir, à vos côtés, n'est là que pour vous remercier. Face aux responsabilités immenses qui nous attendent, vous m'aurez à vos côtés.»

    Pour aborder ces défis, le nouveau président a notoirement insisté sur la représentativité du Conseil français du culte musulman qui «réunit au moins la moitié de l'islam de France» avec ce constat: «Je suis conscient que vous ne représentez pas la voix unique de l'islam de France parce que votre religion pour unique qu'elle soit s'exprime dans une pluralité et une polyphonie à laquelle il faut savoir faire toute sa place». Il a donc appelé cette structure à être l'outil d'une «représentativité toujours plus large» en vue de «l'exercice serein» de la religion musulmane.

    Puis Emmanuel Macron a situé des combats majeurs à mener pour l'islam de France. Le premier étant «le combat contre le fanatisme et sa diffusion»: «notre combat déterminé contre le terrorisme de Daech et l'idéologie totalitaire qui le supporte doit nous conduire avec détermination à lutter contre ceux qui cherchent à faire de vos lieux de culte et de transmission, de votre tradition religieuse, des lieux de prêche de haine, voire d'appel à la violence». Il a alors placé sur le même plan pour lutter la réponse «sécuritaire» mais aussi «la réponse civilisationnelle et morale qu'ensemble nous portons», appelant les musulmans à «combattre pied à pied sur le terrain théologique et religieux, démasquer chaque fois que nécessaire, l'usurpation de vos valeurs». Un «combat de la pensée et de la foi» qu'il faut poursuivre «sur le terrain, en particulier auprès des populations les plus jeunes dont nous savons tous qu'elles ont des réticences à passer les portes de vos institutions».

    « La République vous aidera dans cette tâche dès qu'il conviendra de prendre des mesures coercitives pour que cessent ces détournements, mais elle ne peut se substituer à vous sur le terrain théologique et religieux à votre indispensable travail. »

    Emmanuel Macron

    Et le président de lancer cet appel: «La République vous aidera dans cette tâche dès qu'il conviendra de prendre des mesures coercitives pour que cessent ces détournements, mais elle ne peut se substituer à vous sur le terrain théologique et religieux à votre indispensable travail.»

    L'autre «combat» à côté de celui de la formation, nommé par le président devant les responsables musulmans, vise une «pratique de l'islam organisant une ségrégation au sein de la République et contre tout ce qui façonne un repli identitaire, parce que fonder son identité politique et sociale sur sa seule foi, c'est, au fond, admettre que sa foi n'est pas compatible avec la République». Or, a-t-il conclu: «Personne en France ne peut faire croire que votre foi n'est pas compatible avec la République, personne ne peut faire croire que la France et les Français rejetteraient sa composante de foi musulmane. Personne ne peut demander à des Françaises et des Français, au nom de cette foi, de se soustraire aux lois de la République.»

    Le Figaro