Le Nouvel Obs trace le portrait de l’écrivain Jean Raspail auteur du livre “Le Camp des saints”, « récit d’une apocalypse migratoire, qui « fascine toujours identitaires et suprémacistes blancs ».
Raspail le concède, «le Camp des saints» serait aujourd’hui impubliable. Par goût de la provocation, le vieil écrivain a lui-même listé quatre-vingt-sept motifs de poursuites judiciaires sur la base de la législation actuelle.
C’est un vieil écrivain, longiligne et élégant, qui, malgré ses 91 ans, porte beau et fume des Camel avec un porte-cigarettes. Moustache, chaussettes rouges, chemise rose à rayures. Dans son bureau, un étrange bric-à-brac: des maquettes de navire, des figurines de généraux vendéens, une casquette de capitaine de frégate posée sur un canapé. Un vieil écrivain, donc, qui eut son heure de gloire il y a longtemps, invité dans les émissions phares du service public, «Apostrophes» ou «Radioscopie», et qui, depuis, coule des jours monotones à Paris, dans un appartement du quartier Pereire, où il nous reçoit.
Et cependant, en France et à travers le monde, il est une frange de militants, de penseurs, de dirigeants politiques, qui vouent à ce vieil écrivain une admiration sans borne. On les trouve, pour l’essentiel, à la droite de la droite: déclinistes, identitaires, suprémacistes blancs. Pour ceux-là, Jean Raspail est le prophète, l’homme qui, le premier, a vu se dessiner «la catastrophe migratoire» que nous vivons actuellement, prélude à l’inéluctable choc des civilisations qui verra l’Occident sombrer s’il ne réagit pas (par la force, cela va sans dire). […]
Il serait cependant erroné de réduire Jean Raspail à sa seule dimension politique. C’est le grand paradoxe de son œuvre: au-delà des thèses qu’il véhicule, «le Camp des saints» est probablement le plus mauvais livre de Raspail. Ce que beaucoup de ses admirateurs reconnaissent. Manifeste verbeux, personnages désincarnés, sans attaches, aux postures grotesques, dont la seule raison d’être est d’étayer les idées de l’auteur, logorrhée sordide où se mêlent nostalgie des croisades et désir latent de guerre civile («L’ennemi, le vrai, se trouve toujours derrière les lignes, dans votre dos, jamais devant ni dedans. Tous les militaires savent cela et combien, dans toutes les armées de tous les temps, n’ont pas été tentés de laisser tomber l’ennemi désigné pour se retourner sur l’arrière et lui régler son compte une bonne fois»). On ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments. On en fait rarement avec de mauvais, ou alors il faut s’appeler Céline. […]
Merci à valdorf
(Merci à Dirk)
Commentaires
Jean Raspail vu par la presse bobo-bolchevique !
…avec à la fin un compliment à Céline !!! Fallait oser de la part de ce canard très licratisé et organe officieux de la "Communauté" ! La haine fait perdre leurs repères chez ces gens.
Plus que jamais lisons et relisons Raspail et surtout son Camp des Saints !
…et bien sûr Céline !
Saluons bien bas Jean Raspail. D’abord parce c’est un des plus grands écrivains français de la seconde moitié du XXème siècle. Grand voyageur, il admirait les peuples déracinés, surtout les amérindiens aussi bien d’Amérique du Nord que du Sud. Et par ses écrits, il contribua beaucoup à les faire mieux connaître et à leur faire prendre conscience de leur ancestrale culture en voie de disparition. Mais évidemment ce qui nous marque le plus aujourd’hui c’est son livre prophétique qui est plus que jamais d’actualité aujourd’hui : Le Camp des Saints !
Evidemment, le nouvel obs, organe de basse propagande, obséquieux avec les maîtres de ce monde, c’est-à-dire les mondialistes qui ne rêvent que de détruire les états-nations européens, ne peut que haïr un tel écrivain. Mais la bave de ces crapauds n’atteint pas l’éclat lumineux de Jean Raspail !
qu,attendre d,autre du nouvel obs ??
l,ouvrage de Raspail était et reste prophétique , sauf pour les sots et autres collabos , nous verrons ou pas dans l,avenir si l,aventure continue pour l,espèce européenne , à Dieu ne plaise .
salutations.