Emmanuel Macron avait indiqué en avril vouloir un véritable statut pour la Première dame pour sortir d'une "hypocrisie française".
Les signataires se font de plus nombreux jour après jour. Alors que le statut de la Première dame a encore fait débat à l'Assemblée nationale lors de l'examen des projets de loi de moralisation, la grogne s'organise sur les réseaux sociaux.
140.000, c'est le nombre d'internautes qui ont signé la pétition "Contre le statut de Première dame pour Brigitte Macron"- repérée par LCI et lancée par Thierry Paul Valette, président du mouvement politique Egalité Nationale. Lors de la campagne présidentielle, le candidat d'En Marche !, Emmanuel Macron, avait dit vouloir "clarifier" le statut de l'épouse du président : "Je souhaite qu'un cadre soit défini et je demanderai qu'un travail soit conduit en la matière".
Il "se pose un problème de conscience nationale"
"Avec un tel statut la première dame usera de son rôle comme bon lui semble et ce sera lui reconnaître une existence juridique qui permettrait de bénéficier d'un budget , d'un rôle important, de nombreux collaborateurs, chauffeurs , protection renforcée et autres avantages... A l'heure où l'état souhaite faire des économies dans le budget de l'armée et souhaite moraliser la vie politique , se pose un problème de conscience nationale", avance au contraire la - très populaire - pétition.
Et le texte de soulever que "paradoxalement le recours aux emplois familiaux sera bientôt interdit à l'Assemblée nationale."
Pourtant, comme l'avait révélé "Capital", il n'y a rien de nouveau à cette pratique, si ce n'est la volonté de poser un cadre juridique à la mission de la Première dame. Mise en place d'un secrétariat, d'un cabinet, d'agents de sécurité, les épouses des présidents sont systématiquement entourées de collaborateurs payés par l'Elysée et donc par les contribuables : 600.000 euros bruts annuels pour Carla Bruni ou encore près de 400.000 en 2013 pour l'ancienne compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler, selon les calculs de nos confrères.
L'OBS
Commentaires
C'est signé!
Pétition signée ! Quelle hypocrisie chez ce Macron, dont je rappelle l'étymologie du nom :
Le nom de famille Macqueron est issu de l’ancien français 'masqueron', variante – avec un autre suffixe - de l’ancien français mascheros : sale, noir. Comparer avec Mascré et le moyen-néerlandais Masscheroen, nom du diable, c’est à dire du « noir » (source : Dr De Brabandere)
Autres interprétations :
- Macron, Maquerel : surnom d’un entremetteur (Jean-Louis BEAUCARNOT)
-Macron, Macrez, contraction de Maqueré, -ron, v.MAQUEREL
-Maquerel, Macquerel: maquereau, entremetteur (Albert DAUZAT pour lequel le mot, déjà présent au XIIIe siècle chez Rutebeuf, serait issu du flamand).
…un vieil atavisme ???
merci Dirk ......GAUTHIER
Ah ben merde alors, "cuisses de mouche" ne sera pas 'first lady', c'est dead ;o)
Premiére...dame.... , je crois qu il faut le prendre à la rigolade ...GAUTHIER