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  • «Ce grand écart n’est pas tenable» : le contenu de l'audition du général de Villiers révélé 8 août 2017, 18:46

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    Emmanuel Macron et le général de Villiers le 14 juillet
     

    La retranscription de l'audition du général de Villiers révèle que celui-ci n'a pas mâché ses mots concernant l'avenir de la Défense en cas de coupes budgétaires, assumant une divergence politique frontale avec l'exécutif.

    La démission du général de Villiers le 19 juillet dernier a fait couler beaucoup d'encre. On connaît désormais le contenu de l'audition de l'ancien chef d'état-major des armées qui s'était tenue à huis clos le 12 juillet. Ce sont les propos qu'il avait tenus à cette occasion qui lui avaient valu un recadrage par Emmanuel Macron, prélude à une crise dont la démission du général de Villiers avait été l'épilogue. 

    Mis en ligne par l'Assemblée nationale, le verbatim de l'audition du général de Villiers révèle que ce dernier s'était sans ambiguïté opposé aux coupes claires prévues par le gouvernement dans le budget de la Défense (850 millions d'euros en moins). «Les exécutions budgétaires ont été préservées en 2015 et 2016. Cela doit être le cas également en 2017, car les armées ne sont pas moins sollicitées, loin s’en faut», avait-il déclaré. Il avait ainsi fait part de ses inquiétudes de manière franche : «Ce grand écart n’est pas tenable, je suis désolé de devoir vous le dire avec force ! Notre liberté d’action en souffre.»

    Tout en entrant dans les détails de la technique budgétaire, le général de Villiers avait alors tenu des propos plus ouvertement critiques encore. «Je ne suis pas un lapin de six semaines : je sais bien que si l’objectif de 50 milliards est fixé à 2025 et que la courbe d’évolution du budget démarre très bas, l’élévation de cette courbe ne se produira qu’en fin de période. Nous connaissons la ficelle de cette remontée tardive et l’avons déjà expérimentée sous les deux quinquennats précédents», s'était-il permis d'observer. 

     

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  • Australie : un adolescent a eu la peau dévorée par de petites créatures marines

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    L'événement est survenu samedi soir, sur une plage de Brighton, dans la banlieue de Melbourne (Etat de Victoria, sud de l'Australie). Les images sont impressionnantes. Le jeune homme aurait été attaqué par des puces de mer particulièrement voraces.


    Sam Kanizay à l'hôpital de Melbourne (Australie), le 5 août 2017
    franceinfoFrance Télévisions

    Mis à jour le 
    publié le 

    La baignade a viré au bain de sang. Sam Kanizay, 16 ans, a vécu un événement dont il va sûrement se souvenir, rapporte ABC (en anglais). Samedi 5 août, en fin d'après-midi, il se sentait fatigué après son entraînement de football. Il a alors décidé de tremper ses jambes dans l'eau à Dendy Street Beach, une plage de Brighton, dans la banlieue de Melbourne (Australie).

    Des petits trous de la taille d'une tête d'épingle

    Au bout d'une demi-heure, il ressort ses jambes de l'eau. Et s'aperçoit qu'elles sont ensanglantées. La scène est digne d'un film d'horreur. "Je suis sorti [de l'eau] et vu ce que je pensais être du sable sur mes jambes (...) J'ai regardé en bas et j'ai remarqué que j'avais du sang partout sur mes chevilles", a raconté l'adolescent. Il a affirmé qu'il n'avait pas mal et est rentré chez lui pour prendre une douche.

    Finalement, après avoir observé ce qu'il avait aux jambes, il remarque des centaines de petits trous de la taille d'une tête d'épingle. La mère de Sam, Jane Kanizay, relate avoir amené son fils à l'hôpital de Melbourne en voyant l'ampleur des blessures.

    Le père de Sam, Jarrod Kanizay, affirme qu'à l'hôpital, l'équipe soignante n'était pas en mesure d'expliquer exactement l'origine des blessures. "Ils ont appelé de nombreuses personnes, des experts en toxicité, des experts marins et d'autres médecins des environs de Melbourne... mais personne ne savait", a-t-il détaillé. 

    "Ces petites choses aiment la viande"

    La nuit suivante, Jarrod Kanizay, muni de viande rouge, est retourné sur la plage où s'était baigné son fils. Et il a réussi à capturer les petites créatures à l'origine des blessures. "Ce qui est clair, c'est que ces petites choses aiment la viande", a-t-il remarqué, vidéo des bestioles capturées à l'appui.

    Alistair Poore, spécialiste des invertébrés marins à l'université du New South Wales, a indiqué au Guardian (en anglais) ne jamais avoir vu un tel cas. Il évoque de possibles "puces marines", sans pouvoir en dire davantage.

    Une hypothèse partagée par la biologiste Genefor Walker-Smith. Auprès du quotidien australien Herald Sun, elle estime aussi qu'il pourrait s'agit de puces de mer, mentionnant des lysianassid"Il est possible que l'adolescent ait perturbé un groupe en train de manger, mais généralement ils ne sont pas là à attendre et attaquer comme des piranhas", a-t-elle commenté.

    Quant à Sam Kanizay, le jeune homme attaqué, il va bien. Ses blessures sont impressionnantes, mais relativement superficielles et, une fois cicatrisées, ne laisseront pas de séquelles.

     

  • Éditorial : «L'inutile controverse»

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    Par Yves Thréard

    Faut-il, ou non, donner un statut au conjoint du chef de l'État? Dans la torpeur de l'été, à mi-chemin entre la politique et l'actualité dite «people», la polémique enfle. Non que Brigitte Macron défraie la chronique par des sorties intempestives. En dehors d'une apparition en simple jean sur le perron de l'Élysée pour accueillir la chanteuse Rihanna et de son nouveau titre de marraine du premier bébé panda né en France, elle est même moins présente dans les médias que pendant la campagne présidentielle. Excepté les tenants d'un strict protocole vestimentaire et les détracteurs des zoos, nul ne s'en plaint.

    C'est, en fait, Emmanuel Macron lui-même qui avait allumé la mèche. Il avait promis, s'il était élu, de «sortir d'une hypocrisie française». Son épouse, disait-il, aurait un rôle public. Il lui paraissait donc souhaitable de définir un cadre à sa fonction «non rémunérée par le contribuable».

    Alors que les emplois familiaux sont désormais interdits aux parlementaires, beaucoup voient aujourd'hui un insoutenable paradoxe dans cette promesse présidentielle. Depuis quinze jours, une pétition a recueilli 220.000 signatures pour s'y opposer. Assimilant ce statut à un privilège, les élus de La France insoumise sont vent debout.

    Le chef de l'État respectera-t-il sa promesse? Des urgences d'un autre niveau l'attendent: lutte contre le chômage, les déficits, le terrorisme, l'insécurité… Et puis, qu'apporterait pareille réforme? Même au nom de la sacro-sainte transparence, elle ne changerait pas grand-chose: depuis Nicolas Sarkozy, les budgets de l'Élysée sont régulièrement examinés par la Cour des comptes. On sait ce que «coûte» la première dame, qui sera peut-être un jour un premier monsieur! Environ 450.000 euros par an. Somme que peuvent justifier des actions charitables ou humanitaires. Au président de la République d'en estimer l'opportunité plutôt que d'alimenter une inutile controverse. Car vouloir officialiser un rôle qui n'existe pas serait prendre le risque de lui conférer une consistance politique que personne n'approuverait.

    Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 08/08/2017. Accédez à sa version PDF en cliquant ici

  • CLASH à l'Assemblée Nationale: Emmanuelle Ménard fait hurler la majorité en disant la vérité qui blesse

    Remarquable: à écouter absolument!

     

    (merci à Dirk)