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L'ouragan Irma de catégorie 5 va frapper la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélémy dans la nuit de mardi à mercredi.

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>Ma Terre|Romain Baheux|05 septembre 2017, 21h27 | MAJ : 05 septembre 2017, 23h12|1

Des habitants de Saint-Martin sécurisent une habitation en vue de l'arrivée d'Irma le 5 septembre 2017.

 
 
Romain Baheux
 
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Classé en catégorie 5, la plus puissante, le cyclone va frapper la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélémy dans la nuit de mardi à mercredi.

«Irma va emporter une grande partie de mes installations.» Propriétaire d'un club nautique à Saint-Martin, Dimitri Asselin se fait peu d'illusion sur le sort que l'ouragan de catégorie 5, la plus puissante, réserve aux cabanes où il laisse son matériel, installées sur la plage de la Baie-Orientale. Mais, pour l'instant, il calfeutre sa maison où il ne passera pas la nuit de mardi à mercredi, au quand l'île sera frappée par les vents. «Avec ma femme et ma fille, on va se réfugier chez un ami, glisse-t-il. Mon toit est en charpente, j'ai peur qu'il nous tombe dessus.»

 

Une crainte vécue par de nombreux habitants des Antilles. Comme Saint Barthélémy, la Guadeloupe ou la Martinique, Saint-Martin a été placé en vigilance rouge par Météo-France. Irma devrait s'y déchaîner avec des rafales de 280 km/h, entre 200 et 300 mm de précipitation, et des creux de 10 mètres dans la mer. «Tout ce qui est sur la côte risque de beaucoup souffrir, poursuit Dimitri Asselin. Là, les gendarmes ont déjà évacué certaines personnes des zones inondables. Maintenant, on attend la nuit...»

 

     

La population s'est également approvisionnée en eau, nourriture et piles. «Ca commence à être la pénurie. On a fait des réserves de bouteilles d'eau, mais on n'a pas pu acheter de réchaud, pour le moment où il n'y aura plus d'électricité, glisse Olivier. On va être en plein dedans...»

 

Plus au sud, la Guadeloupe, comme la Martinique, est moins menacée par le cyclone. Mais au Spot, un restaurant de la ville du Moule, la patronne Françoise s'active à mettre les verres en sécurité et à clouer des planches aux fenêtres. «On est en train de fermer, on a dit aux clients qu'on ne rouvrait que jeudi. Nos habitations sont plus solides qu'au Texas (frappé par la tempête Harvey il y a dix jours), mais on a quand même un peu peur...»

 

«On va veiller et se tenir au courant»

«Ici, on a l'habitude des tempêtes, les gens ont installé des volets roulants à leur maison et beaucoup de lignes électriques sont enterrées. Avant, tu pouvais avoir des coupures de courant pendant quatre jours, mais c'est fini ça, poursuit Roméo, qui vit à Trois-Rivières. On ne sait jamais, mais on attend ça sans être trop inquiets.»

 

Une fois son établissement calfeutré pour affronter Irma, Françoise va filer se terrer chez elle où elle regardera les trombes d'eau s'abattre sur l'île. «On va veiller et se tenir au courant de ce qu'il se passe, explique-t-elle. Et si jamais une coupure d'électricité nous empêche de regarder les informations à la télévision, j'ai une radio à piles. Histoire de ne pas être coupée du monde...»

  leparisien.fr

Commentaires

  • Macrotte ne semble pas s’intéresser à ce terrible ouragan, lui qui est si prompt à (faire) porter secours et aides en tous genres aux immigrés illégaux (avec notre argent)! Il est vrai que les futures victimes ne sont que de simples Français ! Alors pourquoi se déranger ? Et décider de lance un plan de reconstruction, ça ne mange pas de pain : ce sont des paroles en l’air !

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