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Londres : pourquoi la jeune fille au pair française a-t-elle été tuée ?

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>Faits divers|De notre correspondant Julien Laurens à Londres (Royaume-Uni)|23 septembre 2017, 7h46|20

Londres (Royaume-Uni), jeudi. Le corps calciné de Sophie Lionnet (à droite) a été retrouvé dans le jardin de cette maison où elle travaillait comme jeune fille au pair.

SIPA/MACDIARMID/SHUTTERSTOCK ET DR
 
 
De notre correspondant Julien Laurens à Londres (Royaume-Uni)
 
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Deux Franco-Algériens  de Londres ont été mis en examen pour meurtre, soupçonnés d'avoir tué Sophie, la nounou qu'ils employaient.

Une bâtisse édouardienne comme on en trouve des milliers à Londres, mitoyenne, en briques claires et sur trois étages divisés en appartements. Dans le quartier de Southfields, sud-ouest de Londres, l'un des plus huppés de la capitale, elles se vendent au-dessus du million d'euros. Cette résidence sur Wimbledon Park Road, à quelques encablures seulement des fameux courts de tennis, est désormais synonyme de tragédie. Les policiers de Scotland Yard y ont en effet déterré jeudi les restes calcinés de Sophie Lionnetjeune fille au pair française de 21 ans originaire de Troyes, dans l'Aube, décrite par tous comme gentille et timide. L'identité de la victime n'a pas été pour l'instant officiellement révélée par les enquêteurs, mais il ne fait aucun doute que c'est bien elle qui a été brûlée dans le jardin partagé de cette maison.

 

Vendredi matin, Sabrina Kouider, une Française de 34 ans — qui employait la victime pour ses deux jeunes enfants — a été inculpée pour meurtre, ainsi que son compagnon Ouissem Medouni, un Franco-Algérien de 40 ans. Le couple a été écroué. Ils seront de nouveau devant la justice mardi, jour où la date de l'ouverture de leur procès sera décidée.

 

 Elle voulait rentrer en France

 

L'enquête, elle, ne fait que commencer. Des dizaines de policiers continuaient leurs recherches tard vendredi soir dans le jardin et l'appartement des meurtriers présumés. Ce sont les voisins qui ont alerté la police mercredi alors qu'une épaisse fumée et une mauvaise odeur s'échappaient du jardin. « Cela sentait vraiment mauvais. Comme lors d'une fuite de gaz ou comme s'ils avaient mis le feu à des pneus. On voyait un homme ajouter des morceaux de bois sur le feu. C'était vraiment étrange. Quelqu'un a appelé la police car c'était vraiment très louche », raconte une voisine.

 

Au coeur de l'investigation des policiers se trouve la personnalité de Sabrina Kouider, dont l'ancien compagnon et père d'un des enfants est un milliardaire qui a fait fortune dans la musique, notamment en créant le boys band irlandais Boyzone il y a plus de vingt ans. « Elle aimait la fête et vivait au-dessus de ses moyens, raconte une autre voisine. Elle payait la nounou une bouchée de pain. Elle disait qu'elle était styliste spécialisée dans le maquillage et qu'elle connaissait plein de célébrités. »

 

Kouider semblait vivre une relation tumultueuse avec Medouni, que le voisinage décrit comme peu aimable et dont personne ne semble connaître la profession. « Ils s'embrouillaient souvent. On pouvait les entendre se disputer depuis la rue, poursuit-elle. Cela ne devait pas être un appartement agréable à vivre pour les enfants et pour la nounou. » Sophie Lionnet a passé quatorze mois dans cette famille. Ces derniers temps, elle avait émis le souhait de rentrer définitivement en France. Elle n'en aura pas eu le temps...

 

«Elle était timide et gentille»

Le meurtre de Sophie Lionnet a fortement choqué Wimbledon Park Road, la rue où la jeune fille au pair habitait et travaillait. « Je ne l'avais plus vue depuis la fin du mois d'août. Je pensais qu'elle était rentrée en France. Elle venait souvent avec les deux enfants dont elle s'occupait pour leur acheter des bonbons. Elle avait l'air plus jeune que son âge. Elle était un peu timide mais très aimable et gentille. Elle parlait plutôt bien anglais mais avec un fort accent français. Elle avait beaucoup d'affection pour les deux petits qu'elle gardait et à qui elle parlait français. Elle était douce avec eux. Cela fait plusieurs mois qu'elle travaillait dans cette famille, elle était déjà ici à Noël dernier », confie Sunny Patel, qui tient un dépôt de presse juste en face de la maison où vivaient la victime et ses meurtriers présumés.

  Le Parisien
 
R.I.P. Sophie

Commentaires

  • Cette malheureuse a été victime du politiquement correct de ses parents, qui n'auraient pas dû accepter qu 'elle vive dans cette famille et de l'éducation nationale.
    Elle a été tuée pour le simple fait qu 'elle voulait quitter ce couple.

  • pas franco algérien mais algéro français

  • Pauvre Sophie, massacrée par des déséquilibrés congénitaux !
    La proportion considérable de criminels de toute nature chez les peuples d'origine musulmane n'est plus à démontrer. La consanguinité qu'ils pratiquent intensivement depuis 14 siècles est une explication…pas la seule !

  • un couple très louche , comment cette jeune femme a pu tenir autant de temps dans cette ambiance délétère ??
    a t, elle été violée ??
    affaire à suivre .
    salutations.

  • Encore des Chances Pour la France: il y en a même en Angleterre: merci à tous nos politicards qui sont directement responsables de ces crimes!

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