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Jeune fille au pair tuée à Londres : le couple de suspects ne reconnaît pas le meurtre

 

>MAJ : 26 septembre 2017, 19h23|1

Sophie Lionnet, 21 ans, faisait «toujours passer les autres avant elle», selon une de ses amies qui attendaient beaucoup de l'audition des suspects.

(capture écran Facebook.)
 
 
A.R., Louise Colcombet
 
Faits diversSophie Lionnetfille au pairLondres
 

Les deux Français inculpés à Londres du meurtre présumé de leur jeune fille au pair, une Française de 21 ans dont le corps calciné, ont comparu ce mardi devant les juges.

C'est la déception pour tous les proches de Sophie Lionnet, qui attendaient des explications de cette première confrontation. Ce mardi à Londres, le couple franco-algérien inculpés du meurtre présumé de la jeune Française au pair qu'ils employaient, dont le corps calciné a été découvert mercredi dans leur jardin, a comparu devant le tribunal de l'Old Bailey. Mais ni l'un ni l'autre n'a reconnu le meurtre, ni même donné des informations permettant de comprendre ce qui est arrivé à la jeune femme de 21 ans.

 

«J'ai rien fait»

 

Interrogés via vidéoconférence depuis les établissements pénitentiaires où ils sont détenus, les deux suspects ont seulement confirmé leur identité. Sabrina Kouider, 34 ans, est apparue en larmes, tentant de réprimer ses sanglots, depuis la prison pour femmes de Bronzefield (sud-ouest de Londres). «J'ai rien fait», a-t-elle crié en français, interrompant le procureur, avant d'ajouter «Je n'ai jamais tué». Interrogé depuis la prison de Wandsworth (sud-ouest de Londres), Ouissem Medouni, 40 ans, n'a, lui, montré aucune émotion. Ils ont tous deux été maintenus en détention à l'issue de cette première audience. Leur procès devrait s'ouvrir le 12 décembre.

 

 Elle devait rentrer en France

 

La police avait été alertée mercredi par des voisins, intrigués par une épaisse fumée en provenance de la propriété où le corps a été retrouvé. Si les autorités n'ont pas confirmé l'identité de la jeune femme, originaire de Troyes, Le Parisien a enquêté auprès de ses amis. Selon eux, Sophie était d'abord apparue rayonnante, à travers ses publications sur Facebook, au moment de la prise de poste chez ce couple aisé. Elle semblait emballée par cette patronne «styliste» et «maquilleuse» qui la sortait dans le grand monde, lui avait offert une robe de soirée, un shooting photo, et lui avait même fait rencontrer Johnny Depp...

 

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Puis les choses s'étaient envenimés mais la jeune femme semblait toujours trouver des excuses à ses patrons, qui ne lui accordaient qu'un salaire de 56 euros par mois, qu'elle n'a finalement jamais touché. Sa famille a par ailleurs des raisons de croire qu'elle restait cloîtrée et que le couple l'empêchait de rentrer en France. Elle avait fini par acheter un billet retour, grâce à l'aide de sa famille. Elle aurait dû rentrer lundi dernier.

 

Le meurtre présumé a provoqué une vive émotion parmi les jeunes au pair travaillant au Royaume-Uni, et plus largement au sein d'une partie de la communauté française. Sur Facebook, une page a été ouverte en hommage à Sophie Lionnet, recueillant les témoignages émus d'anciens proches de la victime. Cette affaire met en lumière les difficultés parfois rencontrées par ces femmes, souvent très jeunes et sans expérience, qui travaillent et habitent dans des familles à l'étranger, a souligné Victoria, à l'origine de la page Facebook, qui préfère taire son nom de famille.

 

  leparisien.fr
 

Commentaires

  • " j,ai rien fait" dit elle . .possible , mais elle est juste complice du meurtrier .
    la jeune femme trouvait toujours des excuses à ses patrons,soit qu,ils savaient bien l,embobiner ,soit qu,elle avait peur de perdre sa place , ou alors trop gentille et naïve , qu,elle en devenait timorée.
    en espérant que la lumière soit faite sur cette affaire glauque , pour que ses parents sachent vraiment enfin ce qui est arriver à leur enfant.
    salutations.

  • Kouider et Medouni : deux barbaresques esclavagistes et criminels génétiques ;o)

  • Elle croyait apprendre l'anglais en s'occupant d'enfants dans une famille britannique,
    pas de chance, elle est tombée sur un couple de déséquilibrés.

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