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Droit d’asile à la carte, travailleurs détachés et perspective de nouveaux accords de libre-échange Mercredi dernier, notre groupe Europe des Nations et des Libertés a fait ajouter à l’ordre du jour de cette plénière du Parlement européen un débat sur « la lutte contre l'immigration illégale et le trafic d'êtres humains en Méditerranée » : l’occasion pour nous d’alerter sur un rapport qui, adopté jeudi 19 octobre en commission LIBE, vise à instaurer une sorte de droit d’asile à la carte. En effet, la Suédoise Cecilia Wikström veut donner aux demandeurs d’asile la possibilité de choisir parmi 4 pays pour déposer leur demande. Les candidats seraient alors accompagnés dans leurs démarches par des ONG et des agences de l’UE. Or on ne peut que s’inquiéter des résultats quand on sait à quel point ces officines sont tenues par des militants immigrationnistes, chez qui le débordant amour pour l’Autre traduit d’abord une profonde haine de soi ou des siens.
Le débat sur les conclusions de la réunion du Conseil européen des 19 et 20 octobre a quant à lui permis de revenir sur l’accord concernant la révision de la directive sur les travailleurs détachés : malgré les effets d’annonce, on ne voit aucune avancée significative puisque par exemple des secteurs clés comme le transport routier ne sont même pas concernés. Ce qu’il faudrait faire, c’est remettre en cause le paiement des cotisations sociales dans le pays d’origine. A l’heure actuelle, le salarié détaché coûte jusqu’à 2 fois moins cher qu’un travailleur local, ce qui crée un insupportable dumping social intra-européen.
On en revient toujours à ce problème fondamental qu’est le logiciel foncièrement libéral des bureaucrates de la Commission européenne. Or c’est à ces irresponsables que le Parlement européen a octroyé deux nouveaux mandats de négociations commerciales, avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande, deux géants agricoles que les accords passés avec les pays du Pacifique ont transformés en plaques tournantes du commerce mondial le plus ouvert. Si les accords prévus aboutissent, nos éleveurs, et tout particulièrement nos producteurs de lait, risquent d’en être les premières victimes.