Aux Etats-Unis, les agresseurs sexuels de mineurs figurant sur les bases de données américaines auront désormais inscrite sur leur passeport une mention qui préviendra les autorités étrangères de leurs crimes passés. Cette loi a été élaborée afin d’éviter l’exploitation et le trafic d’enfants dans les pays étrangers victimes de tourisme sexuel par des pédophiles.
Le département d’Etat américain a prévenu qu’il révoquerait les passeports existant et prierait les personnes condamnées pour atteinte ou agression sexuelle sur mineur de refaire leur passeport selon la nouvelle législation. Une notice imprimée à l’arrière de sa couverture signalera : «Le possesseur de ce passeport a été condamné pour une agression sexuelle envers un mineur et il est un délinquant sexuel au regard des lois américaines.»
«International Megan Law» : la loi qui va tout changer pour les pédophiles voyageurs
Cette mesure découle de l’«International Megan’s Law to Prevent Demand for Child Sex Trafficking», loi américaine pour empêcher le trafic d’enfants, qui a été signée le 8 février 2016 par le président Barack Obama. Elle prévoit également l’obligation pour les agresseurs sexuels de mineurs de se signaler aux autorités américaines 21 jours avant leur départ.
Après le vote de la loi «Megan» en 2016, les voix de certains groupes et associations de défense des citoyens s’étaient élevées contre cette disposition, évoquant la dangerosité de partager des informations avec des pays étrangers, dans lesquels la vie du délinquant sexuel pourrait être menacée.
En outre, certains exigent d’établir une distinction entre un pédophile violent et une personne majeure ayant eu une relation sexuelle consentie avec un adolescent mineur proche de la majorité. Un cas avait fait date en 2015, celui d’un majeur de 19 ans qui avait séduit en ligne, puis eu des rapports sexuels consentis avec une jeune fille qui lui avait annoncé avoir 17 ans, alors qu’elle n’en avait que 14. Les parents de l’adolescente avaient porté plainte. Dans ce dernier cas, le jeune homme a été inscrit au fichier des agresseurs sexuels pour une durée de 25 ans.
Commentaires
Voilà une très bonne loi que la France devrait aussi adopter.
Voilà une vraie décision de bon sens ! Rapide et énergique !
En France, on crée des commissions, on tremble sur les soi-disant atteintes aux droits de l'homme, on bavasse au Parlement, puis au Sénat, puis au Conseil d'Etat, les journaux cultivent des polémiques (ce qu'ils font de mieux), etc.…et c'est pareil pour toutes les décisions qui devraient être prises pour assurer la sécurité des citoyens !
…et bien sûr, c'est encore Trump qui va trinquer, même si cette loi a été initialisée sous la présidence d'Obama !
les assocs de défense de ces prédateurs sexuels , qui craignent que leurs protégés subissent un mauvais sort à l,étranger , n,ont qu,à leur fournir la liste des pays à éviter .
salutations.