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Islamisme : entre club de foot et carmel, l’infiltration par la ruse ! – par Marie Delarue

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Ce qui frappe le plus, dans ces deux affaires, c’est encore une fois la naïveté.

Le problème, avec les manipulateurs, les fanatiques et les pervers, c’est que n’ayant pas leur esprit tordu, on est généralement incapable d’anticiper leur comportement. D’où le succès de leurs entreprises.

C’est un chemin, hélas, que sont en train d’emprunter les fanatiques islamistes, comme le prouvent deux faits divers relatés dans l’actualité du jour.

On apprend ainsi que deux hommes, deux barbus (mais c’est la mode !), vêtus en jeans et baskets, se sont présentés à la sœur tourière du carmel de Verdun, demandant benoîtement s’ils pouvaient accéder à la chapelle. L’office de vêpres allait commencer. La sœur a dit oui. Ils sont donc allés à la chapelle, y ont « prié en arabe », puis, rapporte l’évêque Mgr Gusching, « ils se sont présentés comme des annonciateurs » et ont dit aux religieuses : « Si vous ne vous convertissez pas, vous irez en enfer. » Enfin, ils ont écrit « Allah Akbar » sur le livre d’or de l’église, puis sont repartis comme ils étaient venus.

Cette histoire, sorte de parabole, est pleine d’enseignements. J’y apprends tout d’abord que le monde de l’Église a changé. Dans mon enfance ne pénétraient au carmel que les religieux. On n’y aurait pas accepté deux quidams pour venir faire la causette avec les contemplatives. Mais les sœurs de Verdun fabriquent des couettes de luxe, en plume, et vivent donc un pied dans le monde réel. Second enseignement : elles n’y vivent pas assez, toutefois, pour être vigilantes, et l’on se dit que le carmel de Verdun aurait fort bien pu être le lieu d’un carnage type Saint-Étienne-du-Rouvray, où le père Jacques Hamel fut égorgé en plein office. Enfin, détail signifiant, comme on dit : selon les confidences faites par l’imam de Verdun à L’Est républicain, sur les deux assaillants, « le plus jeune s’est converti il y a deux ou trois mois ». Ce qui confirme que les convertis de fraîche date sont toujours les plus zélés.

Deuxième fait marquant de ce jour : à Lagny, deux hommes déjà mis en examen dans une affaire de terrorisme étaient entraîneurs d’une équipe de football amateur locale. Ils sont suspectés d’avoir « activement pris part et organisé une filière de départ vers la zone irako-syrienne au sein de la mosquée de Lagny ».

En soi, leur parcours est admirable. Ces deux-là ont en effet tissé petit à petit des liens avec les footballeurs, se rendant indispensables au point que les joueurs ont exigé (et obtenu) que la direction du club accepte de les nommer responsables des équipes seniors au cours de l’été 2017. « C’était ça ou une bonne partie des joueurs s’en allait ailleurs », a déclaré le président du club à RTL.

Il aura fallu que « les instances locales du football, après une rencontre à l’extérieur, signalent également que l’équipe aurait prié sur le terrain » pour que la municipalité, menaçant de couper les subventions du club, parvienne à obtenir le départ des deux « entraîneurs », dont l’un est déjà mis en examen pour « association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste », et l’autre « assigné à résidence pour des faits de radicalisation ».

Hélas, ce qui frappe le plus, dans ces deux affaires, c’est encore une fois la naïveté.

Dans le premier cas, on nous dit qu’« aucun lien avec le terrorisme islamiste n’a été démontré ». Peut-être, mais il semble évident que ces deux musulmans ne sont pas entrés au carmel pour y faire du tourisme ! 
Enfin, dans le cas du club de foot, le maire insiste sur « un vide juridique » qu’il serait urgent de combler. En effet, rien dans la législation ne permet « d’écarter des individus radicalisés de l’encadrement d’équipes de football » et d’autres activités dès lors qu’ils sont bénévoles !

Marie Delarue

Texte repris du site Boulevard Voltaire

Commentaires

  • que les soeurs du carmel fabriquent des couettes , c,est une chose , mais je suppose qu,elles ne vendent pas leurs produits à l,intérieur de leur couvent , d,autre part ces soeurs n,ont pas du voir le mal chez les deux barbus et ainsi ces derniers ont eu la possibilité de faire un repérage des lieux pour une éventuelle action à venir .
    quant aux "entraineurs ", leur infiltration était excellente , la preuve , les joueurs de baballe ne pouvaient plus se passer d,eux , donc de fil en aiguille , vu leur ascendant pris sur ces derniers , ils pouvaient commencer à les faire passer à la conversion et ensuite la radicalisation.
    ce ne sont que deux exemples découvert , pour combien d,autres ??
    on pourrait presque dire le fruit est dans le ver et non le contraire . . .!!
    salutations.

  • à Madagascar aussi

    Chronique de Vanf, Opinions

    Des immigrés arabes apprennent le malgache au CDA Andohatapenaka : d’où arrivent-ils ? comment sont-ils entrés à Madagascar ? que savent les autorités de leur passé, de leur profil, de leurs intentions ? Des clandestins pakistanais ont été appréhendés et expulsés : comment sont-ils entrés à Madagascar ? Les autorités malgaches savent-elles seulement s’il n’en reste pas des douzaines d’autres dans la nature ?
    Des femmes musulmanes voilées de la tête aux pieds dans le tristement célèbre niqab, qu’on voit habituellement sur les images provenant des pays, au mieux de l’islam rigoriste (Arabie saoudite wahhabite, Iran des ayatollahs), au pire de l’islamisme terroriste (Afghanistan des Talibans, territoire du califat auto­proclamé de Daech), se promènent dans les rues d’Anta­nanarivo et ailleurs dans Madagascar : d’où viennent-elles ? comment sont-elles entrées à Madagascar ? que viennent-elles chercher chez nous ? appartiennent-elles à quelque mosquée clandestine salafiste ? ont-elles prêté allégeance à quelque mollah rétrograde et jihadiste ?
    Dès l’attérissage à Madagascar des avions de la Turkish Airlines, nous fûmes quelques-uns, et sans doute beaucoup plus nombreux depuis, à nous inquiéter de voir débarquer des hommes de type arabe à l’accoutrement très traditionnel, pas du tout le genre de musulmans locaux que nous avions l’habitude de côtoyer depuis plusieurs décennies.
    Qu’est-ce qui a fait que ce curseur vestimentaire bouge ? Qui sont ces gens, d’où viennent-ils, où vont-ils, que font-ils ici, quand repartent-ils, combien auront-ils converti à la lecture au pied de la lettre d’il y a quatorze siècles de notre société des années 2000 ? Pourquoi les musulmans de Madagascar étaient-ils toujours habillés sans surenchère rigoriste ? N’est-ce pas parce qu’ils sont libéraux ? Mais, être libéral et musulman, sans doute est-ce déjà une parjure aux yeux des islamistes qui imposent la stricte séparation des hommes et des femmes dans l’espace public, l’interdiction de l’accès à l’éducation et l’instruction pour les jeunes filles, l’enfermement de la femme adulte sous le niqab ?
    Je vois déjà les bonnes âmes dénoncer mon amalgame raciste. Pourquoi ai-je été voir comment réagit un Hindou, à propos d’un possible asile accordé par l’Inde aux Rohingyas, ces musulmans chassés de Birmanie : «Ces gens commencent par demander
    l’asile, exigent ensuite la nationalité, et finissent par réclamer la charia». L’application de leur loi islamique à l’exclusion de toute autre, et surtout des lois de libérté religieuse et de tolérance interconfessionnelle. Pourquoi m’étonné-je que l’ONU exige de la Birmanie le retour des Rohingyas alors que les Nations Unies sont incroyablement silencieuses sur le sort des millions de Chrétiens d’Orient chassés d’Irak ou de Syrie ?
    Ces questions seraient celles que poserait norma­lement la veille de proximité dite de l’andrimasom-pokonolona. Sauf que, là, l’andrimasom-pokonolona relèvait déjà de la police aux frontières. Les frontières malgaches sont une passoire : les clandestins et les  trafiquants du monde entier ont dû se donner le mot. Au départ, des tortues endémiques, de l’or en barre, du bois de rose. À l’arrivée, des réfugiés, des immigrés, de possibles radicalisés. Mais, continuons de ne pas voir le contingent de barbus et de niqabs descendre de Turkish Airlines. Faisons toujours semblant de croire que le cours normal de la mondialisation est à l’alternative étroite entre le wahhabisme saoudien ou l’ayatollahisme iranien sinon d’autres choix plus ouvertement salafistes et plus explicitement jihadistes.
    Surtout, ne changeons rien : que Madagascar demeure le maillon faible des contrôles aux frontières ; que les autorités malgaches ne s’émeuvent surtout pas de l’amplification du curseur halal ; que le ministère des cultes laisse se multiplier les mosquées informelles ; que personne ne lise l’analyse de Mathieu Pelerin (Gérer l’héritage de la Transition, Institut français des relations internationales, novembre 2014) : «Le chiffre de 160.000 convertis à l’islam pour la seule année 2013 est évoqué par des sources sécuritaires locales (…) Cette réislamisation, fondée sur le réveil des identités islamiques enfouies durant plusieurs siècles sur les côtes Nord-Ouest et Est, s’opère par différents vecteurs qui méritent une étude à part entière. Initiée dès 1994 par le Koweït via l’AMA (Agence des Musulmans d’Afrique), elle est aujourd’hui portée par divers pays, dont l’Arabie Saoudite, le Pakistan (via le Tabligh76) et la Turquie (via TIKA77) pour les Sunnites, et l’Iran et l’Inde pour les Chiites».
    Pour la énième fois, je pose la question aux autorités malgaches : quel type d’Islam s’active sur Madagascar : celui qui refuse l’éducation aux petites filles comme le Prix Nobel Malala ? Celui qui impose le voile intégral aux femmes ? Celui qui a déjà bombardé les Bouddhas géants en Afghanistan et qui pousse le délire fanatique à vouloir s’en prendre aux pyramides des Pharaons en Égypte ? Ou celui d’une majorité trop silencieuse, qui aspire à vivre en paix avec le reste du monde, qui pratique sa religion sans histoires et qui n’a pas de prosélytisme à revendre ?

    Par Nasolo-Valiavo Andriamihaja

  • Excellente chronique! (hélas!). A lire attentivement. Merci.

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