Trois individus s'en sont pris à des policiers qui souhaitaient les contrôler, à Argenteuil. Des coups ont été échangés et deux membres des forces de l'ordre ont subi des blessures nécessitant des arrêts de travail de 11 et 25 jours.
A Argenteuil dans le Val d'Oise, un contrôle de police a dégénéré le 5 janvier, laissant deux policiers blessés, selon des informations rapportées par Le Parisien.
Sentant un odeur de cannabis sortir d'une automobile en stationnement, une brigade de quatre policiers s'en est approchée et a décidé de procéder à une palpation des trois individus présents dans le véhicule. Au cours de celle-ci, les membres forces de l'ordre ont récupéré de nombreuses petites pochettes en plastique vides ainsi qu'une balance, renforçant leurs suspicions quant à la présence de stupéfiants.
La situation s'est alors envenimée : les trois personnes se seraient rebellées, donnant lieu à un échange de coups avec les policiers. Projetée contre la voiture contrôlée, une jeune gardienne de la paix a notamment eu le doigt cassé, blessure pour laquelle le médecin lui a prescrit 25 jours d'interruption temporaire de travail (ITT), selon Le Point. Parti à la poursuite d'un des individus en fuite, un de ses collègues a été frappé au visage, ce qui lui a valu un arrêt de 11 jours.
Au fur et à mesure de l'altercation, 30 à 40 jeunes se sont agglutinés autour du véhicule, «adoptant une attitude menaçante», selon les précisions du Parisien. Les nombreux renforts policiers rapidement envoyés sur place ont néanmoins permis d'éviter que la situation ne prenne une tournure plus grave encore.
Nous attendons une décision exemplaire de la justice, il ne faut pas que ce genre d’événements soit banalisé. Il s’agit de violence gratuite qui part d’un simple contrôle
«La procédure est en cours et nous allons être très attentifs», a déclaré au Parisien Sandra Hairaud, déléguée départementale du syndicat Unité SGP Police. «Nous attendons une décision exemplaire de la justice, il ne faut pas que ce genre d’événements soit banalisé. Il s’agit de violence gratuite qui part d’un simple contrôle», a-t-elle encore soutenu.
Cette nouvelle affaire intervient après la vague d'indignation nationale provoquée par l'agression violente de deux policiers durant la nuit du Nouvel An à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). Lors de cette même soirée, un policier qui voulait contrôler un scooter suspect à Aulnay-sous-Bois a également été frappé.
Les syndicats policiers, qui demandent des mesures face au «sentiment d'impunité» de leurs agresseurs, seront reçus le 10 janvier par le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb.
Commentaires
la faiblesse des autorités politiques ne date pas d, hier , et si pas de renversement de vapeur , les policiers se feront de plus en plus agresser lors de contrôles .
on entend guère le sieur Macron sur ces graves problèmes d, insécurité .
salutations.