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  • En Italie, le parti anti-immigration a fait élire le premier sénateur noir de l'histoire 7 mars 2018, 13:27

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    © Capture d'écran du compte Facebook de Tony Iwobi
    Une des affiches de campagne de Tony Iwobi, premier sénateur noir de l'histoire transalpine.
     

    Tony Iwobi, un Italien d'origine nigériane arrivé dans le pays en 1976, a été élu sénateur dans la province de Bergame au sein de la Ligue. Une première dans l'histoire italienne pour une personne de couleur.

    Le parti populiste anti-immigration la Ligue a offert un joli pied de nez à ses détracteurs. Non content de sa percée historique lors des élections législatives du 4 mars, il a en effet fait élire Toni Iwobi, désormais premier sénateur noir de l'histoire de la péninsule.


     
     

    Eletto il primo senatore di colore della Repubblica Italiana: è nigeriano e della Lega. La sua storia, dalla Nigeria a Palazzo Madama http://bit.ly/2I9ZpY0 

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    Cet Italien d'origine nigériane réside à Spirano dans la province de Bergame. Il est arrivé en Italie en 1976 et milite au sein de la Ligue depuis 25 ans. Pour lui, ce parti est une barrière au racisme.

    «La discrimination naît justement quand prolifère l’immigration clandestine»

    Il déclarait ainsi dans une interview le 29 janvier 2018, alors qu'il lançait sa candidature au Sénat : «En ce qui me concerne, Matteo Salvini et la Ligue représentent une barrière importante contre le racisme. La discrimination naît justement quand prolifère l’immigration clandestine, qui est l’antichambre de l’injustice sociale et de l’insécurité».

    Celui qui est en charge du volet «immigration» de la Ligue ne sent pas de communauté de destin avec les migrants fraîchement arrivés et l'explique au journal italien Il Fatto Quotidiano : «Quand je suis arrivé en Italie à l'âge de 22 ans, j'avais un visa d'étude. Avant, personne ne pouvait entrer dans le pays sans un permis régulier. Hé bien, aujourd'hui ce n'est plus comme ça.»

    Pour rappel, le parti de Matteo Salvini a fait campagne sur une ligne hostile à l'immigration massive découlant de la crise des réfugiés que connaît l'Europe. Il a par exemple promis d'expulser 500 000 immigrés clandestins. La Ligue, qui avait fait 4% aux législatives de 2013, a multiplié son score par quatre à celle de mars 2018, avec 18%. Matteo Salvini pourrait être désigné Premier ministre et appelé par le président italien dans les prochaines semaines à proposer un gouvernement de coalition, bien que le chef de La Ligue ait affirmé le 5 mars son refus de s'allier avec le Mouvement 5 étoiles.

    Lire aussi : «Une défaite claire» : Matteo Renzi confirme sa démission de la tête du Parti démocrate italien

  • Éric Zemmour : “Macron ferait bien de regarder dans la boule de cristal italienne”

     

     
     
      

    07/03/2018 – FRANCE (NOVOpress)
    Les élections législatives italiennes du week-end dernier ont consacré deux vainqueurs – la Ligue et le Mouvement 5 étoiles – et un grand vaincu – l’ancien premier ministre, Matteo Renzi.

    Éric Zemmour revient sur le parcours de Renzi et lance un avertissement à Macron :

    Il était jeune et beau. il était fringant et élégant. Il était l’idole des médias et de la Commission européenne. Il était l’incarnation de l’efficacité technocratique, un manager au pays des politiciens madrés et pusillanimes.

    Il était issu de la gauche, et même du centre-gauche, mais il n’hésitait pas à reprendre les recettes libérales venaient de la droite. Il était le meilleur rempart contre le populisme. Toute l’Europe le regardait avec des yeux de Chimène. Emmanuel Macron ? Non. Matteo Renzi. Emmanuel Macron avant Emmanuel Macron. Cinq ans avant précisément.

    Même chose pour l’immigration. Renzi comme Macron, tenait lui aussi un discours équilibré, alliant fermeté et intégration. Mais son discours a été balayé par la réalité.

    Macron devait scruter le destin politique de Renzi, comme il regarderait dans une boule de cristal. Renzi est son double, son clone. Il est son passé, il risque aussi d’être son avenir.


  • Vote des détenus aux élections européennes

    On a essayé de m’expliquer pourquoi les détenus ne pouvaient pas voter. Je n’ai pas compris. Pour les élections européennes je souhaite que tous les détenus puissent voter.

     
     

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  • JT TVL MERCREDI 7 MARS 2018