Le Marocain de 26 ans a été tué par les forces de l'ordre. Il était connu des services de police.
L'attaque de Trèbes, qui a coûté la vie à trois personnes et blessé deux autres (dont deux gravement), a été menée par un homme se réclamant du groupe djihadiste Etat islamique.
Le suspect, Redouane Lakdim, est un Marocain de 26 ans, "fiché S depuis 2014, en raison de sa radicalisation et de ses liens avec la mouvance salafiste", a indiqué le procureur de la République, François Molins.
L'homme aurait agi seul. Il a été abattu par les forces de l'ordre qui ont donné l'assaut contre le supermarché Super U dans lequel il était retranché.
Une "proche" de l'assaillant a été placée en garde à vue ce vendredi soir pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle".
Suivi pour radicalisation ?
L'homme était suivi par la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), explique au "Parisien" une source proche de l’enquête. "Très actif sur les réseaux sociaux salafistes, il avait été incarcéré à Carcassonne en 2016, sans que l’on sache encore pour quelle raison", écrit le quotidien.
Selon RTL, Redouane Lakdim était fiché au FSPRT (Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste). Une version que pondère le ministre de l'Intérieur :
"Il avait 26 ans et était connu pour des faits de petite délinquance et nous l'avions suivi et nous pensions qu'il n'y avait pas de radicalisation, mais il est passé à l'acte brusquement."
L'homme était connu de la justice notamment pour détention d'armes et trafic de stupéfiants. "Aucun signe précurseur ne laissait présager un passage à l’acte terroriste", a souligné François Molins.
Le terroriste retranché sollicitait la libération de "frères", a précisé le procureur. D'après plusieurs médias, il demandait notamment la libération de Salah Abdeslam, du commando terroriste du 13-Novembre.
Un témoin de l'attaque du Super U a assuré qu'il avait crié "Allah Akbar" en rentrant dans le supermarché. Une autre témoin, joint par Franceinfo raconte :
"Un homme a crié et a tiré des coups de feu à plusieurs reprises. J'ai vu une porte de frigo, j'ai demandé aux gens de venir se mettre à l'abri. Nous étions dix et nous sommes restés une heure. Il y a eu encore des coups de feu et on est sorti par la porte de secours derrière. [...] Il a crié Allah je ne sais pas quoi, je ne l'ai pas vu."
"Le suspect a d'abord volé une voiture à Carcassonne, tuant un passager et blessant le conducteur, avant de toucher à l'épaule un CRS à proximité de la caserne située non loin de là. Ensuite, il a tué deux autres personnes au cours de la prise d'otages dans le supermarché de Trèbes", ont précisé ces sources.
L'homme "a pénétré vers 11h15 dans ce supermarché Super U et des coups de feu ont été entendus", a précisé une source à l'AFP.
Se revendique de Daech
D'après le parquet de Carcassonne, le preneur d'otages s'est revendiqué du groupe terroriste Etat islamique. Lequel a revendiqué l'attentat quelques heures plus tard.
Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête du chef d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste et tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste, séquestrations sous conditions en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroristes criminelle. L'enquête est confiée à la sous-direction antiterroriste (SDAT), la Direction générale de la sécurité intérieure DGSI et la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) Montpellier.
Quelqu'un de "calme", "sympa"
Le jeune homme vivait selon "le Parisien" avec ses parents et ses sœurs, dans un appartement de Carcassonne, perquisitionné en début d’après-midi. Contactée par le quotidien, une voisine explique que le suspect a été vu ce vendredi matin accompagnant sa petite sœur à l’école. Une autre voisine, citée par "le Parisien", décrit le jeune homme comme quelqu'un de "calme", "sympa", avec "toujours un mot gentil". La même personne explique aussi que le jeune homme fréquentait régulièrement la mosquée.
L'Obs
Commentaires
Entendu aujourd'hui à la télé: le premier témoin de cette prise d'otage, interrogé par un journaliste a répondu que le preneur d'otage ressemblait à monsieur tout le monde!!!! Il ne l'avait sans doute pas vu!!
Cette remarque m'a fait aussi bondir !
Il s'agit d'une commande des médias aux ordres qui ont réussi à convaincre un individu de faire du plus que politiquement correct.
Le traitement de cet attentat par les médias français est encore un modèle du genre. Sur Bfm tv a été invité un odieux personnage du nom d'Asiem El Difri ( égyptien paraît -il... bizarre.... ) qui a débité tous les mensonges de la galaxie Soros: les musulmans deviennent terroristes parce qu'ils sont discriminés et pauvres, les musulmans sont les premières victimes du terrorisme en terre d'islam, il ne faut surtout pas faire d'amalgame en Europe avec la communauté musulmane qui se comporte très bien en général, il faut s'habituer à vivre avec le terrorisme etc.. ) ; du coup le journaliste de Bfm a parlé en s'étranglant, de peur de déplaire à ce monstre certainement, de l'acte d'héroïsme du gendarme français en concluant que cet acte recueillait des louanges " de façon assez unanime, semble - t- il "".
Cher abad, je suis heureuse de vous revoir sur le blog. Vous nous manquiez!
Amitiés
La mention des 16 blessés ( où et dans quelles conditions on ne le sait toujours pas à cette heure) n'a été faite que très tardivement dans les médias français alors que de nombreux sites étrangers en faisaient état des heures avant.
un jeune sympathique qui devait rendre des services , etc , un refrain archi connu .
étonnement des services spécialisés , par la soudaineté du passage à l,acte de ce genre d,individu présentant le même profil que les autres ( petite délinquance , etc ) . . .!!
toujours le même scénario , étonnement , stupeur , incompréhension des autorités , d,un certain nombre de lambda , etc . . etc . .cela fonctionne à chaque fois .
dommage que la constitution ne permet pas au citoyen d,être armé , cela éviterait qu,il se fasse flinguer sans pouvoir se défendre .
quelle époque épatante .