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  • Mayotte : les expulsions d'immigrés par les habitants eux-mêmes se multiplient 31 mars 2018, 14:24 - Avec AFP Mayotte : les expulsions d'immigrés par les habitants eux-mêmes se multiplient© Charles Platiau Source: Reuters La ville de Dzaoudzi à Mayotte (i

     

     

    Mayotte : les expulsions d'immigrés par les habitants eux-mêmes se multiplient© Charles Platiau Source: Reuters
    La ville de Dzaoudzi à Mayotte (image d'illustration)
     

    Sur fond d'insécurité dans l'île qui a mené à d'importantes manifestations début mars, les habitants de Mayotte s'organisent pour effectuer des «décasages» : ils expulsent les étrangers de façon parfois violente, et détruisent leurs habitations.

    Depuis plusieurs semaines, en marge du mouvement de lutte contre l'insécurité et alors que le nouveau préfet a pris ses fonctions le 30 mars, certains habitants de Mayotte traquent eux-mêmes les immigrés.

    Ils les «incitent» à se rendre à la gendarmerie, effectuent des rondes «préventives» dans les villages, organisent des manifestations anti-étrangers, les interceptent sur les plages où ils débarquent ou encore détruisent leurs habitations. Les premiers faits identifiés remontent à mi-mars, un des membres du collectif des habitants du nord de l'île ayant affirmé à l'AFP effectuer des «rondes» afin «de démanteler les groupes d'étrangers, Comoriens et Africains» présumés en situation irrégulière sur le territoire. Ce collectif demanderait à ces immigrés de préparer leurs bagages puis les amènerait sans violence, selon lui, à la gendarmerie la plus proche «en fourgonnette».

    Le 24 mars, les exactions qui se sont produites au nord et au sud de l'île ont été qualifiées pour la première fois par le parquet de Mamoudzou de «décasages», des expulsions illégales d'étrangers, plus ou moins violentes, souvent suivies de la destruction de leurs habitations. La gendarmerie a confirmé que des manifestations anti-étrangers avaient eu lieu ce même week-end et le procureur de la République, Camille Miansoni, a déclaré que des habitations avaient été brûlées et détruites en marge de ces marches.

    Des familles «dans la nature»

    Des opérations qui se multiplient ces derniers jours : des décasages «proches du banditisme et de la délinquance», avec des vols crapuleux sous la menace d'armes commis par une dizaine de personnes au visage masqué, ont eu lieu à Kani-Kéli, dans le sud de l'île le 28 et 29 mars, a expliqué Camille Miansoni.

    Les familles ont été expulsées et leurs habitations en partie détruites. Neuf de ces «décasés» ont formulé une demande de reconduite à la frontière volontaire et les autres personnes sont «dans la nature, peut-être au sens littéral du terme […], ce qui est problématique quand on sait qu'il y a des enfants», a déploré le procureur. 

    La gendarmerie a signalé une autre opération dans une commune du sud l'île le 28 mars, où une quarantaine de villageois ont retenu des clandestins alors qu'ils débarquaient sur une plage par bateau. «Ce genre de pratique, ça n'existe pas dans un département», avait pourtant réagi mi-mars la ministre des Outre-Mer Annick Girardin dans une déclaration à l'AFP. «J'ai pris des engagements en matière de sécurité […] J'invite les habitants à laisser les forces de l'ordre faire leur travail», avait-elle insisté.

    Des actions similaires s'étaient tenues en 2016 lorsque, de janvier à juin, des collectifs d'habitants de diverses communes de Mayotte avaient chassé des Comoriens, en situation irrégulière ou non, de leur domicile. Excédés par l'insécurité qui règne sur l'île, sujette à une forte pression migratoire en provenance des Comores voisines, les habitants de Mayotte ont lancé au mois de mars un vaste mouvement de mobilisation.

    NdB: A Mayotte, les habitants n'attendent  rien de la France en matière d'expulsions des immigrés: ils vont les "décaser" eux-mêmes! Et les forcent à repartir. Seule solution réellement efficace face à un gouvernement qui n'agit pas et laisse "pourrir" la situation.

    RT

  • Selon un professeur, l’hommage national au colonel Arnaud Beltrame a été méprisé, voire inexistant, dans certains établissements scolaires

     

    14h41

    Un hommage national a été rendu au colonel Arnaud Beltrame le 28 mars dans les écoles. Si deux syndicats ont critiqué la consigne du ministère, un professeur dénonce un hommage mal organisé, voire inexistant dans certains établissements scolaires.

    Arnaud Beltrame, tué par le terroriste islamiste Radouane Lakdim, est devenu un héros national après son acte lors des attaques de Trèbes le 23 mars. Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, avait adressé le 27 mars un message destiné aux établissements scolaires et aux professeurs, afin qu’un hommage soit rendu le mercredi 28 mars à celui dont le courage avait été salué de tous.

    René Chiche@rene_chiche
     
     

    J'apprends ce matin que plusieurs établissements scolaires n'ont pas participé à l' célébrant la bravoure de l'un des nôtres, que des professeurs ont rechigné, qu'un syndicat a même contesté les consignes pourtant minimalistes de @jmblanquer !
    C'est honteux !

     

     

    Sur Twitter, un enseignant dans un lycée de l’Académie de Marseille, membre du Conseil supérieur de l’éducation et porte-parole du syndicat Action et Démocratie, René Chiche, se scandalisait que «plusieurs établissements scolaires n’aient pas participé à l’hommage national célébrant la bravoure de l’un des nôtres, [et] que des professeurs [aient] rechigné [à suivre les consignes de l’hommage]».

    Contacté par RT France, René Chiche explique avoir tweeté ce message après avoir reçu des témoignages de professeurs et de parents d’élèves. Il assure toutefois ne pas vouloir faire d’amalgame et ne pas cibler les lycées en difficulté.

    «Ce qui m’a fait réagir, c’est que dans certains lycées l’hommage n’a pas été effectué, ou alors effectué d’une façon tellement insignifiante, que cela en était presque une marque de mépris.»

    (…) RT

    Merci à valdorf