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  • Danemark: une statue de femme noire érigée pour la première fois

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    16h59
     

     

    Elle fait environ 7 mètres. Sa tête est enveloppée dans un foulard, et elle trône sur un large fauteuil, une torche dans une main et un outil utilisé pour couper la canne à sucre dans l’autre.

    Au Danemark, où la plupart des statues publiques représentent des hommes blancs, deux artistes ont inauguré samedi une statue en hommage à Mary Thomas, « reine rebelle du 19ème siècle », qui a mené une révolte contre le colonialisme danois aux Caraïbes, explique le New York Times.

    Aux côtés de deux autres femmes, elle a mené un soulèvement en 1878, appelée « The fireburn ». Cinquante plantations dans la ville de Frederiksted à Sainte-Croix ont été brûlées. Il s’agit de la plus grande révolte ouvrière de l’histoire coloniale du Danemark.

    Le but de cette statue : rappeler le passé colonial du pays. « Il faut une statue comme celle-là pour ne pas oublier. Il faut un monument pareil pour luter contre le silence, la répression et la haine », affirme Henrik Holm, conservateur à la National Gallery of Denmark.

     
  • Un vol de téléphone portable, une course-poursuite et une bagarre. Trois militaires ont été placés en garde à vue pour avoir eu la main lourde en aidant une jeune femme.

     

    15h30

     

    (…) Lors de la rixe, le jeune voleur a eu une dent cassée. Le trio de légionnaires et le voleur, sans papiers d’identité, sans adresse, ont été placés en garde à vue. « Au parquet, ils n’étaient pas d’accord sur la suite à donner, souffle une source proche du dossier. Le dossier s’est baladé. Certains voulaient laisser tomber pour les militaires. Pour finir, une substitut du procureur a décidé de poursuivre les légionnaires ».

    Lors de leur garde à vue, les légionnaires ont lâché : « Si c’est pour se retrouver en garde à vue, la prochaine fois, on n’interviendra pas pour défendre une victime ».

     

  • LA POLOGNE BIENTÔT TERRE D’ASILE POUR LES FAMILLES NORVÉGIENNES ?

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    Silje Garmo et sa fille Eira dans la maison où elles ont trouvé refuge dans les environs de Varsovie (photo Olivier Bault)

     

    Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, l’enlèvement d’enfants par l’État est une pratique devenue courante en Norvège.


    Français expatrié en Pologne depuis 1993, correspondant à Varsovie du quotidien Présent et des sites Réinformation TV et Visegrád Post, journaliste de l'hebdomadaire conservateur polonais Do Rzeczy et commentateur du quotidien Gazeta Polska Codziennie.

     
     
     
     

    En ce moment même, une Norvégienne attend, inquiète, la décision du ministre des Affaires étrangères polonais relative à sa demande d’asile dans la patrie du PiS et de Kaczyński. Cette décision devait tomber en février, puis avant le 28 mars, mais le ministre Jacek Czaputowicz s’est donné un nouveau délai de réflexion jusqu’à la mi-avril. Pourtant, l’Office polonais des étrangers a émis un avis favorable, confirmant que la citoyenne de Norvège encourait dans son pays un risque grave pour ses droits familiaux et que ces droits ne sont, d’une manière générale, pas respectés en Norvège.

    La Norvège a, en ce moment, à répondre devant la Cour européenne des droits de l’Homme dans huit affaires concernant des enfants soustraits abusivement à leur famille par ses services sociaux. Silje (Cécile) Garmo n’est pas la première Norvégienne à se réfugier en Pologne avec son ou ses enfants, mais elle est la première à y avoir déposé une demande d’asile. Elle est arrivée en Pologne en mai 2017 avec sa fille Eira, qui a aujourd’hui 14 mois. Elle craignait que le Barnevernet, c’est-à-dire l’Office de protection des droits des enfants, ne lui enlève la garde de sa fille, qu’elle élève seule. Elle était accusée par les fonctionnaires de cette institution d’abuser des médicaments analgésiques et d’avoir un style de vie chaotique.

     

    Résidant aujourd’hui dans les environs de Varsovie, Silje Garmo, à qui j’ai rendu visite pour parler de son cas dans l’hebdomadaire polonais Do Rzeczy, ne donne pas du tout l’impression d’une mère à laquelle il faudrait retirer son enfant. La petite Eira est calme et souriante et se comporte comme tout enfant de son âge. Silje Garmo produit volontiers les copies des attestations de psychologues et pédiatres polonais jointes à sa demande d’asile et confirmant qu’il n’existe aucune raison de lui retirer Eira.

     

    Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, l’enlèvement d’enfants par l’État est une pratique devenue courante en Norvège. Les Norvégiens savent qu’ils ont un problème, mais la classe politique locale semble ne pas oser s’y attaquer. Si le gouvernement polonais hésite encore à accorder l’asile, ce n’est pas parce qu’il doute du bien-fondé de la demande. Le problème norvégien est connu en Pologne du fait de l’émigration polonaise. Sur les bords de la Vistule, les médias parlent parfois de ces parents et de ces enfants auxquels le Barnevernet fait vivre un drame. En 2011, une mère de famille polonaise avait réussi à faire enlever dans la famille d’accueil désignée par le Barnevernet sa fille de 9 ans, avec la coopération de cette dernière, pour la ramener en Pologne. Elle avait engagé pour cela un détective privé polonais et son équipe et avait été aidée par le consul de Pologne, ce qui avait provoqué un incident diplomatique entre les deux pays. Les tribunaux polonais ont ensuite refusé de renvoyer l’enfant en Norvège, estimant que cela aurait été contraire à ses intérêts en raison de son lien affectif avec sa mère.

    Le ministre des Affaires étrangères polonais craint-il des tensions diplomatiques avec Oslo s’il octroie l’asile à Mme Garmo et sa fille ? Outre l’aspect humain qui plaide en faveur d’une réponse favorable, accorder l’asile à une Norvégienne et sa fille victimes des pratiques totalitaires d’un autre État européen serait un joli pied-de-nez aux accusateurs de la Pologne. Si Bruxelles parle volontiers de violations de l’État de droit par le gouvernement polonais, Silje Garmo a, au contraire, choisi la Pologne comme lieu de refuge justement parce qu’elle se dit confiante dans la Justice polonaise et parce que « le respect pour la vie privée est très strict en Pologne ». D’après l’association polonaise d’avocats pro-vie et pro-famille Ordo Iuris, qui assiste Mme Garmo dans sa démarche, d’autres familles norvégiennes s’apprêteraient déjà à demander l’asile en Pologne.

    BV

  • L’impudique publicité de la Grande Loge de France

     

     

    Le cadavre du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame∴ était encore chaud que, déjà, la Grande Loge de France (GLDF) révélait son appartenance à la Respectable Loge Jérôme Bonaparte à l’Orient de Rueil-Nanterre dans un communiqué officiel de son Grand Maître, Philippe Charuel∴ :

    La Grande Loge de France rend hommage à son Frère,
    le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame∴

    C’est avec une grande émotion que les Frères de la Grande Loge de France ont appris aujourd’hui le décès de leur Frère, le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame∴, membre de la Respectable Loge Jérôme Bonaparte à l’Orient de Rueil-Nanterre.

    Ils s’associent pour rendre un vibrant hommage à cet homme « parti en héros», qui a fait preuve d’un sens du devoir et du sacrifice exemplaire. Cet acte de bravoure et son patriotisme sans faille ont permis de sauver des vies et rappelle qu’il ne faut jamais plier face à la barbarie.

    Toutes les pensées de nos Frères accompagnent sa famille en cet instant d’une grande tristesse.

    La Grande Loge de France continue de saluer les représentants des forces de l’Ordre de la République qui combattent toutes les formes d’ostracisme, de xénophobie et de terrorisme, en un mot à toutes les formes de rejets des autres, nos Frères et Sœurs en humanité.

    Philippe Charuel∴, Grand Maître de la Grande Loge de France

    [source]

    Cet empressement, inhabituel et en tout état de cause contraire au secret d’appartenance maçonnique, de la Grande Loge de France (GLDF) à revendiquer l’affiliation du défunt, paraît impétueux et impudique.

    Ce communiqué inconvenant peut trouver une première explication : la récente conversion, forte et sincère au catholicisme classique de leur frère∴, risquait de faire passer son acte de dévouement à l’actif de la religion, alors que l’obédience préfère naturellement que cet acte de bravoure reste dans l’histoire contemporaine comme une preuve concrète de vécu des valeurs universalistes et humanistes de la franc-maçonnerie.

    Rappelons que la GLDF, ce n’est pas la GLNF. La croyance en Dieu n’est pas exigée pour y être initié, mais elle n’est pas un obstacle.

    Il demeure toutefois que, pour déclencher cette « OPA post mortem » précipitée sur cet officier, l’obédience s’est autorisée à révéler son appartenance, alors que seul le frère concerné aurait été habilité à se dévoiler, et encore pas toujours vis-à-vis de profanes, jamais publiquement et encore moins médiatiquement.

    Ceci rappelé ou précisé, qu’est-ce qui a pu pousser la Grande Loge de France à cette publicité ?

    Depuis sa mort, tout le monde, ou presque, s’accorde sur l’icône de l’officier héros et modèle. Beaucoup se l’accaparent déjà, en insistant sur leur angle de lecture de l’acte et du parcours de cet l’homme d’engagement et de courage (lire ci-dessous le communiqué du père Jean-Baptiste, chanoine de l’abbaye de Lagrasse dans l’Aude). Alors la GLDF, ayant anticipé cet unanimisme de circonstance, a sans doute voulu préempter. Comme ce n’est pas la loge dominante en France, numériquement parlant, c’est de bonne guerre pour un outsider du marché de la franc-maçonnerie. Accessoirement c’est un message subliminal pour les futurs apprentis, tout en marquant le territoire de la GLDF : « Dans la gendarmerie, pour avancer, c’est chez nous qu’il convient de venir. Ne vous trompez pas, ici ce n’est pas la Police, donc inutile d’aller au Grand Orient de France. Ce n’est pas non plus la biffe ou la Royale d’hier : le sabre et le goupillon avec famille classique et nombreuse à la clef, c’est non seulement dépassé mais encore déconseillé ».
    Mais ce ne sont que des conjectures personnelles.

    Il y a aussi une autre raison, tout aussi subliminale.

    La Grande Loge de France est cosignataire de la Déclaration des Obédiences Européennes sur la situation des migrants du 7 septembre 2015. La franc-maçonnerie est coupable aux yeux des Français profanes de la politique immigrationniste suicidaire de nos élites et de l’islamisation forcée qu’ils subissent(lire Attentat de Nice : l’échec du discours laïc de nos dirigeants du 17 juillet 2016).

    Le terrorisme islamiste a, jusqu’à présent, toujours trouvé auprès de nos dirigeants une posture schizophrénique qui consiste à encourager l’immigration arabo-musulmane tout en condamnant les attentats consécutifs au trop grand nombre de terroristes issus de cette immigration. C’est le fameux « pasdamalgam ». 
    Padamalgam Pas d'amalgame...

     

     Le jour même de l’abominable assassinat du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, le frère Gérard Collomb∴, ministre de l’Intérieur, déclarait à propos de Redouane Lakdim, marocain naturalisé Français après plusieurs condamnations et fiché S : « C’était plutôt un petit délinquant qui à un moment est passé à l’acte. (…) On ne pouvait pas dire qu’il pouvait être un radical passant à l’acte dans les moments qui venaient. (…) C’était plutôt quelqu’un qui était un petit dealer. »

    La Grande Loge de France, en bafouant aussi lourdement ses propres règles de révélation d’appartenance, a voulu dire : « Vous voyez bien que nous ne sommes pas les fossoyeurs de la France puisque nous aussi, nous avons des victimes du terrorisme islamique. À l’instar de l’Église catholique, nous avons aussi nos propres martyrs. » Histoire de laver sa mauvaise conscience. Ce faisant, la Grande Loge de France reconnaît que cette immigration exogène massive est porteuse du terrorisme qu’elle subit elle aussi.

    Bien triste aveu. Combien d’autres morts et de martyrs faudra-t-il encore compter pour reconnaître enfin la cause réelle de tous ces grands malheurs ?

    Mais ce ne sont que des conjectures personnelles.

    Massimo Luce

    Nice Provence Info 27 mars 2018

  • Israël a suspendu le jour même l’accord avec l’ONU pour expulser au moins 16.250 clandestins africains vers les pays occidentaux (Màj multiples)

     

    22h20


    Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a annoncé lundi soir suspendre l’application de l’accord conclu avec l’ONU pour la réinstallation de migrants africains vivant en Israël dans des pays occidentaux tel qu’il avait été présenté plus tôt dans la journée.
    « J’ai décidé de suspendre l’application de cet accord et d’en repenser les termes », a écrit M. Netanyahou sur sa page Facebook, affirmant avoir été attentif aux critiques contre cet accord qui devait voir 16.250 migrants africains rejoindre des pays occidentaux.Le Premier ministre a par ailleurs annoncé qu’il rencontrera mardi le ministre de l’Intérieur, Aryeh Deri, et des représentants des résidants du sud de la ville de Tel-Aviv pour discuter d’un futur nouvel accord. Son annonce dans la soirée survient après que l’Italie a nié lundi être concernée par l’accord conclu entre l’ONU et Israël sur la réinstallation de migrants africains dans des pays occidentaux, contrairement aux déclarations des autorités israéliennes.
    Il n’existe « aucun accord » avec l’Italie dans le cadre de l’accord conclu entre Israël et le Haut-commissariat de l’ONU pour les Réfugiés, pour la relocation de ces migrants, indique le ministère italien des Affaires étrangères dans un communiqué, sans plus de précisions.

    (…)

    i24news

  • A Trèbes, le trauma de l'otage à laquelle s'est substitué le colonel Beltrame

     

    A Trèbes, le trauma de l'otage à laquelle s'est substitué le colonel Beltrame
    Radouane Lakdim est l'auteur des attentats de Trèbes et de Carcassonne vendredi 23 mars (Pascal RODRIGUEZ/SIPA)

    Traumatisée, l'hôtesse de caisse rescapée du Super U de Trèbes vit recluse chez elle depuis l'attaque.

    Par L'Obs

     

    Elle est l'otage auquel s'est substitué le colonel Arnaud Beltrame le 23 mars dernier dans le Super U de Trèbes. Âgée de 40 ans, Julie V. était hôtesse de caisse dans ce supermarché depuis peu. Une semaine plus tard, elle demeure sous le choc. Et se repose, chez elle dans le village voisin de Puichéric. "Bouleversée, elle est l’objet d’un important suivi psychologique", écrit le "Journal du Dimanche" qui est parti à sa recherche. 

    Elle, qui a été tenue en joue par Radouane Lakdim durant près d'une heure, refuse de parler à la presse. Lundi dernier, elle s'est rendue à la minute de silence tenue sur le parking du supermarché, en hommage aux quatre victimes. Et a soufflé à son entourage : 

    "Il a donné sa vie pour moi, il s'est fait tuer pour que je vive". 

    Repos et discrétion

    Elle a ensuite rencontré Elisabeth Pelsez, la déléguée interministérielle chargée de l'aide aux victimes. Puis s'est rendue à Paris le mercredi pour assister à l'hommage national dans la cour des Invalides, rapporte Marc Dormières, le maire de Puichéric, au JDD :

    "Pour le moment, son épouse reste très affectée et elle ne souhaite voir personne."

    Averti de sa présence sur sa commune par la gendarmerie, l'édile a tenté plusieurs fois d'entrer en contact avec elle. 

    "Son conjoint m’a ouvert, il m’a dit qu’elle était allongée, qu’elle se reposait. Je n’ai pas pu la voir. Lui, je le connaissais de vue. Un monsieur très bien, très gentil, apparemment ingénieur, qui aurait travaillé pendant quelques années à l’étranger."

    Diplômée d'une école d'ingénieur, mariée et mère d'une petite fille de 2 ans, Julie V. travaillait au Super U de Trèbes depuis un an environ après la perte d'un autre emploi. 

    L'Obs