Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

A Trèbes, le trauma de l'otage à laquelle s'est substitué le colonel Beltrame

 

A Trèbes, le trauma de l'otage à laquelle s'est substitué le colonel Beltrame
Radouane Lakdim est l'auteur des attentats de Trèbes et de Carcassonne vendredi 23 mars (Pascal RODRIGUEZ/SIPA)

Traumatisée, l'hôtesse de caisse rescapée du Super U de Trèbes vit recluse chez elle depuis l'attaque.

Par L'Obs

 

Elle est l'otage auquel s'est substitué le colonel Arnaud Beltrame le 23 mars dernier dans le Super U de Trèbes. Âgée de 40 ans, Julie V. était hôtesse de caisse dans ce supermarché depuis peu. Une semaine plus tard, elle demeure sous le choc. Et se repose, chez elle dans le village voisin de Puichéric. "Bouleversée, elle est l’objet d’un important suivi psychologique", écrit le "Journal du Dimanche" qui est parti à sa recherche. 

Elle, qui a été tenue en joue par Radouane Lakdim durant près d'une heure, refuse de parler à la presse. Lundi dernier, elle s'est rendue à la minute de silence tenue sur le parking du supermarché, en hommage aux quatre victimes. Et a soufflé à son entourage : 

"Il a donné sa vie pour moi, il s'est fait tuer pour que je vive". 

Repos et discrétion

Elle a ensuite rencontré Elisabeth Pelsez, la déléguée interministérielle chargée de l'aide aux victimes. Puis s'est rendue à Paris le mercredi pour assister à l'hommage national dans la cour des Invalides, rapporte Marc Dormières, le maire de Puichéric, au JDD :

"Pour le moment, son épouse reste très affectée et elle ne souhaite voir personne."

Averti de sa présence sur sa commune par la gendarmerie, l'édile a tenté plusieurs fois d'entrer en contact avec elle. 

"Son conjoint m’a ouvert, il m’a dit qu’elle était allongée, qu’elle se reposait. Je n’ai pas pu la voir. Lui, je le connaissais de vue. Un monsieur très bien, très gentil, apparemment ingénieur, qui aurait travaillé pendant quelques années à l’étranger."

Diplômée d'une école d'ingénieur, mariée et mère d'une petite fille de 2 ans, Julie V. travaillait au Super U de Trèbes depuis un an environ après la perte d'un autre emploi. 

L'Obs

Les commentaires sont fermés.