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  • Vidéo trouvée sur les réseaux sociaux, transmise à la police

    http://www.fdesouche.com/985849-video-trouvee-sur-les-reseaux-sociaux-nous-lavons-transmise-a-la-police

    Regardez!

  • JT TVL 11 AVRIL 2018

  • Appel de Patrice Quarteron à la jeune femme otage sauvée par le colonel Beltrame

    Patrice Quarteron : « On accuse la France d’être raciste mais le colonel Beltrame a donné sa vie pour une otage issue d’une minorité visible »

     

  • Magnanville : une islamiste détenait 2626 noms de policiers

     

    Magnanville : une islamiste détenait 2626 noms de policiers
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    En garde à vue depuis lundi, dans l'affaire du meurtre de deux policiers en 2016, elle possédait cette liste sur une clé USB.

    Après avoir assassiné deux policiers à Magnanville le 13 juin 2016, Larossi Abballa avait, avant d'être tué, encore appelé à attaquer des policiers, relayant ainsi les consignes répétées de l'État islamique. On avait appris peu après que deux autres islamistes de ses amis, installés également dans les Yvelines, avaient collecté des éléments sur deux autres fonctionnaires de police des Mureaux. Il apparaissait donc que, parallèlement à des attaques «au hasard» contre des policiers ou des gendarmes, la collecte d'informations sur les forces de l'ordre était devenue une priorité pour les terroristes.

    » LIRE AUSSI - À Magnanville, cet attentat qui a touché les policiers dans leur chair 

    Un constat appuyé de manière spectaculaire par l'information révélée mardi par Le Pointet confirmée de source proche de l'enquête. Selon l'hebdomadaire, Mina B., l'islamiste radicale sortie de sa cellule lundi, et placée en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur l'attentat de Magnanville, était en possession, en 2017, d'une clé USB avec une liste, sans rapport avec l'affaire de Magnanville, de 2626 policiers des renseignements généraux (RG) et de la Direction de la surveillance du territoire (DST). Datant de 2008, le document était contemporain de la fusion entre une partie des RG et la DST dans une nouvelle Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), devenue Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) en 2014.

    Découverte fortuite

    Comment la jeune femme, âgée aujourd'hui de 25 ans, a-t-elle pu avoir accès à ce document ancien mais qui reste sensible car nombre de fonctionnaires sont toujours en poste aujourd'hui? Un document dont la découverte fut d'ailleurs des plus fortuites. Mina B. avait attiré l'attention des services antiterroristes et avait été entendue en 2017 pour ses contacts avec des candidats au départ en zone irako-syrienne et pour l'aide qu'elle leur avait apportée. La jeune femme, fichée S, fut mise en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et placée en détention provisoire. La clé USB avait été retrouvée au cours des perquisitions.

    Une procédure incidente avait alors été ouverte. Les gardes à vue en cours, prolongées mardi soir, permettront peut-être de comprendre comment Mina B. a pu avoir accès à de telles informations. Et parallèlement de connaître le rôle qu'elle a pu jouer dans le «ciblage» du couple de policiers de Magnanville.

  • Les noms de 2 626 agents du renseignement aux mains d’une radicalisée !

     

    15h52
    Les policiers avaient découvert au domicile de Mina B. une liste de 2 622 identités d’agents de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

    (…) Les enquêteurs vont poursuivre leurs recherches et trouver sur l’ordinateur de Mina B. un certain nombre de photographies et de discussions sous pseudonyme, montrant que la jeune femme est en contact avec plusieurs djihadistes sur zone. Surtout, ils vont mettre la main sur une clé USB remplie de documents et fichiers de police sensibles, comprenant notamment une liste… de 2 626 agents du renseignement.

    Cette liste, que Mina avait pris le soin d’effacer, date de 2008. Elle correspond à des policiers affectés à la Direction de la surveillance du territoire (DST) et aux Renseignements généraux (RG), au moment de la création de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), qui a fusionné en partie les deux entités. Cette direction a été remplacée en 2014 par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). De très nombreux policiers de l’époque présents sur la liste sont toujours en fonction. D’autres ont quitté le renseignement. D’autres enfin ont rejoint la DGSI et ne figurent donc pas sur cette liste.

  • ERIC ZEMMOUR