Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Laurent Alexandre dans Le Monde : « Nier les différences interraciales ­est contre-productif »

     

    12h45
     

    Une tribune publiée par le New York Times relance une question minée, celle des différences génétiques observées entre groupes humains. Laurent Alexandre met en garde contre les dérives d’une telle discussion.

    Carte blanche. La part de la génétique dans nos destinées est un sujet douloureux en France. Notre pays est probablement l’un des derniers où une majorité de gens et même d’intellectuels sont persuadés que l’intelligence est purement produite par l’environnement culturel et familial. Toutes les études montrent pourtant le contraire et relativisent au passage le rôle de l’école.

    Des études ont mis en évidence le fait que la réussite et les capacités intellectuelles étaient fortement dépendantes du patrimoine génétique. Partager un environnement commun – famille et éducation – n’explique qu’environ un tiers des différences cognitives. Autrement dit, l’école et la culture familiale ne pèsent pas beaucoup face au poids décisif de la génétique, qui compte pour près des deux tiers dans nos différences intellectuelles, si l’on en croit les travaux du Britannique Robert Plomin (King’s College, Londres). Les différences de réussite scolaire ne traduisent pas avant tout la qualité des professeurs ou des écoles. Ce n’est pas un défaut de compétence des professeurs, ou même des problèmes de méthode, qui expliquent les mauvais résultats de l’école. Egaliser les chances à travers l’éducation est une tâche décourageante ; et la gestion politique des différences neurogénétiques interindividuelles est difficile.

    Aux Etats-Unis, certains généticiens de haut vol implorent néanmoins l’opinion de rouvrir un autre débat miné : le lien entre notre race, notre ADN et nos caractéristiques, sans même s’interdire de traiter des différences cognitives. Dans un long article publié dans le New York Times, le 23 mars, David Reich – généticien à Harvard de réputation internationale – plaide pour l’ouverture d’une discussion sur la notion de « race » à travers l’analyse génétique. Il défend avec vigueur l’idée (aussi exposée dans un ouvrage tout juste publié) que nier les différences interraciales ne peut être que contre-productif et renforcerait le racisme : « Je partage la crainte que les découvertes génétiques puissent être mal utilisées pour justifier le racisme. Mais, en tant que généticien, je sais aussi qu’il n’est (…) plus possible d’ignorer les différences génétiques moyennes entre lesraces”. »Faire l’autruche n’est plus une option, à ses yeux : « Il sera impossible – en fait, antiscientifique, stupide et absurde – de nier ces différences. » David Reich conclut : « Prétendre qu’il n’y a pas de différence significative possible entre les différentes populations humaines conduira seulement au dévoiement raciste de la génétique que nous souhaitons éviter. » (…)

    (merci à Dirk)

  • Mayotte : la gestion délirante des agents du département

     

    14h46

    Installez-vous confortablement et respirez un grand coup. La chambre régionale des comptes de Mayotte vient de rendre public son dernier rapport sur « la gestion des ressources humaines du département de Mayotte », un document qui, malgré son intitulé, se révèle hautement divertissant. Après lecture attentive, il apparaît que la gestion des agents départementaux se rapproche plus du vaudeville administratif et clientéliste que d’une stratégie de ressources humaines digne de ce nom.

    Ce sont ainsi 127 millions d’euros qui ont été consacrés en charges de personnel en 2017, pesant pour plus d’un tiers des dépenses du département. Alors que plus de 84 % de la population de l’île vit sous le seuil de pauvreté, seules 11 % des dépenses du département ont été consacrées à des équipements. Frais de mission délirants, inflation de l’absentéisme malgré des congés généreux, stages de formation aux contenus fantaisistes, gestion du parc automobile kafkaïenne, appartements attribués en dehors de tout cadre réglementaire… Voici quelques extraits choisis de ce rapport au contenu décapant, que vous pouvez lire dans son intégralité ici.  (…)

  • Syrie : «Tiens-toi prête, Russie, les missiles arrivent», prévient Trump

     

    Syrie : «Tiens-toi prête, Russie, les missiles arrivent», prévient Trump

    VIDÉO - Dans un tweet matinal, le président américain a averti mercredi la Russie de frappes imminentes contre la Syrie, ajoutant que les relations entre les deux pays étaient «pires aujourd'hui qu'elles ne l'ont jamais été, y compris pendant la Guerre froide».

    «Tiens-toi prête, Russie, car ils arrivent, beaux, nouveaux et ‘intelligents!' Vous ne devriez pas vous associer à un Animal qui Tue avec du Gaz, qui tue son peuple et aime cela». Le président américain Donald Trump a ainsi menacé directement la Russie - alliée de Bachar el-Assad - sur son compte Twitter en lui annonçant que les missiles en direction de la Syrie arrivaient.

     

    Il a renchéri dans un second tweet en affirmant que les relations avec la Russie étaient pires que durant la Guerre froide. «Notre relation avec la Russie est pire aujourd'hui qu'elle ne l'a jamais été, y compris pendant la Guerre froide. Il n'y a pas de raison à cela. La Russie a besoin qu'on l'aide sur son économie, ce qui devrait être très facile à faire, et nous avons besoin que toutes les nations travaillent ensemble. Arrêtons la course aux armements?», a tweeté le président Trump.

     

    Cette nouvelle menace de Trump laisse présager une attaque imminente des États-Unis sur la Syrie, en réaction à l'attaque chimique présumée du régime syrien à Douma. Donald Trump avait déjà promis lundi qu'il prendrait «une décision majeure dans les prochaines 24 à 48 heures» concernant la réponse à adopter concernant la dernière attaque chimique en Syrie.

     



     
     
     
     
    Quality Levels

    Moscou insinue que Washington veut «effacer les traces de provocations»

    Mardi soir au Conseil de sécurité de l'ONU réuni en urgence, Moscou a posé son veto à la résolution américaine prévoyant de créer un mécanisme d'enquête sur le recours aux armes chimiques. «En cas de frappe américaine(...), les missiles seront abattus et même les sources d'où proviennent ces missiles seront prises pour cibles», avait déclaré le même jour l'ambassadeur russe au Liban, Alexander Zassipkine, interrogé sur la chaîne de télévision du Hezbollah Al Manar.

    «Les missiles intelligents doivent voler en direction des terroristes et non pas en direction du gouvernement légitime, qui lutte depuis plusieurs années contre le terrorisme international sur son territoire», a réagi ce mercredi sur Facebook la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova. «L'idée serait-elle d'effacer rapidement les traces de provocations par des frappes de missiles intelligents, et les inspecteurs n'auront plus rien à trouver en termes de preuves», s'est interrogée la porte-parole.

    La Syrie n'a pas tardé à réagir, accusant les États-Unis de soutenir le terrorisme. Elle a qualifié ces menaces comme une «escalade dangereuse» , selon l'agence officielle Sana.

  • Pays-Bas : pro-immigration, pro-européen, fils d’un Marocain et d’une mère d’origine indonésienne, Jesse Klaver « l’homme politique qui monte »

    986117.jpg

     

    21h11
     

    A 31 ans, Jesse Klaver est l’homme politique qui monte aux Pays-Bas. Futur champion du parti écologiste GroenLinks, la Gauche Verte, ce fils d’un Marocain et d’une mère d’origine indonésienne est « le nouveau visage du multiculturalisme néerlandais » selon le site musulman oumma.

    Pro-immigration, pro-européen et luttant contre les inégalités sociales, le pays des Tulipes est, à ses yeux, une terre fertile d’immigration où s’épanouit le vivre-ensemble.

    De quoi irriter l’extrémiste de droite Geert Wilders, férocement anti-islam et anti-tout…

    Heureux du recul de Geert Wilders, auteur du film “Fitna”, aux législatives de 2017, Jesse Klaver exulte devant la « victoire historique » de son parti aux municipales. Le 21 mars 2018, GroenLinks a conquis deux cités phares du pays : Amsterdam et Utrecht.

    Pour Jesse Klaver, l’heure du renouveau politique a sonné : «Nous avons une opportunité unique de changer les Pays-Bas».

    oumma