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  • Regroupement familial pour mineurs « réfugiés », par Pierre Malpouge

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    C’est nouveau, ça vient de sortir : même les « migrants » mineurs entrés seuls dans l’Union européenne (UE) ont désormais le droit de réclamer le regroupement familial (grand principe républicain légalisé et institutionnalisé en 1976 par Valéry Giscard d’Estaing, alors président de la République, par son Premier ministre de l’époque, Jacques Chirac, et par son ministre du Travail, Michel Durafour).

    Ainsi en a décidé jeudi la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) qui, « grand remplacement » en marche oblige et n’étant plus à un « appel d’air » près, a décrété que les mineurs « réfugiés » non accompagnés – y compris ceux qui prétendent être mineurs mais qui ne le sont pas – peuvent demander à être réunis avec leurs familles. Et cela même s’ils ont atteint la majorité lorsque le processus arrive à son terme.

    Dans la série naïveté bien-pensante et « humanitaire » quand tu nous tiens, cette décision de la CJUE a toutes les chances de conduire à une augmentation des flux déjà considérables d’arrivées massives de « réfugiés » mineurs – et/ou prétendument mineurs – sur le sol européen. Soit une disposition scandaleuse et dangereuse qui, pour reprendre les propos tenus par les députés LR Fabien Di Filippo et Valérie Boyer lors de l’examen, le 21 février dernier, de la loi asile et immigration portée par Gérard Collomb, va ouvrir un peu plus de « nouvelles filières d’immigration », avec le risque de « voir des mineurs envoyés en tête de pont et mis dans les bateaux de réfugiés ». Des mineurs qui pourront faire venir leurs pères, leurs mères, leurs frères et leurs sœurs partout en Europe. Une extension et une incitation au regroupement familial qui ont tout d’une bombe migratoire.

    Pierre Malpouge

    Article paru dans Présent daté du 13 avril 2018

  • JT TVL 13 AVRIL 2018

  • Grand remplacement européen : Un million de naturalisés par an !, par Caroline Parmentier

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    On ne vous en parlera pas trop et ce ne sera sûrement pas au menu de l’entretien d’évaluation de Macron à un an de son mandat. Mais l’Europe et la France naturalisent à tour de bras. Les Etats membres de l’UE ont octroyé la nationalité à près d’un million de personnes en 2016. En tête des heureux élus : les Marocains qui conservent aussi évidemment leur nationalité d’origine.

    Selon les chiffres officiels d’Eurostat, « en 2016, quelque 995 000 personnes ont acquis la nationalité d’un Etat membre de l’Union européenne (UE), un chiffre en hausse par rapport à 2015 (où il s’établissait à 841 000) et à 2014 (889 000) ». Non seulement les chiffes de l’immigration s’accumulent d’une année sur l’autre (depuis 2010 ce sont des millions d’étrangers qui ont été nationalisés) mais avec la crise migratoire, ils se précipitent, donnant lieu à un progressif et constant changement de population. 12 % seulement de ceux qui sont devenus citoyens de l’un des Etats membres de l’UE en 2016 étaient auparavant citoyens d’un autre Etat membre de l’UE. La majorité sont des ressortissants de pays tiers ou des apatrides.

    Les citoyens marocains forment le plus gros des troupes des nouveaux citoyens d’un pays de l’UE dont ils étaient résidents en 2016 (101 300 personnes, dont 89 % ont acquis la nationalité espagnole, italienne ou française), devant les citoyens de l’Albanie (67 500 personnes, dont 97 % ont acquis la nationalité italienne ou grecque), de l’Inde (41 700 personnes, dont près de 60 % ont acquis la nationalité britannique), du Pakistan (32 900 personnes, dont plus de la moitié a acquis la nationalité britannique), de la Turquie (32 800 personnes, dont près de la moitié a acquis la nationalité allemande).

    De son côté la France a naturalisé 119 152 personnes en 2016 dont 15 % de Marocains et près de 15 % d’Algériens. La France arrive en tête de l’UE pour la nationalisation des Algériens et des Tunisiens et en deuxième position pour les Sénégalais et les Turcs. A savoir la population la plus dangereuse en matière de communautarisme et de terrorisme islamiste. Les Syriens arrivent bons derniers. Nous aurait-on menti ? C’est vrai que les vrais Syriens (grand mythe de la propagande d’accueil) se comptent proportionnellement sur les doigts d’une seule main.

    La théorie du grand remplacement de Renaud Camus, qualifiée par les médias et les politiques de « fantasme complotiste », d’« idée raciste » d’« énormité véhiculée par l’extrême droite néonazie » est aujourd’hui validée par près de 50 % des Français qui ont des yeux pour voir et ne vivent pas tous retranchés dans les appartements ou les écoles des quartiers préservés. Selon une enquête de janvier dernier de la Fondation Jean-Jaurès et de Conspiracy Watch réalisée par l’Ifop, 72 % des Français sont « tout à fait d’accord » avec l’idée que « l’immigration est un processus inquiétant, qui cause des problèmes de coexistence entre des cultures très différentes et menace à terme leur mode de vie ». Tandis que près d’un Français sur deux (48 %) valide le « grand remplacement » qui suggère que « l’immigration est un projet politique de remplacement d’une civilisation par une autre organisée délibérément par nos élites politiques, intellectuelles et médiatiques et auquel il convient de mettre fin en renvoyant ces populations d’où elles viennent ».

    Emmanuel Macron qui à Marseille avait salué son public en ces termes : « Je vois des Arméniens, des Comoriens, des Italiens, Algériens, Marocains, Tunisiens, Malais, Sénégalais… Mais je vois quoi ? Je vois des Marseillais, je vois des Français ! » ne fera rien contre ce processus légal de dilution de moins en moins lente.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 12 avril 2018

  • Emmanuel Macron : «Nous avons la preuve que des armes chimiques ont été utilisées par la Syrie»

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    Le président français Emmanuel Macron arrive dans l'école primaire de Berd'huis pour une interview sur TF1 le 12 avril 2018.
     

    «Nous avons la preuve que des armes chimiques ont été utilisées par le régime de Bachar el-Assad», a affirmé le président français Emmanuel Macron ce 12 avril au cours d'une interview sur TF1, répondant aux questions de Jean-Pierre Pernault.

    Interviewé ce 12 avril par Jean-Pierre Pernault sur TF1, le président français Emmanuel Macron a fait savoir que la France avait «la preuve» que «des armes chimiques ont été utilisées par le régime de Bachar el-Assad». «Nous aurons des décisions à prendre en temps voulu», a poursuivi le locataire de l'Elysée.

    Il a également signalé que la France prendrait une décision sur d'éventuelles frappes en Syrie au moment «le plus utile et le plus efficace» et quand toutes les informations concernant la supposée attaque chimique auraient été «vérifiées».

    Nous aurons des décisions à prendre en temps voulu

    Le président de la République a ajouté qu'il n'autorisera pas une «escalade» dans la région, alors que la confrontation entre les Etats-Unis et la Russie se poursuit.

    Au cours des derniers jours, les signaux d'une probable intervention des Etats-Unis, avec la participation de la France, contre Damas se sont multipliés. L'Agence européenne pour la sécurité aérienne (EASA) a ainsi émis le 10 avril un message clair de mise en garde, invoquant «de possibles frappes aériennes en Syrie» dans les 72 heures.

    Le destroyer lance-missile USS Donald Cook a quitté le même jour le port chypriote de Larnaca, où il faisait escale, et se trouve dans une zone d'où il peut facilement frapper la Syrie. D'après Reuters, le Pentagone a annoncé ce 11 avril avoir planché sur les différentes options militaires et s'est dit prêt à les présenter à Donald Trump.

    Ce 12 avril, le président américain Donald Trump a de nouveau évoqué sur Twitter la possibilité d'une frappe américaine en Syrie. «Je n'ai jamais dit quand une attaque contre la Syrie aurait lieu. Ce pourrait être très bientôt ou pas si tôt du tout ! En tout cas, les Etats-Unis, sous mon administration, ont fait un excellent travail pour débarrasser la région de l'Etat islamique. Où est notre "Merci Amérique"?», a tweeté le locataire de la Maison blanche.

  • JT TVL 12 AVRIL