Une tribune publiée par le « New York Times » relance une question minée, celle des différences génétiques observées entre groupes humains. Laurent Alexandre met en garde contre les dérives d’une telle discussion.
« Dans « Le Monde » je m’oppose à l’article de David Reich célèbre généticien de Harvard dans le New-York Times qui veut faire des études génétiques par race. Il ne s’interdit même pas de traiter des différences génétiques des capacités cognitives par races. Je suis contre ! »
La part de la génétique dans nos destinées est un sujet douloureux en France. Notre pays est probablement l’un des derniers où une majorité de gens et même d’intellectuels sont persuadés que l’intelligence est purement produite par l’environnement culturel et familial. Toutes les études montrent pourtant le contraire et relativisent au passage le rôle de l’école.
Des études ont mis en évidence le fait que la réussite et les capacités intellectuelles étaient fortement dépendantes du patrimoine génétique. Partager un environnement commun – famille et éducation – n’explique qu’environ un tiers des différences cognitives. Autrement dit, l’école et la culture familiale ne pèsent pas beaucoup face au poids décisif de la génétique, qui compte pour près des deux tiers dans nos différences intellectuelles, si l’on en croit les travaux du Britannique Robert Plomin (King’s College, Londres).
Les différences de réussite scolaire ne traduisent pas avant tout la qualité des professeurs ou des écoles. Ce n’est pas un défaut de compétence des professeurs, ou même des problèmes de méthode, qui expliquent les mauvais résultats de l’école. Égaliser les chances à travers l’éducation est une tâche décourageante ; et la gestion politique des différences neurogénétiques interindividuelles est difficile.
Aux Etats-Unis, certains généticiens de haut vol implorent néanmoins l’opinion de rouvrir un autre débat miné : le lien entre notre race, notre ADN et nos caractéristiques, sans même s’interdire de traiter des différences cognitives. Dans un long article publié dans le New York Times, le 23 mars, David Reich – généticien à Harvard de réputation internationale – plaide pour l’ouverture d’une discussion sur la notion de « race » à travers l’analyse génétique. […]
Merci à Thibault
Commentaires
Le parfait exemple de la pensée marxiste qui imbibe toute l'Université française. Nous sommes le dernier pays marxiste d'Europe. Les psychologues américains ont démontré en long, en large et en travers, depuis près d'un siècle, les différences d'intelligence entre les races ! Ce sujet est toujours tabou en France et le restera vu l'influence croissante du lobby africain !
"la dérive d,une telle discussion" , cet individu est un adepte de la langue de bois dans un contexte politiquement correct , donc très à l,aise dans ce monde de soumission à la doxa dominante .
salutations.