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  • Blois (41) : L’inquiétude des parents à l’école maternelle Jules-Ferry

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    14h02

    Ouverte à la rentrée 2011, l’école Jules-Ferry vieillit fort mal. Les parents redoutent des effets néfastes sur la santé de leurs enfants.

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  • JOURNAL DU 5 JUIN 2018

  • 5 questions sur l'enquête qui vise Alexis Kohler, le bras droit de Macron

     

    5 questions sur l'enquête qui vise Alexis Kohler, le bras droit de Macron
    Alexis Kohler, secrétaire général de l'Elysée sous Macron, à l'Elysée le 16 mars 2018 (LUDOVIC MARIN / POOL / AFP)

    Le parquet national financier a ouvert une enquête portant sur des soupçons de conflits d'intérêts.

    Par L'Obs

     

    Une enquête dans la garde rapprochée d'Emmanuel Macron. Le secrétaire général de l'Elysée, Alexis Kohler, est visé par une plainte pour "prise illégale d'intérêt", "trafic d'influence" et "corruption passive" déposée vendredi 1er juin au parquet national financier par l'association Anticor.

    L'association anticorruption, qui s'appuie sur des articles de Mediapart, dénonce les liens familiaux et professionnels étroits qui existent entre le bras droit du président Emmanuel Macron et l'armateur italo-suisse MSC (Mediterranean Shipping Company), client important de STX France, les chantiers navals de Saint-Nazaire.

    Elle estime qu’Alexis Kohler a favorisé l’armateur privé impliqué dans des discussions avec l’Etat. Ce qu’il faut savoir pour comprendre l’affaire.

    1Que reproche Anticor à Alexis Kohler ?

    L’association anticorruption dénonce donc ses liens familiaux et professionnels avec MSC. Le numéro 2 de l'Elysée fait, en effet, partie de la famille de Gianluigi Aponte, le fondateur et principal actionnaire de la MSC. Pour être plus précis, la mère d’Alexis Kohler est la cousine germaine de Rafaela Aponte, qui a cofondé MSC avec son mari Gianluigi en 1970.

    Une proximité qui aurait mis ce dernier "à maintes reprises en position de mettre les moyens de l'Etat à la disposition du groupe familial, au mépris des règles et des lois", a estimé Mediapart soulevant des interrogations quant à d’éventuels conflits d’intérêts.

    Ce groupe privé a mené avec l'Etat une série de négociations alors que le haut fonctionnaire occupait des postes stratégiques au ministère de l'Economie. L'armateur italo-suisse est, en effet, l'un des plus grands clients – un temps, l'unique – de STX France, les chantiers navals de Saint-Nazaire. Or, à plusieurs reprises, Alexis Kohler s'est retrouvé ces dernières années à gérer les dossiers STX France, et donc indirectement les affaires de MSC.

    2Pourquoi MSC n’est pas un groupe comme les autres ?

    Comme le rappelle "le Monde", MSC, numéro 2 mondial du transport de marchandises par bateaux porte-conteneurs, qui s’est diversifié dans les croisières, au chiffre d’affaires dépassant les 20 milliards d’euros, est devenu le client principal des derniers grands chantiers navals français, STX France, à Saint-Nazaire.

    "Des chantiers historiques dont l’Etat a tout fait, depuis des années, pour éviter d’abord la disparition, puis le passage sous un complet contrôle italien. A chaque fois, le client MSC était un acteur clé des discussions, ses commandes de paquebots pouvant d’un coup transformer l’avenir de Saint-Nazaire", souligne le quotidien. 

    3Quand les faits auraient-ils eu lieu ?

    La plainte d'Anticor vise plusieurs périodes selon "le Monde" qui y a eu accès.

    La première, au début des années 2000, lorsqu'Alexis Kohler a travaillé pour l'Agence des participations de l'Etat. A ce titre, il a siégé aux conseils d'administration de plusieurs entreprises dont les chantiers STX de Saint-Nazaire entre 2010 et 2012. "Alexis Kohler ne pouvait ignorer qu'il existait un conflit d’intérêts à représenter l’Etat français" chez STX France "alors même que sa famille était propriétaire de l’un de ses principaux clients" estime Anticor. 

    La deuxième période visée concerne les années où il a été directeur adjoint du cabinet du ministre de l'Economie et des Finances Pierre Moscovici, entre mai 2012 et mars 2014, puis lorsqu'il a été directeur de celui d'Emmanuel Macron, entre août 2014 et août 2016. Le chantier de Saint-Nazaire était alors le sujet de nombreuses tractations. 

    Anticor rappelle que le haut fonctionnaire a voulu à deux reprises rejoindre l’armateur après avoir été directeur adjoint de cabinet au ministère de l’Economie. La première fois, en avril 2014, la commission de déontologie s'y était opposée. Non pas au motif de sa proximité avec la famille Aponte mais parce qu’il avait participé à des négociations au conseil d’administration de STX France en tant sur représentant de l’Etat. En août 2016, quand Emmanuel Macron avait quitté Bercy, Alexis Kohler avait finalement obtenu un feu vert et avait rejoint MSC Croisières au poste de directeur financier. Sur cette période, Anticor soupçonne Alexis Kohler d'être intervenu comme cadre de MSC dans une réunion à Bercy en mars 2017 sur la reprise de STX France, alors en faillite. STX France avait finalement fusionné avec son concurrent italien Fincantieri mais MSC n'était pas monté au capital du groupe comme envisagé.

    Resté membre actif de la campagne d'Emmanuel Macron, il avait quitté l'armateur après l'élection présidentielle neuf mois plus tard pour devenir secrétaire général de l'Elysée. 

    Mediapart a aussi révélé qu'Alexis Kohler n'a jamais indiqué à la commission de déontologie de la fonction publique ses liens familiaux avec les actionnaires de MSC. 

    4Comment Alexis Kohler se défend-il ?

    L'Elysée a fait savoir lundi que son secrétaire général Alexis Kohler avait "pris note" de la plainte déposée contre lui par Anticor, qui repose sur "des soupçons totalement infondés jetés sur lui à l'évidence en raison de ses fonctions". Selon la présidence, "cette plainte s'appuie sur des articles de presse [...] qui contiennent de nombreuses et graves erreurs factuelles". 

    "Alexis Kohler a toujours tenu sa hiérarchie informée de ses liens personnels avec l'entreprise MSC. Il s'est systématiquement déporté de toutes les décisions ayant trait à cette entreprise et sa hiérarchie informée a naturellement veillé au conflit d'intérêt potentiel. Dans toutes les fonctions qu'il a occupées à l'Agence des participations de l'Etat (APE), à Bercy et à l'Elysée", ajoute-t-elle.

    5Quelles suites judiciaires ?

    Le parquet national financier a ouvert une enquête visant Alexis Kohler portant sur des soupçons de conflit d'intérêts entre ses postes dans la fonction publique et ses liens avec l'armateur italo-suisse, a-t-il annoncé dans un communiqué ce lundi.

    Cette enquête, confiée à la Brigade de répression de la délinquance économique, a été ouverte "à la suite de la publication de plusieurs articles de presse", a précisé le parquet, sans faire référence à la plainte d'Anticor, qui ajoute que "le procureur de la République financier a diligenté des investigations afin de vérifier si les règles relatives à la mise en disponibilité des agents publics ont bien été respectées".

  • Pascal Jardin: "J'aurais dû mettre mon poing dans la figure de Manuel Valls"

    La vie de Patrick Jardin a basculé le soir du 13 novembre 2015. Ce jour là, sa fille Nathalie, éclairagiste au Bataclan, meurt sous les balles des terroristes islamistes. Patrick Jardin raconte sa rencontre avec Manuel Valls, 48h d'angoisses avant d'apprendre le décès de son enfant. Et il l'affirme : les terroristes ont torturé les victimes du Bataclan.

    A écouter jusqu'au bout

  • Françoise Nyssen veut que, face à une France «hautement réactionnaire», l’audiovisuel public devienne «le miroir de nos différences» et fasse «changer les mentalités »

     

    17h52

    Évoquant le sujet brûlant des «fake news», Françoise Nyssen a ensuite annoncé la création d’une «plateforme commune de décryptage des fausses nouvelles». Adoptant un ton plus résolu, la ministre a ensuite évoqué certaines des missions qu’elle fixait pour l’audiovisuel public, qui devait devenir «le miroir de nos différences». Taxant certains Français de «hautement réactionnaires», l’ancienne éditrice a annoncé que les chaînes et radios du groupe «changer[aient] les mentalités sur le terrain». En plein discours, un clin d’œil était même lancé à Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, pour approuver ses propos de 2015 sur les «mâles blancs» trop nombreux à l’antenne: «Delphine, tu n’es plus seule». Un passage surprenant et qui ne manquera pas de faire réagir.

    Le Figaro

  • Allemagne : un policier tire sur un homme « déchaîné » dans la cathédrale de Berlin (MàJ)

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    17h33
     

    « Vers 16 heures, la police est intervenue en raison d’une personne y causant des troubles, par la suite un officier de police a fait usage de son arme de service », a indiqué une porte-parole de la police, sans plus de précisions. Dans un tweet, la police berlinoise a précisé que le «forcené» avait été touché aux jambes. La police enjoint aussi les internautes à éviter les spéculations.

    (…) Le Parisien


    Un policier allemand a fait usage de son arme à feu contre un homme dans la cathédrale de Berlin dimanche, rapporte la presse allemande précisant que les circonstances de l’incident restent pour l’instant peu claires.

    Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent des policiers armés bouclant les abords de la cathédrale et deux ambulances stationnées devant l’entrée de l’édifice.

    « Un coup de feu a été tiré dans la cathédrale de Berlin », a dit une porte-parole de la police sans fournir de précisions.

     

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    Arjan Koenders@ArjanKoenders1
     
     

    Large number of armed police at ongoing incident at Berliner Dom.

  • La mairie LR de Compiègne (60) finance le repas du Ramadan. Appel à la prière qui résonne dans le quartier, agent municipal proche des salafistes…

     

    15h04

    L’appel à la prière résonne dans le quartier du Clos-des-roses, à Compiègne. Mouhssine Assiz, en khamis, la longue tunique, et barbe drue, annonce ainsi le coucher du soleil et la rupture du jeûne. À 21 h 50, ce samedi 2 juin, l’Iftar, ce repas du soir pris durant le mois du Ramadan, peut débuter.

     

    « C’est comme un repas de quartier ; il n’y a pas d’acteurs religieux ; je suis moi-même un simple croyant, ingénieur, directeur d’une usine Saint-Gobain à Thourotte », précise ce trentenaire. À deux pas de lui, un bidon métallique fait office de barbecue, les tablées pour plus 200 convives sont dressées sur la place du marché, par une douzaine de jeunes gens. « Le deuxième service événementiel de Compiègne », loue Benjamin Belaïdi, à l’origine de la première édition.

    Ce dîner est soutenu par la municipalité : logo de la Ville sur les affiches, matériel communal mis à disposition, présence d’animateurs des quartiers, subventions aux associations organisatrices… Compiègne en fait-elle trop au regard de la loi de 1905, aux textes sur la laïcité et de la jurisprudence du conseil d’État ?

    « Pour Noël, c’est naturel de faire un repas. L’Iftar doit devenir aussi naturel. Pas seulement entre musulmans. L’an passé, une association catholique était présente », revendique Abdoulaye N’diagye, secrétaire de Jeunesse Avenir Doré, association née dans le quartier. « C’est plus culturel que cultuel », se dit convaincu Romain Rayez, membre de l’UDI et coprésident du Conseil de développement pour Compiègne.

    (…) Un banal banquet républicain, alors ? Pas vraiment. Aux beignets et jus de bissap, concoctés par les mères de famille africaines, s’ajoutent, par exemple, les faitouts fumants de boulgour, cuisinés par les bénévoles de l’une des mosquées de Compiègne, celle des turcophones. À table, les convives échangent ainsi sur leurs pratiques religieuses : la prière à 23 heures à la mosquée, le dernier thé avalé juste avant les premières lueurs du jour, parfois les horaires du travail aménagés pour ce mois de carême jeûne...

    Et Mouhssine Assiz ne cache pas son espoir qu’un tel repas soit de nature « à montrer les vraies valeurs de l’islam ». Désir louable pour des croyants, mais assez peu neutre. « Je ne suis pas soumis à la neutralité. Je ne suis pas là en tant qu’agent du service public, mais comme militant associatif », argumente Benjamin Belaïdi, salarié municipal et déjà à l’origine d’une marche pro-Gaza et d’une collecte pour Barakacity, une ONG réputée salafiste.

    De son côté, le maire Philippe Marini (LR) banalise volontiers et la manifestation, et la contribution de la ville « C’est une sorte de fête des voisins. La Ville rend service. C’est tout à fait justifié. » Et s’il n’était pas présent sur la place Baudelaire, samedi soir, c’était qu’il était à la mosquée, celle quai du Clos-des-roses. « L’imam m’invite, il a la courtoisie de le faire, j’y réponds. C’est pour manger un couscous et il est plutôt bon, en général », commente le maire sur le même ton patelin.