NdB: Toujours des fleurs et des bougies alors qu'on attend un châtiment exemplaire pour le meurtrier!
-
-
Essonne : un bébé chute du 1er étage, sa mère plonge pour le sauver
La mère a instinctivement sauté par-dessus le balcon pour sauver son bébé.
© Istock
Alors que la France se passionne pour l’exploit de Mamoudou Gassama, jeune Malien sans-papiers (mais depuis régularisé) qui a sauvé un enfant en escaladant un immeuble, « Le Parisien » nous rapporte un autre fait divers qui aurait bien pu mal se terminer.
Ce jeudi à Crosne, dans l’Essonne, un enfant âgé de près d’un an échappe quelques secondes à la vigilance de sa mère. Au moment où elle tourne à nouveau son regard, elle découvre son bébé sur le balcon du 1er étage, en train de perdre l’équilibre. Elle n’a que le temps de bondir et se jeter à nouveau dans le vide pour tenter de rattraper son enfant.
Les deux victimes chutent lourdement au sol mais par miracle, ni le bébé ni la maman ne comptent de blessure grave. "Ça fait du bien de voir des histoires qui finissent bien" : déclare au journal l'un des premiers secouristes arrivés sur place.
L’enfant a tout de même été transféré à l’hôpital Necker à Paris pour des examens complémentaires.
PARENTS
-
Les États-Unis séparent désormais les parents migrants de leurs enfants Repéré par Claire Levenson — 26 mai 2018 à 10h03 — mis à jour le 26 mai 2018 à 10h03 Pour dissuader les nouvelles arrivées, l'administration Trump sépare les familles qui traversent
Pour dissuader les nouvelles arrivées, l'administration Trump sépare les familles qui traversent la frontière avec le Mexique. Même les enfants en bas âge sont concernés.
Des migrants venus d'Amérique Centrale, en route vers les Etats-Unis, le 28 avril 2018 à Tijuana au Mexique.Avant l'élection de Donald Trump, les familles de migrants et demandeurs d'asiles qui étaient interpellées à la frontière mexicaine étaient détenus ensemble dans des centres de rétention, en attente de jugement. Mais les directives du gouvernement ont changé: maintenant, les parents et enfants sont détenus séparément, parfois dans des villes différentes, et même dans le cas d'enfants très jeunes.
Depuis plusieurs mois, des centaines de cas de séparations ont été rencensés par les associations de défense des droits civiques.
«Ce qui se passe ici est sans précédent. Ici en Arizona, nous avons vu plus de 200 cas de parents séparés de leurs enfants. Certains de ces enfants sont très jeunes, nous voyons régulièrement des enfants de deux ans, et la semaine dernière, il y avait un enfant de 53 semaines sans ses parents», expliquait Laura St. John de l'organisation The Florence Project, sur MSNBC.
L'association de défense des droits civiques ACLU a engagé une procédure légale contre cette pratique du gouvernement, qu'ils considèrent comme une violation de la Constitution des États-Unis.
Sur Twitter, le journaliste Chris Hayes a partagé des extraits de la plainte dans lesquels sont décrits plusieurs cas de séparation, comme celui de Miriam, venue du Honduras, qui dit avoir été séparée de son bébé de dix-huit mois et ne pas l'avoir vu pendant plus d'un mois. En mars, un procès de l'ACLU avait permis de réunifier une mère congolaise demandeuse d'asile avec sa fille de sept ans. Elles avaient été séparées pendant quatre mois.
La nouvelle approche, introduite par le ministère de la Justice, consiste à condamner les personnes qui ont traversé la frontière illégalement à des crimes, et non plus à des infractions civiles, comme c'était le cas auparavant. Les adultes sont donc placés en prison, et non en centre de rétention, alors que les enfants sont gérés par une autre entité administrative, qui détient habituellement les mineurs qui traversent seuls la frontière.
Interviewé par MSNBC, un avocat de l'ACLU a dit que c'était «la pire chose»qu'il avait vue en 25 ans de travail sur les droits des immigrés.
«Je parle à ces mères et elles décrivent leurs enfants qui hurlent "maman, maman, ne les laisse pas m'emmener".»
Il y a quelques jours, le chef de cabinet de la Maison Blanche John Kelly a défendu la pratique en disant qu'il s'agissait d'une dissuasion efficace et que les enfants seraient «placés dans des foyers ou autres».
SLATE
-
Zemmour : « L’immigration n’est pas une fatalité qu’on doit subir. Les mouvements démographiques sont une guerre qu’on veut gagner ou qu’on accepte de perdre »
21h49CHRONIQUE – La situation en Italie est révélatrice de tous les atermoiements de l’Union.
(…) Désormais, c’est à Salvini de jouer. D’abord parce que l’immigration fut le thème qui l’a porté au pouvoir. Ensuite parce qu’il doit montrer qu’il peut expulser massivement les clandestins (il a promis 500.000 renvois) et arrêter la déferlante migratoire sur les côtes italiennes. Salvini s’en est déjà pris aux ONG qui, sous couvert d’humanisme, sont les complices des passeurs. Il devra utiliser la Marine italienne non pour sauver les migrants mais pour les arrêter, voire détruire leurs barques. Il devra enfin tenir tête aux juges européens qui ne manqueront pas de dénoncer des pratiques contraires aux «droits de l’homme».
On croit toujours en France que l’immigration est un phénomène qu’on ne peut maîtriser, une sorte de fatalité qu’on doit subir. C’est faux. Les mouvements démographiques sont une guerre qu’on veut gagner ou qu’on accepte de perdre. Comme le note l’historien Pierre Vermeren, le milliard de Chinois pauvres n’a jamais débarqué dans le Japon riche parce que l’État japonais s’est organisé pour qu’il en soit ainsi. Aux États-Unis, depuis l’arrivée de Trump, l’immigration venue du Mexique s’est beaucoup réduite.