Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

En France, fêter la victoire voudrait donc dire aussi… agresser les femmes ?

 

 
 

Le Point, France Info, BFMTV, Le Parisien, Le JDD, Closermag, le Dauphiné, Madmoizelle, Madame Figaro, l’Obs… la liste des  journaux évoquant cet épineux sujet s’allonge, même si une fois de plus, ce ne sont pas eux qui ont levé le lièvre mais les réseaux sociaux : sur Twitter, pour rassembler les nombreux témoignages livrés ça et là de façon désordonnée, a été lancé le hashtag #MeTooFoot. Vous avez compris.

Nombre de jeunes femmes qui avaient souhaité se joindre à la foule dimanche soir, dans les bars ou sur les Champs-Élysées ont vite déchanté et rebroussé chemin. Quand elles le pouvaient encore : « La coupe du monde m’a rappelé qu’en tant que femme, je reste parfois une proie », « je me débattais en pleurant », « Je le repousse, il me prend par le cou en me disant :  c’est la victoire, qu’est-ce que tu attends ? » , « Je suis mal, très mal », «j’avais envie de pleurer d’énervement ».

Voilà. L’écriture inclusive n’y peut rien. L’éradication des cartables roses non plus. Tous les bouquins de Marlène Schiappa encore moins : le premier droit de la femme devrait être celui d’évoluer librement où elle veut, dans la rue, les bars ou les transports en commun, quand elle veut, le matin, dès potron minet ou le soir, entre chien et loup, et si cela lui chante. Mais l’égalité entre homme et femme ne peut se concevoir que si une toute petite chose, purement matérielle, qui fait défaut à cette dernière et que l’on appelle la force physique, n’est pas toute puissante dans l’espace public. Et elle le devient sitôt qu’une société, par laxisme, paralysie, inconscience, idéologie, retourne à la loi de la jungle autrement appelée… celle du plus fort.

Mais que croyait-on, au juste ? Que des petites frappes alcoolisées et agressives, cognant les passants, défiant les forces de l’ordre, saccageant les voitures, brisant les devantures et pillant les magasins allaient s’incliner, devant les jeunes filles en fleur, comme des gentlemen déférents : « mais après vous, mademoiselle ! ».

Prise en étau entre une population masculine autochtone biberonnée à l’école libertaire – qui a dérégulé les relations hommes-femmes pour une plus grande fluidité du commerce sexuel (au vieux sens du terme), comme l’école libérale a dérégulé les relations marchandes pour une plus grande fluidité du commerce tout court, conduisant, dans l’un et l’autre cas, à plus de brutalité et moins de protection pour le (la) plus faible -, et une population masculine allochtone dont le regard sur la femme n’est pas culturellement le nôtre – et qui jauge péremptoirement la vertu de celle-ci à l’aune de critères qui nous sont étrangers -, ne pouvant compter, pour plaider sa cause en haut lieu, que sur un bataillons de féministes sourdes et aveugles à cette enclume comme à ce marteau, la femme est parfois, disons-là, bien seulette. Et le soir de la coupe du monde, elle n’était pas à la fête. Comment s’en étonner ?

 

Commentaires

  • Pour notre ami Goldnadel il ne s'est rien passé, rien qui mérite d'être retenu face à la formidable victoire de la Fronce...
    Dans la plus pure tradition républicaine froncaise, il est permis aux troupes allogènes, qui ont fait du bon boulot, de piller et violer en guise de dédommagement, de tribut de guerre.

  • Si possible des blanches - comme il se doit depuis déjà un moment ;o)

  • je suis encore étonné de voir toutes ces filles et femmes pensant participer à un rassemblement festif dépourvu de toute agressivité et tentative de viol en passant par le pelotage en, règle ,l,amour courtois se passait au moyen-âge .
    les prédateurs sexuels non souchiens considèrent toutes ces filles habillées légèrement ou pas ,avec un verre de bière à la main, chantonnant comme des folles "on a gagné " , juste comme des putes mais gratuites , faire rentrer cette donnée dans la cervelle de moineau d,une gauchiste , antifaf et autres pétries de bienveillance envers la diversité ou les clandos , est peine perdue.
    ne pas compter sur nombre de petits blancs se comportant comme des tafioles , alors . .la fête va continuer . .!!
    salutations.

  • Mais enfin, puisqu'on a gagné, on a tous les droits, non ?

Les commentaires sont fermés.