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Les urinoirs d’Anne Hidalgo : une mise en boîte

 

 

Bien visible, elle est rouge comme un camion de pompier, tout neuf et prêt pour la parade.

Méfiez-vous des apparences. Cette teinte vive n’est pas la seule caractéristique la distinguant des bornes à incendie : la lance attendue n’est pas celle que vous croyez !

C’est nouveau à Paris. C’est l’éclosion de l’été, selon le poète stipendié. C’est une verrue dans un site classé, pour un couple de touristes attachés aux rives de la Seine.

La provocation n’est pas anodine, analyse l’expert en communication, avant d’ajouter que Dame Hidalgo est « sans doute loin d’avoir épuisé son sac à malices ». Ce commentateur avisé nous apprend que le geste peut avoir pour objectif d’occuper la scène tout en étant éloignée (en vacances ?), à moins qu’il faille détourner l’attention d’un dossier noir.

À en croire une signalisation toute nouvelle, la boîte rouge serait un « uritrottoir ». C’est écrit en toutes lettres sur un panneau situé en hauteur. Pragmatique, madame Michu commente à haute voix : « Ils ne pouvaient pas écrire Vespasienne parce qu’il n’y a pas de fente pour les pièces. »

L’objectif financier est donc exclu. L’intérêt serait écologique. L’urine collectée serait récupérée quotidiennement et utilisée comme fertilisant. « Fer-ti-li-sant, c’est ce que j’avais dit à l’agent », insiste mon voisin de comptoir. Maigret l’enseignait : toujours aller prendre la température au zinc le plus proche.

L’histoire de l’assoiffé était banale. Il avait omis de prendre ses précautions à la fermeture du bar. Les exigences de la nature l’avaient surpris en pleine rue. Il avait cru bien faire en arrosant un parterre. Le képi avait vu la chose sous un angle différent : atteinte à la pudeur, exhibitionnisme.

La loi n’existerait donc plus. « Non, elle sert à arnaquer les braves travailleurs », intervient le tavernier. Il insiste pour verser au dossier une larme supplémentaire. Les règles d’hygiène auxquelles il est astreint ne sont pas respectées et l’absence de lavabo va entraîner une dispersion des germes.

Sur le trottoir, une maman insiste pour que son petit garçon confirme qu’il s’est bien lavé les mains « comme la maîtresse l’a montré à l’école » qui se trouve à vingt mètres.

La boîte rouge sera-t-elle un obstacle sur le chemin des urnes ?

 

Commentaires

  • la mère schappia ne doit pas être contente , car rien n,est fait pour les femmes, enfin les touristes Japonais vont les prendre en photos, en pensant : une curiosité de plus dans l,ex-ville lumière , devenue une ville de chiottes . . .!!
    le monde entier doit envier d,avoir de telles élues si progressistes . . .!!
    salutations.

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